J80 - Dimanche 26 mars 2023 - Kanchanaburi – Song Phi Nong
Distance parcourue : 69,76 Km - Moyenne : 18,63 Km/h
Dénivelé montant : 35 m - Pente montante Maxi : 2 %
Dénivelé descendant : 62 m - Pente descendante Maxi : 3 %
Altitude départ : 35 m - Altitude arrivée : 8 m - Altitude Maxi : 35 m
Heure de réveil : 6h15 - Heure de départ : 7h15 - Heure d'arrivée : 12h00
Hôtel : Klinsuk Resort - เลขที่ 33/4 Poohn-Waisaw Rd, Song Phi Nong, Song Phi Nong District, Suphan Buri 72110 – chambre avec un grand lit double de plein pied avec abri voiture couvert sur l’avant et deux fenêtres – climatisation – douche chaude – wifi – vélos sous l’abri devant la chambre – 500 Bahts la chambre pour deux personnes.
Depuis environ une semaine il fait très chaud les après midi avec des températures au soleil de 46 à 48 °C. Nous avons donc décidé hier soir de commencer le parcours vers 7 heures ce matin et les premiers à être réveillés doivent réveiller les autres. Je suis réveillé au son de la conversation entre Jackie et Jean-Claude. Jacques est encore couché mais il est déjà le nez dans son téléphone. Il est environ 6h15. Nous nous levons et nous préparons rapidement nos bagages puis nous rejoignons Jackie et Jean-Claude qui sont déjà attablés sur la très agréable terrasse avec vue sur le fleuve. Ils ont vu un gros Varan dans le fleuve hier après-midi et ils viennent d’en voir une autre. Ces animaux ne sont pas rares et nous en trouverons un qui tentait de traverser la route ce matin alors que nous étions sur une route qui longeait un canal d’irrigation. Nous faisons tous notre petit déjeuner avec la boisson chaude fournie par l’hôtel et les fruits et viennoiseries que nous avons dans nos provisions. Nous prenons le départ vers 7h15.
Sur le premier kilomètre le parcours en ville suit l’itinéraire d’hier mais en sens inverse. Nous prenons ensuite un peu plus au nord en suivant une trace préparée qui emprunte des petites routes jusqu’à Song Phi Nong qui est une petite ville avec quelques hébergements et qui se trouve sensiblement à égale distance de Kanchanaburi d’où nous partons ce matin et d’Ayuthaya qui est notre objectif pour demain.
Nous suivons la trace préparée sur les 50 premiers kilomètres. Il y a beaucoup d’intersections et nous changeons souvent de route. Nous faisons aussi quelques petites erreurs de parcours et nous suivons aussi parfois des chemins de terre. Cela reste cependant marginal et la distance totale sans goudron doit être d’environ deux kilomètres sur les cinquante premiers kilomètres soit environ 4%.
La circulation est quasi inexistante sur les routes que nous suivons sur cette première partie du parcours. C’est donc très agréable d’y rouler à vélo. Sur les dix premiers kilomètres environ il n’y a pas de canaux d’irrigation ni de fleuve et donc pas de grosses cultures. Ce sont souvent des petits arbres et des herbes sèches (c’est encore la saison sèche en Thaïlande jusqu’à fin avril environ). Il y a quand même quelques bananeraies et aussi des champs de manioc et parfois de canne à sucre.
