Thaïlande - 5

J83 - Mercredi 29 mars 2023 - Ayutthaya - Bangkok

Distance parcourue : 83,28 Km - Moyenne : 16,14 Km/h

Dénivelé montant : 66 m - Pente montante Maxi : 4 %

Dénivelé descendant : 60 m - Pente descendante Maxi : 4 %

Altitude départ : 8 m - Altitude arrivée : 14 m - Altitude Maxi : 31 m

Heure de réveil : 6h00 - Heure de départ : 7h00 - Heure d'arrivée : 14h30

Hôtel : P2 Boutique Hôtel - 1091/213-216 ซอย เพชรบุรี 33 ถนน เพชรบุรีตัดใหม่ Makkasan, Ratchathewi, Bangkok 10400 – grande chambre avec deux lits simples au troisième étage avec ascenseur – grande baie vitrée qui donne sur un parking – Climatisation – douche chaude – bouilloire – réfrigérateur – bureau + table + une chaise + un fauteuil – télévision écran plat – wifi – Vélo sous une caméra sur le trottoir surélevé devant l’hôtel – 784 Bahts la chambre pour deux personnes (réservation et paiement à l’avance sur Agoda).

C’est aujourd’hui notre dernière étape à vélo qui nous conduira à Bangkok après environ 8 kilomètres de route. La région est plate et le parcours devrait être sans difficulté autre que celle d’entrer dans le centre d’une très grande ville.

Nous sortons de la ville D’Ayutthaya en traversant un bras du Khao Phraya avec un petit bateau qui ne prend que les deux roues. Le prix pour le passage se paie à la sortie et il est de 5 bahts. Pour une fois je suis parti quelques minutes avant le reste du groupe et Jackie, Jacques et Jean-Claude ne traversent qu’avec le bateau suivant.

Je suis ensuite ma trace préparée qui mène vers le kilomètre 16 à une deuxième traversée de fleuve avec un plus gros bateau qui peut embarquer beaucoup de motos (et peut-être même des voitures mais il n’y avait que des motos sur la traversée que j’ai faite). Le prix pour cette traversée est de 10 Bahts.

Deux kilomètres plus loin la trace par sur la droite sur une route assez importante. Il y a la possibilité d’aller sur la gauche mais ce n’est pas ma direction ou de prendre un enjambeur qui traverse la route. Puisque je dois traverser pour prendre la voie qui part vers la droite je ne me pose pas de question et je ne prends pas le temps de regarder plus en détail la carte numérique. L’enjambeur traverse bien la route mais il traverse aussi la voie de chemin de fer qui lui est parallèle. Lorsque j’arrive de l’autre coté de la voie de chemin de fer je ne vois pas de possibilité de la traverser. Il y en avait pourtant une assez évidente qui consistait à revenir sur l’enjambeur dans la direction opposée après avoir traversé sur le chemin qui passe dessous. Il y avait une voie de raccordement avec la route que je devais suivre sur l’enjambeur après la traversée de la voie de chemin de fer. Cette fois-ci encore je ne prends pas le temps de regarder l’échangeur en détail sur Street View et je ne vois pas cette possibilité qui m’aurait pourtant fait économiser environ 8 kilomètres. Je me contente de vérifier rapidement que la route sur laquelle je suis maintenant peut se raccorder à la trace plus loin et je continue ma route.

Après quelques kilomètres sur une route importante mais sans trop de circulation j’arrive à un gros enjambeur qui traverse une grande route. La traversée de la route est sans risque mais Les voies d’accès et l’enjambeur lui-même impose un détour assez important.

J’arrive ensuite sur une très grande route avec deux chaussées de 4 voies dans chaque sens. Les chaussées de gauche dans le sens de la circulation sont les voies lentes (ou pour les livraisons ou les riverains) et y rouler à vélo ne présente pas de risque. Ce n’est cependant pas une route agréable car il y a beaucoup de bruit et de pollution.

Après environ 12 kilomètres sur cette grande route il y a une intersection qui permet de rejoindre ma trace préparée que la grande route suivait d’assez loin au début mais qui n’est maintenant plus qu’à environ 2 kilomètres sur la droite. Je prends le temps cette fois-ci de regarder les détails de cet échangeur complexe sur street view. Il faut que je quitte la route après le premier enjambeur qui traverse la grande route que je suis depuis 12 kilomètres sans prendre le second enjambeur qui traverse la voie ferrée (que j’aurais du suivre) car il n'y a pas de possibilité de raccordement avec ma trace après ce deuxième échangeur. Il y a cependant une petite route qui art à gauche entre les deux échangeurs et qui permet de traverser la voie de chemin de fer sous un pont et qui se raccorde ensuite sur ma trace préparée.

Je suis donc ces routes et chemins et j’arrive sur l’itinéraire prévu en même temps que Jacques qui le suivait. Le reste du groupe a aussi fait quelques erreurs mais avec moins de kilomètres supplémentaires que moi. Jacques est à plus 6 kilomètres par rapport à la trace préparée et moi je suis à plus 8 kilomètres. Rien de grave jusqu’ici car c’est pour l’instant un parcours facile.

La petite route qui suit est agréable. Elle suit un canal mais elle n’est pas très large avec seulement une voie de circulation dans chaque sens et un peu de trafic. J’avance un peu plus vite que Jacques et je le distance un peu. Après 7 kilomètres environ il faut traverser le canal qui est sur la gauche. Je dépasse le pont de quelques centaines de mètres. Il y a un peu de circulation et je pense que revenir sur mes pas à contresens présente moins de risque que de traverser deux fois la route. Après une centaine de mètres je vois arriver Jackie et Jean-Claude suivi de Jacques qui ont eux aussi quitté la trace. Je leur dis qu’il fallait prendre à gauche un peu avant et je continue ma route sur le bas-côté.

