J54 - Mardi 28 février 2023 – Kangar(Malaisie) – Satun(Thaïlande)
Distance parcourue : 67,82 Km - Moyenne : 16,36 Km/h
Dénivelé montant : 385 m - Pente montante Maxi : 12 %
Dénivelé descendant : 373 m - Pente descendante Maxi : 12 %
Altitude départ : 8 m - Altitude arrivée : 20 m - Altitude Maxi : 307 m
Heure de réveil : 7h20 - Heure de départ : 8h30 - Heure d'arrivée : 14h30 (heure Malaisie) et 15h30 (heure Thaïlande)
Hôtel : Royyan Resort - P3F9+C7 Chalung, Mueang Satun, Province de Satun – grande chambre avec un grand lit double dans un petit bungalows (deux chambres par Bungalows) – Climatisation – eau chaude – wifi dans la chambre (bon signal et bon débit) – Piscine – vélo à l’abri sur le côté du bungalows – 750 Bahts la chambre pour deux personnes.
Jacques et moi nous nous réveillons un peu tard ce matin vers 7h20. Nous faisons notre routine habituelle qui consiste en général à manger quelques fruits et remettre les affaires dans les sacoches. Tous ceci fait j’allume mon téléphone et j’y trouve un message de Jean-Claude. Jackie et lui ont pris la route plus tôt que d’habitude pour se mettre en avance car il y a un petit col un peu raide aujourd’hui dot le sommet (307 mètres d’altitude seulement est vers le kilomètre 30. Nous allons aussi avancer nos montres d’une heure aujourd’hui car la Thaïlande n’est pas à la même heure que la Malaisie. A partir de ce soir nous aurons donc la nuit vers 18h30 au lieu de 19h30 en Malaisie. Le parcours du jour n’est cependant pas long et il n’y aura pas d’autres difficultés que les 3 ou 4 kilomètres pour passer le col. Il y a cependant eu un peu de tension hier soir pour un motif qui m’échappe totalement et prendre un peu de distance pour la journée ou plus est probablement la meilleure chose à faire pour que les tensions s’apaisent.
Jacques et moi sommes à la réception de l’hôtel vers 8 heures. Ce serait une bonne heure pour partir avec des chances d’arriver vers midi à la frontière. Un petit contretemps nous en empêchera. Je découvre que mon vélo qui est rester avec les autres en bas de l’escalier à la roue avant complètement à plat. Je l’ai regonflée hier à la station-service après avoir réparé la crevaisons de la roue arrière de Jacques. Il va donc falloir prendre le temps nécessaire ce matin encore pour réparer la crevaison. Rien d’anormal n’apparait à l’inspection extérieur du pneu. Il y a juste une très petite épine qui n’est pas assez longue pour avoir pu traverser le pneu. Je marque quand même l’emplacement et je commence à défaire le pneu sur une petite partie pour voir si la fuite est ici. Ce n’est pas le cas et je démonte la roue pour extraire la chambre à air et mieux inspecter l’intérieur du pneu. Je ne trouve rien à l’intérieur du pneu et le jet d’air de la fuite n’est pas détectable. Nous avons rendu la clé de la chambre et elle est en cours de nettoyage. Il y a une cuisine derrière la réception et j’y trouve un seau d’eau dans lequel je trempe la chambre à air. Il y a un petit trou en face de la valve mais rien qui dépasse à l’intérieur du pneu ni rien de visible à l’extérieur. Je mets une rustine sur le trou et après une séance de pompage le vélo est prêt à repartir.
Nous partons de l’hôtel vers 8h30 pour quelques centaines de mètres jusqu’au premier restaurant où nous prenons le petit déjeuner avec une omelette oignons et une boisson chaude.
Comme prévu le parcours est plat et roulant jusqu’au kilomètre 27 environ. Je fais un arrêt au kilomètre 20 environ pour attendre Jacques à une intersection où nous devons bifurquer à gauche car il continue souvent tout droit sans se poser de questions. Il y a une petite échoppe qui vend des boissons et des friandises. Je demande le prix de la boisson (3 Ringgits les grand verre) et d’une friandise (espèce de flanc avec de la noix de coco qui est à 4 Ringgits). Le jeune homme très maigre et très souriant me sert mais il refuse catégoriquement que je paie mes achats. C’est gentil de sa part mais aussi gênant pour moi-même si la somme est modique (environ 1,50 Euro). Je n’ai pas trop d’autre choix qu’accepter et remercier le vendeur pour son geste.