Le reste de notre parcours jusqu’au kilomètres 50 sera plus « vert » car proche d’un canal d’irrigation ou d’un fleuve. Sur cette partie du parcours ce seront donc le plus souvent de belles rizières que nous traverserons. Les routes tranquilles et avec très peu de circulation sont agréables à parcourir à vélo mais elles ont souvent l’inconvénient de ne pas avoir de commerce. Ce n’est donc qu’au kilomètre 50 que nous trouvons une petite boutique avec des boissons fraiches et quelques paquets de chips. Il y a aussi un distributeur d’eau filtrée devant le magasin. Ces distributeurs sont raccordés au réseau d’eau qui n’est pas potable et ils sont équipés de filtres. Après avoir traversée les filtres l’eau est potable. La machine accepte les pièces de 1, 2, 5 et 10 Bahts. Nous n’avons pas pris d’eau ici mais une pièce de 2 bahts doit suffire pour obtenir 2 ou 3 litres d’eau. Jackie et Jean-Claude sont derrière nous et Jacques et moi faisons une pause fraicheur avec une boisson fraiche et à l’ombre dans cette boutique. Pendant que nous y sommes une femme à moto vient remplir deux grands bidons d’une quinzaine de litres chacun au distributeur d’eau potable. Ne voyant pas arriver Jackie et Jean-Claude alors que nous sommes arrêtés ici depuis environ quinze minutes Jacques les appelle. Ils ne sont plus sur la trace préparée et il est inutile que nous les attendions plus longtemps car ils ne passeront probablement pas ici.
Jacques veut prendre des routes plus importantes avec moins de changements de direction pour terminer ce parcours. Je préférerai continuer sur les petites routes même s’il faut encore faire un ou deux kilomètres de chemins non goudronné mais il n’y a pas beaucoup de circulation sur la première route qui quitte la trace. Nous la suivons donc sur environ 5 kilomètres et nous débouchons sur une grande route avec beaucoup de circulation et de poussière. La voie de gauche, voie de stationnement et aussi voie de circulation pour les vélos, n'est pas goudronnée mais en gravier. Après deux ou trois kilomètres je sens que l’arrière du vélo se dandine. Je m’arrête sur le côté et constate que la roue est dégonflée. L’endroit n’est vraiment pas adapté pour un arrêt réparation. Je me contente donc de regonfler un peu la roue arrière en espérant pouvoir rejoindre un lieu plus calme et moins dangereux pour réparer cette crevaison.
L’occasion se présente environ 500 mètres plus loin. Il y a une station-service avec de l’ombre à proximité de la station de gonflage. J’enlève les sacoches afin de pouvoir faire tourner facilement la roue arrière pour regarder s’il y a quelque chose de planté dans le pneu. Sur le bord des grandes routes les crevaisons sont souvent provoquées par des fils métalliques qui proviennent de débris de pneus. Je m’attendais donc à trouver un fils métallique mais c’est une épine que je trouve. Je ne sais pas si elle s’est fichée dans le pneu sur les chemins de terre ou sur les mauvaises bordures de la grande route. Puisque l’endroit ou la chambre à air est percée est connu je n’enlève pas la roue mais je fais simplement sortir environ 20 cm de chambre à air de part et d’autre du trou. La réparation est facile et rapide et le compresseur de la station de gonflage m’évite la fastidieuse corvée du gonflage à la pompe.
Nous reprenons la route pour la dizaine de kilomètres qu’il nous reste à parcourir. Nous quittons la grande route environ un kilomètre plus loin pour suivre une route encore importante mais beaucoup moins désagréable.
La trace préparée se termine dans un « resort ». Il y a des chambres sans fenêtres ni télévision à 400 bahts et d’autres avec fenêtre et télévision (pas important pour nous) à 500 Bahts. Nous nous renseignons sur le nombre de chambres libres. Il y en a cinq. Nous en réservons une pour nous et informons Jackie et Jean-Claude de notre position et des choix possibles dans l’hébergement où nous sommes.
Ils arrivent une quinzaine de minutes après nous. Nous avons eu le temps de nous doucher et de laver nos vêtements. Nous allons ensuite déjeuner en « ville » car nous n’avons pris pour toute nourriture ce matin que le petit déjeuner que nous avons fait à l’hôtel à Kanchanaburi avant le départ ce matin.
Nous rentrons ensuite à l’hôtel pour profiter de la fraicheur de la chambre climatisée. Lorsque nous ressortirons diner ce soir la température aura probablement baissée un peu.