Au moment où une voiture arrive en sens inverse je passe dans un trou qui me fait faire un petit écart. L’écart n’est pas grand mais suffisant pour que le rétroviseur de mon vélo accroche celui de la voiture qui arrivait en sens inverse. Il n’y a pas vraiment de choc et je ne chute pas mais le guidon a quand a tourné et il n’est plus perpendiculaire à l’axe du vélo. Rien de grave pour moi ni pour le vélo pour lequel il faut juste remettre le guidon dans la bonne position. L’automobiliste n’est cependant pas très content ni d’ailleurs sympathique. Il ne s’inquiète à aucun moment de moi et appelle tout de suite quelqu’un pour connaitre le prix des réparations. La voiture a juste le rétroviseur rabattu mais il ne veut pas que je le remette dans la bonne position. Le pneu de mon vélo a aussi frotté contre la porte de gauche mais elle n’est pas enfoncée et s’il y a des rayures elles sont très légères. Il estime, lui ou la personne qu’il a appelée, les réparations à 6 000 bahts (environ 170 Euros). J’ai une assurance responsabilité civile qui devrait prendre cela en charge et j’ai Skype pour appeler. J’appelle donc IMA et j’ai rapidement une interlocutrice très à l’écoute mais c’est mon assurance qu’il faut que j’appelle pour la responsabilité civile. Elle me donne le numéro de la MACIF (je l’avais mais cela m’évite de le chercher) en me rappelant qu’il est 5 heures du matin en France et que les bureaux de cette assurance n’ouvrent que vers 9 heures. Le plus simple pour être honnête avec l’automobiliste, car je circulais à contresens et je suppose que dans ce cas je suis responsable, est de le dédommager de la somme finalement assez modeste qu’il me demande. Le problème est que nous arrivons à la fin du voyage et que je n’ai plus que trois milles bahts en poche. J’ai aussi des Euros mais, et c’est assez normal, il n’en veut pas. Je lui explique cela via le traducteur Google en lui disant que je dois retirer de l’argent à un distributeur. Il y en a un environ deux cents mètres plus loin et presque en face du pont que nous aurions dû prendre. Je retire un peu plus d’argent que la somme demandée pour augmenter un peu mes réserves en Bahts. J’ai demandé au conducteur de la voiture de me faire une facture manuscrite. Il y amis trois ligne pour un montant qui est maintenant de 7 500 Bahts. Je lui rappelle qu’il avait évalué le prix initial des réparations à 6 000 Bahts et je lui donne cette somme. Il barre la ligne qui était à 1 500 Bahts et il repart vers sa voiture. Je ne sais pas ce que vaudra sa facture écrite en Thaïlandais pour mon assurance responsabilité civile et il est probable que ce petit incident restera à ma charge. Le soir j’appelle la MACIF pour leur expliquer mon problème. Mon interlocuteur encore très aimable et compréhensif comprend rapidement la situation et me rappelle que j’ai une franchise de 123 Euros pour ce type d’incident. La somme que j’ai payée n’étant pas beaucoup supérieure il me demande si je veux ouvrir quand même un dossier pour cet incident. J’ai du temps devant moi et j’ai tout le mois d’avril pour renvoyer les documents demandés. Je pense que je ne vais pas faire intervenir la MACIF pour cette affaire mais je demande quand même à recevoir le dossier.

Après le petit accrochage j’ai demandé à mes coéquipiers de continuer leur route sans moi car il n’y avait rien de grave et il était inutile qu’ils m’attendent. Je frais donc le reste du parcours seul derrière les autres et puisque j’ai aussi fait la première partie seul devant eux ce sera donc une journée de voyage en solo.

Jusqu’à environ 3 kilomètres de la destination finale « P2 Boutique hotel » le parcours suit une voie de chemin de fer et il est souvent sous une ligne « BTS » (métro aérien) qui fait une bonne ombre et protège aussi du vent. Il y a de la circulation mais peu de feux tricolores et pas d’embouteillage ce qui permet de tenir une moyenne presque égale à celle d’un trajet en campagne. Je fais une petite pause restauration rapide et boisson dans un 7 eleven environ 10 kilomètres avant la fin du parcours.

Jackie m’appelle lorsque je suis à environ 4 kilomètres de l’hôtel. Ils font la pause déjeuner et ils sont environ 3 kilomètres devant moi (donc environ un kilomètre avant l’hôtel).

C’est un peu plus compliqué pour les trois derniers kilomètres car il y a de grosses intersections avec des feux tricolores très longs et donc des embouteillages. A vélo on peut se faufiler entre les voitures dans les embouteillages mais il serait très dangereux de passer aux feux rouges. Certains conducteurs de motos le font mais ils connaissent la ville, savent d’où peut venir le danger et traversent les carrefours beaucoup plus vite qu’un vélo. Lorsque je suis environ à un kilomètre de l’hôtel je regarde à droite et à gauche si je vois mes coéquipiers mais j’arrive à l’hôtel sans les avoir vu. Ils n’y sont pas et ils sont donc encore au restaurant où ils ont déjeuner. Quelques minutes après mon arrivée à l’hôtel je reçois un message de Jacques qui me dit qu’ils quittent le restaurant et vont vers l’hôtel. Je lui réponds que j’y suis déjà et que je les attends. J’ai le temps de faire les formalités d’enregistrement et de m’installer dans la chambre avant qu’ils n’arrivent.

Le soir nous dinons dans un restaurant proche de l’hôtel. Le voyage vélo est presque terminé et les quatre jours pleins qu’ils nous restent à passer à Bangkok seront réservés aux visites et aux préparatifs de départ. Nous n’avons pas encore parlé de comment nous allons nous rendre à l’aéroport. Puisque notre vol décolle à 23h55 je pense que le mieux est d’occuper la dernière journée au trajet à vélo de l’hôtel à l’aéroport et à l’emballage des vélos et bagages devant l’aéroport. Je ne connais pas encore l’avis de mes coéquipiers mais nous ne sommes pas obligés de choisir tous la même option.