Jacques est passé entre temps et il est maintenant devant moi. Je fais aussi un arrêt photo au moment où je le rejoignais. L’arrêt photo est un peu long et j’en profite pour remettre mes sacoches arrière dans le bon sens car dans la précipitation de ce matin je les ai mises à l’envers et je les touche parfois avec le talon.
Je reprends la route à une vitesse soutenue. Il y a de longues lignes droites et je ne vois pas Jacques devant. Je passe deux intersections à angle droit dont une où un panneau indique « Thailand ». La montée en pente douce commence juste après. Je passe environ 500 mètres à 4% environ et j’entends mon téléphone qui sonne. C’est Jacques qui m’appelle. Il me dit qu’il est sur la trace à « Kaki Bukit ». La trace passe sur la gauche de Kaki Bukit et je pense qu’il a filé tout droit à une intersection (peut-être qu’il a flairé l’odeur d’une bière) et s’est retrouvé au centre du village. Cette erreur n’est pas grave car un route part aussi de kaki Bukit vers la Thaïlande sans rallonger beaucoup le parcours. Je l’attends donc à l’ombre et lorsque je veux le rappeler je n’ai plus de réseau. Nous ne pourrons donc plus nous joindre jusqu’à ce que nous ayons fait l’acquisition d’une carte SIM Thaïlandaise.
Il arrive rapidement et nous commençons ensemble la montée du col. Il part devant moi et son allure me convient au début. Lorsque nous arrivons dans les virages les plus raides il a des développements plus petits que moi (22/42 au lieu de 22/36 avec aussi des roues de 26 pouces) et je suis obligé de le dépasser pour ne pas « caller ». J’arrive environ 3 minutes avant lui au point de vue. Je suis déjà monté à ce point de vue en 2014. C’était gratuit et peu aménagé à l’époque mais maintenant c’est bien aménagé et il faut payer 5 Ringgits pour y aller. Je ne me suviens plus de ce que l’on voit de ce point de vue et 5 Ringgits ne font qu’un peu plus d’un Euro. Il me reste de Ringgits et je vais au point de vue. Jacques n’est pas intéressé et il continue jusqu’à la frontière. A ce point la montée est terminée (juste une cinquantaine de mètres de distance avec pente modérée) et in reste maintenant que la descente ou du plat.
Je monte au point de vue sur le vélo. C’est juste environ 200 ou 300 mètres d’une pente à 10 ou 12%. Le point de vue mérite le détour et les 5 Ringgits. J’y reste un moment et je repars vers la frontière.
J’y arrive rapidement. La sortie de Malaise ne prend qu’une minute ou deux. Il suffit de donner le passeport à l’officier d’immigration et de mettre les deux index sur le lecteur d’empreintes digitales pour obtenir le tampon de sortie. L’officier qui a déjà vu passer Jackie, Jean-Claude et Jacques et qui a aussi vu sur les passeports que nous étions tous français me demande si nous sommes ensemble. C’est une bonne déduction et je lui confirme que c’est bien le cas.
Je retrouve ensuite Jacques dans la file d’attente du poste d’entrée en Thaïlande qui est très proche de celui de sortie de Malaisie. Lorsque nous arrivons devant le guichet la femme qui est derrière du coté des lecteurs d’empreintes nous indique qu’il faut d’abord passer au « guichet 3 » où se fait un pré-tri ù la femme officier d’immigration distribue à chacun la fiche d’immigration qui est adaptée à sa nationalité afin qu’elle soit remplie. Rien n’a changé en Thaïlande et l’informatisation n’a pas supprimée la fiche papier. Les choses se sont même un peu compliquées car les fiches étaient auparavant disponibles sur une table et il suffisait d’en prendre une et de la remplir. Je ne sais pas si le contrôle du passeport avant de distribuer la fiche est propre à ce poste d’entrée ou s’il y a eu des changements dans les formalités d’entrée en Thaïlande. Pour nous français la fiche n’a pas changé et la remplir ne prend pas beaucoup de temps. Il faut tout répéter deux fois car une partie est à conserver dans le passeport et à remettre à l’immigration lors de la sortie du pays.
