Lyon - Denpasar

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J00A - Jeudi 05 janvier 2023 - Domicile – Aéroport Lyon Saint Exupéry

Le voyage commence le 4 janvier 2023 à 18h30 lorsque je quitte mon domicile en voiture pour me rendre à Villefranche sur Saône chez Claude et Jean-Pierre qui m’offre le gite et le couvert pour la nuit, le transfert de Villefranche sur Saône jusqu’à l’aéroport Lyon Saint Exupéry ainsi que le parking pour ma voiture pendant mes 3 mois d’absence.

J’arrive à Villefranche sur Saône vers 19h30 après un trajet voiture d’environ une heure sans aucun problème. Claude a préparé un bon repas. Claude et Jean-Pierre projette de faire un voyage vélo entre Singapour et Bangkok et nous discutons jusqu’à minuit passé sur les conditions de voyage à Singapour et en Malaisie.

Jean-Pierre qui est un « lève tôt » me réveille à 6 heures du matin. Nous prenons la direction de l’aéroport vers 7 heures et il m’y dépose environ une heure plus tard.

Il y a peu de monde dans l’aéroport. Je connais l’emplacement des guichets d’enregistrement de Turkish Airlines et je profite des allées libres pour y aller la circulation avec un carton de vélo sur le chariot n’est pas facile lorsque les allées sont encombrées. Il n’y a personne au guichet Turkish Airlines mais un panneau indique que l’enregistrement du vol TK1808 commence à 9h10 (soit 2h30 avant l’heure de décollage).

Environ 15 minutes après mon arrivée un militaire en arme vient dire aux quelques personnes qui sont présentent ici que cette zone et momentanément évacuée. Il faut revenir dans la zone d’entrée qui est surveillée par d’autres militaires eux aussi bien armés. Les militaires ne sont pas très loquaces mais il y a aussi du personnel de l’aéroport qui complètent le cordon de surveillance. En questionnant j’apprends que c’est la consigne en cas de bagage abandonné et il y en a un. Une dizaine de minute plus tard un homme accompagné d’un chien arrive devant le chariot avec des sacs abandonnés. Le chien renifle les sacs et l’homme les ouvre et les inspecte ensuite. Après avoir inspecté (environ 5 minutes) tous les bagages l’homme fait signe aux militaires qu’ils peuvent laisser entrer les gens.

Je suis parmi les premiers à revenir devant les guichets Turkish Airlines et je peux encore circuler rapidement. Je place mon chariot devant les guichets en évitant les chicanes car le personnel Turkish commence à préparer l’enregistrement.

Je m’attendais à ce que ma carte de crédit me soit demandée car c’est ce qui m’avait été dit lorsque j’ai payé en ligne pour le vélo mais elle ne m’a pas été demandée. Je pensais aussi que l’’installation de l’application de traçage COVID Indonésienne « PeduliLindungi » me soit demandé mais cela n’a pas été le cas non plus. J’ai cependant dû montrer mon e-visa ainsi que la réservation Air Asia du vol Denpasar Singapour du 3 février.

Il y a beaucoup de monde aux contrôles d’enregistrement mais lorsque j’en sort il reste encore près de 2 heures avant le décollage. La porte d’embarquement n’est pas encore affichée. Elle s’affiche à 10 heure et je m’y rends immédiatement pour avoir une place assise et des prises de recharge libres.

Diaporama à défilement automatique (5 secondes). Arrêt du défilement automatique si le curseur de la souris est placé sur une photo. Défilement manuel en cliquant sur le côté droit ou gauche des photos.