J84 - Jeudi 30 mars 2023 – Bangkok visite Golden Mount – Wat Pho – Wat Arun – Marché aux fleurs

Hôtel : P2 Boutique Hôtel - 1091/213-216 ซอย เพชรบุรี 33 ถนน เพชรบุรีตัดใหม่ Makkasan, Ratchathewi, Bangkok 10400 – grande chambre avec deux lits simples au troisième étage avec ascenseur – grande baie vitrée qui donne sur un parking – Climatisation – douche chaude – bouilloire – réfrigérateur – bureau + table et deux chaises – télévision écran plat – wifi – Vélo sous une caméra sur un trottoir surélevé devant l’hôtel – 784 Bahts la chambre pour deux personnes (réservation et paiement à l’avance sur Agoda).

Nous n’avons pas de programme précis pour aujourd’hui mais nous nous sommes donné rendez-vous vers 8h30 à la réception. Nous sommes tous prêts à l’heure et nous décidons de visiter en premier le site le plus proche de l’hôtel qui est le Golden Mount. Le plus simple et le plus rapide pour y aller est de prendre un « bateau bus » qui navigue sur un canal « Wat Sri Bunruang – Water Gate » ou « Khlong Saen Saep » (suivant les cartes) dont la station la plus proche est à environ 400 mètres de l’hôtel où nous logeons.  Nous y arrivons rapidement et nous attendons une dizaine de minutes à « Chitlom Pier » avant qu’un bateau qui va dans la direction où nous souhaitons aller ne passe. Le parcours semble être découpé en tronçons et nous devons quitter le bateau à la station suivante « Pratunam Pier ». Nous n’avons pas payé pour ce premier trajet entre seulement deux stations. Il n’y a aucune attente pour le deuxième bateau qui nous conduit contre la somme de 14 Bahts jusqu’au terminus « Panfa Leelard Pier » qui est environ 300 mètres du « Golden Mount ».

L’entrée au Golden Mount coûte 100 Bahts pour les foreigners (étrangers). Ce temple n’a rien d’extraordinaire. Le monument principal est un grand Stupa qui a surtout pour les non Bouddhistes l’avantage d’offrir un joli point de vue sur les alentours.

La Wat Pho est proche du Golden Mount et nous y allons à pied. Ce temple est plus étendu et beaucoup plus riche en statues et beaux bâtiments que le Golden Mount. Un de bâtiment abrite un grand Bouddha couché qui mesure 45 mètres et longueur et 15 mètres de hauteur et dont les pieds sont incrustés de nacre. L’entrée sur ce site coûte 200 Bahts pour les étrangers.

Le Wat Pho est proche du fleuve Chao Phraya qu’il faut traverser pour aller au Wat Arun. Il est presque midi lorsque nous arrivons au port d’embarquement du bateau qui traverse le fleuve. Nous déjeunons dans un petit restaurant avec vue sur le fleuve et sur l’embarcadère. Nous montons ensuite sur le bateau qui nous fait traverser le fleuve contre la somme de 5 Bahts.

Le site du Wat Arun regroupe quelques petits temples et un grand Stupa sur lequel on ne peut hélas monter que jusqu’au premier niveau qui n’est pas suffisamment haut pour donner une vue intéressante sur la ville de Bangkok. Il me semble que l’on pouvait monter deux niveaux plus haut lors de mes précédentes visites (2011, 2013 et 2017) mais les escaliers étaient très raides. Ces niveaux ont peut-être été fermés pour des raisons de sécurité.

Après la visite du Wat Arun nous traversons à nouveau le Chao Phraya avec le bateau pour visiter le marché aux fleurs qui est à un peu plus d’un kilomètre de marche.

Après la visite du marché aux fleurs nous revenons à pied vers le Golden Mount puis le « bateau bus » pour faire le chemin inverse à celui parcouru ce matin et revenir à l’hôtel et nous reposer un peu après cette journée de visite que nous a plus fatigués qu’une bonne journée de vélo. Nous faisons quelques courses avant de revenir à l’hôtel.

Mes coéquipiers ressortent le soir vers 18h30 pour diner en ville. J’ai acheté de quoi faire mon diner (avocat, fruits, pancake) avant de revenir à l’hôtel et je reste au calme dans la chambre avec pour une fois un repas sans riz ni nouilles.

J85 - Vendredi 31 mars 2023 - Bangkok – Quartier chinois – alentours palais royal – marché aux amulettes – Recherche et achats cartons pour les vélos

Distance parcourue : 17,10 Km - Moyenne : 11,15 Km/h

Dénivelé montant : 18 m - Pente montante Maxi : 4 %

Dénivelé descendant : 18 m - Pente descendante Maxi : 4 %

Altitude départ : 14 m - Altitude arrivée : 14 m - Altitude Maxi : 22 m

Heure de réveil : 7h00 - Heure de départ : 9h00 - Heure d'arrivée : 17h30

Hôtel : P2 Boutique Hôtel - 1091/213-216 ซอย เพชรบุรี 33 ถนน เพชรบุรีตัดใหม่ Makkasan, Ratchathewi, Bangkok 10400 – grande chambre avec deux lits simples au troisième étage avec ascenseur – grande baie vitrée qui donne sur un parking – Climatisation – douche chaude – bouilloire – réfrigérateur – bureau + table et deux chaises – télévision écran plat – wifi – Vélo sous une caméra sur un trottoir surélevé devant l’hôtel – 784 Bahts la chambre pour deux personnes (réservation et paiement à l’avance sur Agoda).