Le passage à l’immigration d’entrée est ensuite assez rapide car il n’y a que quatre ou cinq personnes devant nous. Il y une vérification biométrique plus sérieuse qu’au poste Malaisien. Pour les empreintes il faut d’abord mettre les quatre doigts de la mais droite puis les quatre doigts de la main gauche puis les deux pouces. Il faut ensuite regarder la caméra pour le contrôle des caractéristiques du visage. C’est quand même rapide (environ une ou deux minutes) et le passeport revient tamponné avec la date d’entrée et la date limite de sortie qui est pour nous le 13 avril. Les 30 jours d’exemption de visa donc bénéficient les Français (et d’autres nationalités) a en effet été étendue à 45 jours pour ceux qui entrent en Thaïlande entre le premier octobre 2022 et le 31 mars 2023. Nous avions un doute, qui a été levé par le passage deux jours avant nous de Claude et Jean-Pierre, car le texte ne précisait pas si la date limite du 31 mars 2023 était la date d’entrée ou de sortie.
Nous retrouvons Jackie et Jean-Claude attablés à un restaurant côté Thaïlandais. Ils avaient quelques Bahts pour payer leur repas. J’avais regardé avant sur Google maps et il indiquait un ATM côté Thaïlandais. Jackie dit qu’il n’y en a pas et les vendeuses du restaurant confirment qu’il n’y a plus d’ATM ici. Il faut aller à la ville qui est à trente kilomètres pour en trouver.
Jackie et Jean-Claude reprennent la route lorsque nous commençons de prendre notre déjeuner. Nous repartons environ 45 minutes plus tard. Le début du parcours est en descente et il est ensuite plat. C’est roulant et rapide jusqu’à notre destination finale. Je fais un arrêt dans une supérette pour acheter une bouteille d’eau mais Jacques continue sur sa lancée. Je le retrouve en ville avec Jackie et Jean-Claude. Ils essaient sans succès de retirer de l’argent à un ATM. J’essaierai lorsqu’ils se seront découragés mais puisque je ne peux rien faire je me renseigne auprès de jeunes vendeuses sur l’endroit où je peux acheter une carte SIM. Elles m’indiquent les supérettes « Locus » et elles disent qu’il y a aussi des magasins de téléphonie sur la route de Trang. C’est notre direction pour demain et le départ de la route est à quelques centaines de mètres de l’endroit où nous sommes.
Mes coéquipiers abandonnent l’ATM en disant qu’il ne fonctionne pas. J’essaie avec l’aide des souriantes vendeuses qui m’ont renseigné pour les cartes SIM et j’obtient sans problème la somme que je demande. Jackie et jacques retirent aussi de l’argent avec succès cette fois-ci. Jean-Claude est allé à un autre appareil où il a aussi obtenu ce qu’il voulait.
Nous repartons ensuite en direction de notre route de demain. Nous arrivons devant un « resort » avant d’être sur la route de Trang. Les chambres sont très grandes, propres et confortable. Le prix d’une chambre est de 750 Bahts. On devrait pouvoir trouver moins cher mais le rapport qualité/prix de ce « resort » est excellent. Il y une piscine et les chambres sont regroupées par deux dans des petits bâtiments isolés entre eux. Jackie et Jean-Claude sont partis à la recherche de carte SIM et nous ne pouvons pas les joindre. Nous attendons pour réserver et partons en direction de la route de Trang.
Il y a un magasin « Locus » et j’y achète une carte SIM « True Move » valide 30 jours avec des données illimitées en 4 et 5G. Il s’avèrera ensuite qu’elle ne fonctionne pas. Nous revenons au resort mais il n’y a plus qu’une chambre de libre. Après quelques discussions entre elles les réceptionnistes nous disent que la deuxième sera libre dans dix minutes. Nous réservons donc et nous installons dans ce confortable hôtel.
Le soir nous ressortons diner et je m’arrête dans une boutique de téléphonie pour essayer de faire fonctionner ma carte SIM. La vendeuse essaie tout ce qu’elle peut mais ne parvient pas à avoir Internet. Elle me prose de me vendre une autre carte SIM True Move pour encore 200 Bahts. Après discussion elle me la laisse à 100 Bahts. Ceci n’est pas vraiment satisfaisant car elle n’est en rien responsable du non-fonctionnement de la carte qui m’a été vendue par la superette Locus.
Nous dinons avec un bon Pad-Thai et je m’arrête au magasin Locus sur le chemin du retour. Après de longues discussions et plusieurs essaient du vendeur pour faire fonctionner la carte SIM défectueuse il consent à me la rembourser. Je vais ensuite en direction de la boutique de téléphonie qui m’a vendue une carte SIM qui fonctionne parfaitement pour lui payer le juste prix de la carte SIM (soit 100 Bahts de plus). La boutique est fermée et je ne pense pas qu’elle soit ouverte demain matin à l’heure où nous partirons.