Nous n’avons pas de programme précis pour les visites d’aujourd’hui mais notre premier objectif est de chercher des magasins de vélos qui vendent des cartons. J’ai effectué des recherches sur Google hier soir. Il y plusieurs magasins de vélos sur « Luang Road ». Cette rue est à moins de 5 kilomètres de l’hôtel où nous logeons et elle est sur notre chemin si nous visitons le quartier chinois, les alentours du palais royal (personne n’a l’intention de payer l’entrée) et le marché aux amulettes. J’ai aussi fait une trace aller et retour entre l’hôtel et les magasins de vélos de « Luang Road ». Nous discutons de cela ce matin vers 8h30. Jean-Claude voulait aller voir au magasin Décathlon mais il viendra avec nous sur « Luang Road ».

Nous quittons donc l’hôtel vers 9 heures à vélo. La circulation est assez fluide et nous ne nous sentons pas plus en danger sur nos vélos que dans n’importe quelle autre ville. Nous arrivons rapidement à « Luang Road ». Il est peut-être un peu tôt et tous les magasins ne sont pas ouverts. Le premier à qui nous demandons n’a pas de cartons mais il nous dit d’aller un peu plus loin dans une rue sur la gauche. Jean-Claude ne s’est pas arrêté et à ce magasin mais à un autre un peu plus loin qui a un vélo « Orbea » et un carton à coté sur le trottoir.

Je n’interviens pas car le carton qui est visible me semble être un peu petit et il y a d’autres magasins dans la rue. Jacques et Jean-Claude demandent cependant quatre cartons aux vendeurs du magasin qui dit qu’ils sont dans un dépôt à côté et il va les chercher. Il revient avec 3 cartons dont deux de dimensions identiques (141 x 22 x 76 cm) à celui qui est sur le trottoir et un troisième un peu plus grand dont les dimensions (147 x 22 x 80) sont les mêmes que celui dans lequel j’avais emballé mon vélo pour le voyage aller.

Jackie qui a avec Jean-Claude un vélo un peu plus grand que le mien (taille M au lieu de S et roues de 28 pouces au lieu de 26 pouces) se réserve sans autre concertation ce carton. Il reste donc les plus petits et j’en pose un à coté de mon vélo. C’est un peu juste mais cela pourrait convenir. J’ai apporté les outils nécessaires pour la mise en carton du vélo et je commence le démontage. Ce n’est pas très compliqué ni long car il suffit de démonter la roue avant, les pédales et le guidon. Lorsque ceci est fait le vélo ne rentre pas dans le carton avec le porte bagage avant. Je pense qu’il pourrait entrer en forçant mais la dame âgée qui semble diriger le magasin ne veut pas que j’abime le carton. Le magasin vend les cartons 200 Bahts, ce qui est assez cher car le prix habituel est plutôt de 100 Bahts, mais nous ne les avons pas encore payés et puisque le carton dans lequel j’essaie de mettre mon vélo est encore la propriété du magasin je n’insiste et je démonte le porte bagage avant. Le vélo entre sans problème mais avec la roue avant sur le coté il est un peu bombé. Il manque aussi environ 2 centimètres en hauteur et une fois le carton fermé il sera aussi un peu déformé par le porte bagage arrière. Je mets habituellement la sacoche de guidon dans le carton de vélo pour qu’elle soit protégée et il sera peut-être difficile de la faire rentrer dans ce carton. Ce n’est pas un gros problème car avec Turkish Airlines je peux enregistrer plusieurs bagages dans la limite des 30 kilogrammes de franchise de bagage.

Jackie et Jean-Claude ont aussi regarder si le grand carton convient pour leurs vélos en prenant juste quelques mesures. En enlevant le porte bagage avant cela devrait aussi aller. Jacques pense que son vélo, qui est le plus petit des quatre, entre dans le carton mais il ne fait aucune vérification sérieuse. Il manque encore un grand carton mais le vendeur dit en avoir un stock et il va le chercher. Il revient avec un carton qui des dimensions intermédiaires (145 x 22 x 77,5 cm). Les dimensions ne sont pas parfaites mais nous avons nos quatre cartons, Jackie a déjà marqué son nom sur le carton le plus grand bien qu’elle parle d’aller en chercher un carton de dimensions plus adapté à Décathlon. Je peux me débrouiller avec le petit carton mais je n’apprécie pas cette façon d’imposer ses choix aux autres avec le meilleur pour soi-même. Ce n’est pas nouveau car cela a été ainsi durant tout le voyage. Ma remarque n’est pas appréciée et après avoir réservé, payé les cartons et dit au vendeur que nous reviendrons les chercher avant 17 heures (heure de fermeture du magasin) Jackie et Jean-Claude partent de leur côté et Jacques et moi du notre.

Nous commençons par une visite du quartier chinois qui est grand et très encombré. Nous y déjeunons avant de continuer en direction du palais royal que nous nous contentons de voir de l’extérieur. Le marché aux amulettes n’est pas très loin du palais royal et nous y faisons une petite visite. Comme pour les commerces du quartier chinois il y a beaucoup de vendeurs mais les clients sont ici beaucoup plus rares.

Il est presque 16 heures lorsque nous quittons le marché aux amulettes et nous prenons la direction de « Luang Road » pour récupérer nos cartons. En nous voyant arriver le vendeur va chercher les quatre cartons qu’il a rangé à l’arrière de sa boutique et il les sort dans la rue. Jackie et Jean-Claude n’ont pas pris les leurs mais je prends un des plus petits puisqu’ils se sont réservés les autres.

Pendant que je commence à « plier » mon carton Jacques appelle Jean-Claude pour savoir s’il a prévu de récupérer ses cartons. Jean-Claude est allé à Décathlon et il y a trouvé un carton plus grand qui convient pour son vélo. Il laisse donc le plus petit des deux grands cartons et Jacques, bien que son vélo soit le plus petit des quatre, se l’attribue immédiatement.

Je suis habitué à ce type de comportement avec un groupe majoritaire et un intrus mais je fais quand même remarquer à Jacques qu’il me faisait la morale tout à l’heure au moment où j’ai fait la remarque à Jackie en me disant qu’il était normal que ceux qui ont des vélos plus grands prennent les cartons les plus grands. Il avait alors totalement raison et ma remarque à Jackie ne concernait que la forme car sur le fond je ne pouvais que valider l’attribution des plus grands cartons à ceux qui ont les plus grands vélos. Je proteste cette fois-ci encore uniquement contre la façon de faire et pas pour les quelques centimètres en plus ou en moins du carton.

Jacques pense que nous ne pouvons pas transporter deux cartons sur nos vélos et il demande à Jean-Claude de venir chercher celui dont il a besoin. Nous plions nos cartons nous les attachons sur les vélos. Nous attendons ensuite un log moment et Jean-Claude mais Jean-Claude n’arrive pas. Il faut environ 20 minutes pour faire le trajet entre l’hôtel et le magasin de vélos où nous sommes. Nous avons passé environ 20 minutes pour préparer, plier et attacher les cartons et nous attendons depuis plus de 30 minutes.

Jacques a appelé plusieurs fois Jean-Claude mais il ne répond pas. Je pense qu’il est inutile d’attendre plus et aussi qu’il n’y a pas plus de difficulté à transporter deux cartons qu’un seul sur le sur le porte bagages puisque le problème est la largeur et qu’un deuxième carton sur le premier ne change rien à cette dimension. Nous avons déjà enroulé le carton réservé par Jean-Claude et je l’attache sur mon porte bagages par-dessus le mien. Jacques veut attendre encore un peu alors je pars sans lui car je préfère ne pas avoir à rouler de nuit en ville et sans éclairage.

Je mets juste 20 minutes pour faire le trajet jusqu’à l’hôtel malgré quelques embouteillages et la difficulté de se faufiler avec un chargement de 80 centimètres de largeur sur le porte bagage. Jacques arrive à l’hôtel environ 15 minutes après moi. Il a attendu Jean-Claude en vain avant de comprendre qu’il fallait rentrer avant la nuit mais entretemps il a vidé la batterie de son téléphone et il a dû rentrer sans GPS et juste avec en mémoire le trajet de ce matin. Ce n’est pas chose facile dans une ville inconnue et il aurait pu se perdre mais il s’en est très bien tiré et pour faire le trajet il a mis seulement cinq minutes de plus que moi qui bénéficiais de l’assistance du GPS.

Lorsque nous sommes ressortis de l’hôtel pour dîner vers 19 heures nous avons croisé Jean-Claude qui arrivait à vélo. Après être parti de l’hôtel pour récupérer son carton il s’est aussi trouvé en panne de batterie. Il s‘est arrêté pour la faire recharger mais il était ensuite trop tard pour aller jusqu’au magasin de vélo qui fermait à 17 heures. Il s’est encore trouvé en panne de batterie sur le chemin du retour vers l’hôtel et il a eu moins de chance ou moins le sens de l’orientation que Jacques et il mis beaucoup de temps avant de trouver l’hôtel. La journée a difficile pour lui et consacrée entièrement à la recherche de cartons. Il aurait cependant très bien pu s’éviter le trajet jusqu’à Décathlon puisqu’avant dix heures nous avions suffisamment de cartons de tailles suffisantes et pour emballer les vélos. Passer presque une journée entière pour éviter le démontage d’un porte-bagages n’était peut-être pas la meilleure option mais c’est le choix qu’il a fait.

J86 - Samedi 01 avril 2023 - Bangkok Chatusack Market

Distance parcourue : 16,16 Km - Moyenne : 13,33 Km/h

Dénivelé montant : 5 m - Pente montante Maxi : 2 %

Dénivelé descendant : 5 m - Pente descendante Maxi : 2 %

Altitude départ : 14 m - Altitude arrivée : 14 m - Altitude Maxi : 15 m

Heure de réveil : 7h30 - Heure de départ : 9h00 - Heure d'arrivée : 16h00

Hôtel : P2 Boutique Hôtel - 1091/213-216 ซอย เพชรบุรี 33 ถนน เพชรบุรีตัดใหม่ Makkasan, Ratchathewi, Bangkok 10400 – grande chambre avec deux lits simples au troisième étage avec ascenseur – grande baie vitrée qui donne sur un parking – Climatisation – douche chaude – bouilloire – réfrigérateur – bureau + table et deux chaises – télévision écran plat – wifi – Vélo sous une caméra sur un trottoir surélevé devant l’hôtel – 784 Bahts la chambre pour deux personnes (réservation et paiement à l’avance sur Agoda).

Comme hier nous n’avons pas d’objectif de visite précis pour aujourd’hui et nous n’avons pas prévu d’heure de réveille non plus. Je me suis réveillé vers 5 heures cette nuit et comme je tardais à me rendormir j’ai passé environ une heure sur mon pour essayer de trouver la cause de sa lenteur mais je ne trouve rien mais le sommeil revient et je me lève finalement à 7h30.

Nous nous prenons notre temps pour prendre le petit-déjeuner dans la chambre et décider de ce que nous allons visiter aujourd’hui. Notre choix se fixe sur le marché de Chatuchack mais nous hésitons sur le moyen d’y aller qui peut être transport en commun ou vélo. Les deux conviennent mais nous optons finalement pour le vélo qui est la solution la plus souple et avec le moins de marche à pied.

Jean-Claude et Jackie ne viennent pas avec nous ce matin et Jacques et moi quittons l’hôtel vers 10 heures. La distance entre l’hôtel et le marché est d’environ 8 kilomètres. Le parcours est plat et les routes que nous empruntons ne sont pas très fréquentées et assez bien adaptées aux vélos. Nous arrivons à proximité du marché vers 10h45 et le temps de trouver un stationnement pour les vélos proche d’une entrée et pas trop isolé et il est déjà 11 heures lorsque nous entrons sur le marché.

Ce marché est immense et il est difficile de s’y repérer et quasiment impossible de tout voir. Nous circulons donc un peu au hasard dans les allées parfois étroites. Certaines parties sont un peu fraiches particulièrement celles où se trouvent les plantes et les animaux mais d’autres sont très chaudes malgré l’ombre des bâches. A l’intérieur de l’enceinte du marché il y aussi un grand bâtiment type galerie marchande qui est climatisé et où l’on retrouve toutes sortes de commerces comme sur le marché extérieur. Nous y flânons un moment car la température est ici plus agréable qu’à l’extérieur. Nous déjeunons aussi dans un restaurant dans cette galerie marchande.

La marche et le piétinement dans les allées sont assez fatiguant et nous avons vu l’essentiel de ce marché. Nous le quittons vers 15h15 et rentrons à l’hôtel en empruntant les mêmes routes que pour le trajet aller. Nous arrivons à l’hôtel vers 16 heures et cela nous permet de commencer à préparer nos bagages pour le trajet retour qui s’approche. Nous n’avons plus que demain pour continuer nos visites de Bangkok.

J87 - Dimanche 02 avril 2023 - Bangkok visite du parc Lumphini – balade en bateau bus sur le Chao Phraya

Distance parcourue : 39,22 Km - Moyenne : 11,81 Km/h

Dénivelé montant : 16 m - Pente montante Maxi : 2 %

Dénivelé descendant : 16 m - Pente descendante Maxi : 2 %

Altitude départ : 14 m - Altitude arrivée : 14 m - Altitude Maxi : 15 m

Heure de réveil : 7h30 - Heure de départ : 9h45 - Heure d'arrivée : 17h30

Hôtel : P2 Boutique Hôtel - 1091/213-216 ซอย เพชรบุรี 33 ถนน เพชรบุรีตัดใหม่ Makkasan, Ratchathewi, Bangkok 10400 – grande chambre avec deux lits simples au troisième étage avec ascenseur – grande baie vitrée qui donne sur un parking – Climatisation – douche chaude – bouilloire – réfrigérateur – bureau + table et deux chaises – télévision écran plat – wifi – Vélo sous une caméra sur un trottoir surélevé devant l’hôtel – 784 Bahts la chambre pour deux personnes (réservation et paiement à l’avance sur Agoda).

Comme pour les jours précédents nous n’avons pas de programme de visite précis pour aujourd’hui et nous décidons lorsque nous sommes prêts vers 9h30 d’aller d’abord faire une visite du parc Lumphini. Ce parc n’est qu’à environ 2 kilomètres de l’hôtel où nous logeons et une petite balade dans la verdure nous changera un peu du béton et de la circulation qui est notre quotidien depuis que nous sommes arrivés à Bangkok.

Nous y arrivons rapidement et puisqu’il est possible de circuler à vélo dans ce parc nous en faisons le tour sans descendre de nos montures. C’est un joli parc calme où les familles se baladent et les sportifs courent ou font du patin à roulette ou du vélo. Les plus anciens ont souvent des activités plus calmes avec des gestes précis mais très lents. Il y a des petits canaux et un lac avec des pédalos dans le parc.

Après le parc nous prenons la direction du Chao Phraya qui est un grand fleuve qui traverse Bangkok. Nous avons l’intention de prendre un des bateaux bus qui naviguent sur ce fleuve sans but précis en revenant ensuite en sens inverse jusqu’au point de départ. Nous avons pris le chemin le plus court entre le parc Lumphini et le Chao Phraya et nous avons beaucoup plus au sur que la station la plus au sud des bateaux bus. Il faut donc remonter vers le nord mais sur cette partie du fleuve il n’y a pas de route continue qui le longe de près. Après quelques hésitations et tensions notre groupe se divise encore en deux. Jackie et Jean-Claude et Jacques et moi. Jacques le moi nous nous dirigeons vers la station de bateau bus la plus au sud « Wat Rajsingkorn ».

Nous nous arrêtons un peu avant dans un grand centre commercial « asiatique the river front ». Il y a beaucoup de magasins pour les enfants mais aussi des restaurants et deux quais avec des bateaux. Les bateaux qui partent de « pier1 » ont des drapeaux rouges et nous n’avons aucune information en ce qui concerne ces bateaux. Les informations que nous avons trouvées parlent d’autres couleurs de drapeaux. Les drapeaux « orange », ce sont des bateaux qui s’arrêtent à toutes les stations et dont le prix est de 16 bahts indépendamment de la distance (c’était 15 Bahts en 2017). Les bateaux avec un drapeau orange remontent le fleuve loin vers le nord jusqu’à Nonthaburi. Les drapeaux bleus, ce sont des bateaux de touristes qui sont un peu plus cher et un peu plus confortables et qui s’arrêtent aux ports qui ont un intérêt pour les touristes. Les drapeaux violets, ce sont des bateaux plus confortables et plus rapides qui s’arrêtent moins souvent que les drapeaux oranges.

Nous déjeunons dans un petit restaurant dans le complexe « Asiatique » et ensuite nous reprenons les vélos pour aller au pier « Wat Rajsingkorn » qui est très proche. Nous ne trouvons qu’un panneau en travers du chemin qui y conduit. Ce panneau indique que ce port est fermé pour travaux entre le premier avril (hier donc et le 31 mai). Nous poussons jusqu’au port suivant «Wat Worachanyawas » qui n’est qu’à environ 700 mètres. Il y a deux petits chemins qui conduisent vers le Chao Phraya et nous demandons à des dames qui tiennent un commerce. Elles nous indiquent par signes que ce port est fermé et ensuite avec le traducteur Google « le port était en mauvais état alors ils l’ont fermé ». Le port précédent que nous avons trouvé fermé n’est qu’à quelques centaines de mètres de chez elles mais elles ne savent pas qu’il est fermé et elles nous disent d’y aller. Nous leur expliquons qu’il est aussi fermé et que nous allons donc au port suivant « Sathon » qui est à un peu plus d’un kilomètre.

Celui-ci est ouvert et c’est maintenant le terminus sud pour les lignes oranges, et violettes. Il y a une billetterie avant le bateau et nous achetons nos billets 16 Bahts par personne. Le bateau arrive rapidement et nous montons à bord. Il y avait beaucoup de monde dans la « salle » d’attente mais il y a assez de places assises sur le bateau. Il ne reste cependant que peu de sièges libres et certains de ceux qui monteront sur le bateau aux arrêts suivants devront rester debout. Il y a quelques sites touristiques au bord ou à proximité du Chao Phraya. La balade en bateau est donc un bon complément à la visite des sites et elle permet d’voir une vue lointaine plus dégagée que depuis la rue. Nous passons à proximité du What Pho mais ce temple n’est pas sur les rives du fleuve et on ne voit bien que les toits. Le Wat Arun et le palais royal sont plus visibles depuis le fleuve. Plus loin le bateau passe sous le « Rama VIII Bridge » qui est un magnifique pont suspendu. Il est un peu tard et il faut tenir compte du temps de navigation pour faire le parcours inverse jusqu’aux vélos puis ensuite le trajet vélo jusqu’à l’hôtel. Nous n’allons donc pas jusqu’à « Nonthaburi » (terminus) mais quittons le bateau à « Kiak Kai ». Il y a un petit temple à cet arrêt et juste à côté il y le complexe « parliament ». C’est un bâtiment neuf qui est le parlement de Thaïlande. C’est après le Pentagone (600 000 mètres carrés utilisables) le plus grand parlement du monde avec 424 000 mètres carrés utilisables. Il y un temple à l’intérieur du site mais je ne sais pas s’il est visitable et nous n’en trouvons pas l’entrée.

Nous retournons ensuite au port et nous nous installons pour attendre. Le premier bateau qui arrive et qui va dans le sens où nous allons a un drapeau violet. C’est un bateau qui va plus vite et qui a une cabine fermée. Le prix du billet est inscrit en gros sur la coque. C’est 20 Bahts et nous avons vu sur un plan qui était dans la zone d’attente que ces bateaux vont aussi jusqu’à « Sathon ». Nous demandons confirmation avant de monter sur le bateau. Il va bien jusqu’au terminus « Sathon ». Nous payons nos billets dans le bateau et nous nous installons confortablement dans la cabine climatisée. Il y a une bonne centaine de sièges et dix fois moins de passagers. Nous pouvons donc nous déplacer facilement afin de voir la rive la plus intéressante. Ce bateau ne s’arrête pas à tous les ports et il va peut-être aussi un peu plus vite. Le retour est donc plus rapide que l’aller.

Nous reprenons nos vélos et nous prenons le chemin du retour à l’hôtel en faisant un crochet par le Bouddha d’or. Je ne connaissait pas ce temple et c’est en faisant la balade en bateau que je l’ai vu et que j’ai recherché des informations à son sujet. C’est un temple (Wat Traimit) assez banal et sans gros intérêt si ce n’est celui de contenir un Bouddha en or massif qui est la statue en or la plus importante du monde. Cette statue a aussi une histoire originale. Au début des années 1930 des travaux d’aménagement des berges du fleuve ont nécessité la destruction d’un vieux temple abandonné. Ce temple contenait une statue de Bouddha en stuc et en assez mauvais état qui fut transférée au Wat Traimit. Ce temple n’avait pas de bâtiment capable de la recevoir et la statue resta 20 ans dehors sous un simple toit de tôles.

Le bâtiment destiné à la recevoir fut terminé en 1955. Une grue devait la déplacer mais une élingue céda et la statue tomba dans la boue. Ceci fut vu comme un mauvais présage et la statue se trouva pour le reste de la journée abandonnée sur le terrain dans la boue. Un gros orage se déchaina toute la nuit et au petit matin le supérieur du temple vint évaluer les dégâts. Il commença à essayer de laver la statue mais il s’aperçu rapidement que le stuc s’était fendu. Après plus d’investigation on s’aperçut que sous le stuc la statue était en or massif. Personne ne connait l’histoire exacte de cette statue mais l’hypothèse la plus crédible est que cette statue provienne du site d’Ayutthaya. Elle aurait été dissimulée sous une couche de plâtre pour que la sous traire à la convoitise de Birmans qui assiégeaient la ville.

En chemin nous retrouvons Jackie et Jean-Claude qui ont fait sensiblement le même parcours que nous mais sur d’autres bateaux. Après avoir acheté quelques fruits nous continuons ensemble vers le Bouddha d’or. En faisant l’itinéraire un peu trop rapidement j’ai pointé un temple qui n’était pas celui du Bouddha d’or. Nous le dépassons donc d’environ 1,5 kilomètre et nous faisons la même distance pour y revenir. Nous arrivons devant le temple quelques minutes après 17 heures et comme il ferme à 17 heures nous ne pouvons pas voir le Bouddha d’or. Il ne reste donc qu’à continuer notre route jusqu’à l’hôtel et à renoncer cette visite ou à la remettre au programme d’une prochaine visite de la Thaïlande.

Nous nous allons passer notre dernière nuit à Bangkok et demain soir un avion nous ramènera chez nous en France. Le voyage se termine donc ce soir car la journée de demain sera consacrée au trajet jusqu’à l’aéroport et à l’emballage des vélos et autres bagages.

J88A - Lundi 03 avril 2023 - Bangkok hôtel – Bangkok aéroport

Distance parcourue : 35,90 Km - Moyenne : 14,49 Km/h

Dénivelé montant : 62 m - Pente montante Maxi : 4 %

Dénivelé descendant : 74 m - Pente descendante Maxi : 4 %

Altitude départ : 14 m - Altitude arrivée : 2 m - Altitude Maxi : 46 m

Heure de réveil : 8h00 - Heure de départ : 11h05 - Heure d'arrivée : 14h20

Nous avons toute la journée pour aller à l’aéroport et faire nos bagages et nous n’allons pas pouvoir dormir avant au mieux 1 heure du matin. Il aurait été bon de se lever un peu tard ce qui aurait aussi eu l’avantage de nous préparer un peu à l’heure de France. Cependant Jacques se réveille tôt vers 7 heures et il se racle régulièrement très fort la gorge. Je suis donc réveillé en même temps que lui mais j’essaie de me rendormir. Je n’y arrive guère et je me lève à 8 heures.

Après le petit déjeuner dans la chambre je termine mes bagages et je rejoins Jacques vers 10 heures à la réception. Il a déjà installé ses siens sur son vélo. Je fais de même et je vais faire un petit tour d’essai avec le chargement complet. Le carton est un peu trop près de mes fesses. Je modifie le sanglage et le deuxième essai est satisfaisant.

Jackie et Jean-Claude ont commencé le chargement de leurs vélos peu après moi et nous sommes tous prêts pour le départ vers 11 heures.

Nous avons convenu de rouler doucement et de s’attendre. Tout va bien au début. Je pars le premier et je surveille mes rétroviseurs pour ralentir ou m’arrêter lorsque je vois que quelqu’un ne suit pas. Nous arrivons ensuite dans des embouteillages et je ne cherche pas à me faufiler car c’est le plus sûr moyen de se retrouver séparé. Après environ 5 minutes Jackie me double en se faufilant entre les voitures. Jean-Claude et Jacques la suivent. Je continue comme avant et ils mes distances d’autant plus vite que je dois attendre à deux faux rouges qu’ils ont probablement passé au vert. Personne n’attend et je constate une fois de plus que les consignes d’attendre les autres ne concernent que moi lorsque je suis devant.

Je ne suis pas certain que tous savent où aller au prochain carrefour. Nous en avons d’ailleurs passé deux mais comme il fallait continuer tout droit tout va bien pour l’instant. Environ deux kilomètres plus loin le groupe s’est arrêté pour m’attendre. Il est trop tard car, puisque les consignes ne doivent être respectées que par moi, j’ai pris la décision de faire à partir de maintenant comme si j’étais seul. S’ils ne connaissent pas l’itinéraire il fallait y réfléchir avant d’essayer de distancer celui qui les guides. Ils ont par ailleurs tous des GPS et les applications adaptées aux calculs d’itinéraires. Je prends donc mon allure normale et je les distances rapidement. Par chance pour eux je suis arrêté par un feu rouge dont le décompteur commence à 120 secondes. Il me rejoigne donc jusqu’à ce que le feu passe au vert. Je reprends mon rythme un peu soutenu et je les distances à nouveau. Je ne les reverrai pas avant l’enregistrement à l’aéroport. Ils mes disent être arrivés environ 40 minutes après moi. Je pense avoir mis plus de temps pour emballer le vélo et les sacoches et j’aurai dû les voir arriver. Ils sont peut-être arrivés par l’autre coté et arrêtés avant de me voir.

Je fais une petite erreur de parcours en arrivant vers l’aéroport et en voulant tester un passage qui n’existe pas dans un endroit que je connais pourtant bien puisque c’est ici que nous avons logé 3 nuits en 2013. Rien de grave et cela me permet de déjeuner et de prendre un repas à emporter pour le soir.

Une fois passer un gros enjambeur calme et peu fréquenté le parcours vers l’aéroport pour les deux roues, la plupart des voitures empruntent une autoroute interdite aux vélos, et très calme.

Je m’installe dans un endroit calme devant l’aéroport pour emballer vélo et sacoches. Je rentre ensuite dans l’aéroport et je me trouve rapidement en face de toilettes pour femmes avec une toilette prévu pour changer les bébés qui a une grande porte par laquelle je peux rentrer le chariot avec mes bagages. Deux femmes me font remarquer que ce sont les toilettes pour femmes mais je fais comme si je n’avais pas entendu. Je me change rapidement et je ressors un peu plus propre et en pantalon et chaussures de tennis prêt pour le voyage de retour.

Le niveau départ est au quatrième étage mais il y a de grands ascenseurs et monter les gros bagages ne pose pas de problème. Je trouve rapidement les guichets d’enregistrement de Turkish Airlines « Row N » mais l’enregistrement n’a pas encore commencé. Il y a quelques postes de recharges très mal placés et je m’installe debout devant l’un d’eux pour mettre à jour le site.

L’enregistrement ouvre vers 19 heures. Je suis parmi les premiers dans la file mais je tombe sur un guichet avec une personne en formation qui doit aller chercher sa supérieure pour enregistrer les dimensions du carton de vélo.

Tout est rapide ensuite. Il n’y pas de file d’attente aux contrôles de sécurité ni à l’immigration. Il ne reste plus qu’à attendre le décollage qui est à 22h55 avec embarquement une heure avant.

Thaïlande – les chiffres

Vélo

1 986,53 kilomètres en vélo

Cumul de dénivelé montant = 6 897 mètres

Cumul de dénivelé descendant = 6 915 mètres.

Nombres de nuits en Thaïlande = 34

Dépenses totales

Dépenses totales Thaïlande = 22 796,66 Bahts (638,04 Euros)

Dépenses totales Thaïlande par jour = 670,49 Bahts (18,77 Euros)

Dont dépenses indispensables (nourriture et logement)

Dépenses Thaïlande uniquement nourriture et logement = 19 201,66 Bahts (537,42 Euros)

Dépenses Thaïlande uniquement nourriture et logement par jour = 564,75 Bahts (15,81 Euros)

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