J00B - Jeudi 05 janvier 2023 – Vol Turkish Airlines TK1808 entre Lyon Saint Exupéry et Istanbul

L’embarquement se passe bien et le vol TK1808 décolle avec une dizaine de minutes de retard. Le temps est très couvert et brumeux sur l’aéroport mais les nuages sont bas et nous passons vite en dessus. Le vol se passe très calmement et le repas minimaliste qui est distribué, deux cuillères de salade de haricots, la même quantité de dessert et une petite barquette de nouilles, est quand même suffisant après une demi-journée sans gros effort. Le débarquement à Istanbul traine un peu mais ce n’est pas un problème pour moi puisque mon prochain vol ne part que dans plus de 9 heures. Le nouvel aéroport d’Istanbul est bien équipé avec des sièges, des tables pour poser les ordinateurs ou autres appareils et des sièges plus relax pour se détendre. Il y a aussi du wifi gratuit pendant un temps limité (environ 1h30 je pense). On peut ensuite acheter deux heures supplémentaires pour 5 Euros ou une durée illimitée pour 8 Euros. Je me laisse tenter par un achat de connexion Internet illimité bien que 8 Euros pour quelques heures soit plus cher que mon forfait téléphone avec appels illimités et 20 Go de données.

J01A - Vendredi 06 janvier 2023 – Vol Istanbul-Denpasar

Le panneau des vols au départ de l’aéroport d’Istanbul affiche le vol TK0066 qui doit nous conduire Jean-Claude et moi d’Istanbul à Denpasar et il indique aussi que la porte d’embarquement sera affichée à 0h35. J’attends donc tranquillement Jean-Claude sur ka zone qui se trouve entre les portes F12 (celle par laquelle j’ai débarqué) et F13. L’endroit est confortable et très calme. J’étais arrivé à Istanbul avant que Jean-Claude ne décolle de Nice et nous avons convenu de nous retrouver ici. Il est presque minuit lorsque Jean-Claude me rejoint. Nous ne changeons pas de place jusqu’à ce que la porte d’embarquement de notre vol suivant s’affiche. Comme annoncé elle s’affiche à partir de 0h35. C’est la porte D17 et elle est assez éloigné du point où nous sommes. Nous partons donc tout de suite en suivant la signalisation. Il y a beaucoup de tapis roulants et lorsqu’il faut monter ou descendre d’un niveau il y a des escalators. Nous avançons donc assez vite. A partir du milieu de parcours il y a plus de monde et plus de commerces. Nous arrivons devant notre porte d’embarquement vers 1 heure. L’embarquement n’a pas encore commencé et la salle n’est pas encore bien remplie. L’embarquement commence vers 1h30 et le remplissage de l’avion n’est pas très bien organisé. Nous aurions cependant pu décoller à l’heure prévu mais les pistes étaient encombrées (annonce du commandant de bord) et nous avons finalement décollé à 2h05 avec juste une heure de retard.

Ce long vol de 12 heures s’est bien passé avec un premier repas environ 1 heure après le décollage et un deuxième environ 1h30 avant l’atterrissage. Comme beaucoup de passagers j’ai essayé de dormir le plus possible entre ces deux repas.

Nous sommes arrivés avec une dizaine de minutes de retard sur l’horaire prévu. Les formalités d’entrée en Indonésie ont été beaucoup plus simples que ce que j’avais imaginé. Nous avions fait nos e-voa (électronique visa à l’arrivée) à l’avance et le passage au guichet est simple et rapide. Nous avons un peu attendu les bagages (surtout mes sacoches) mais tout a fini par arriver. Nous avions également fait la déclaration en douane électronique et le passage au guichet de la douane se limite à la lecture du QR code de la déclaration électronique aux douanes et au passage dans un appareil radio des bagages. Nous avons ensuite retiré de l’argent Indonésien aux distributeurs de billets qui se trouvent à la sortie de l’aéroport.

Jacques nous attendait à la sortie. Il s’était renseigné sur le prix des taxis et avait un prix de 50 USD. Cela fait cher pour un service qui n’avait aucune utilité pour nous puisque nous pouvions sans difficulté faire à vélo les quatre kilomètres de route plate qui sépare l’aéroport de l’hôtel que nous avions réservé. Nous avons donc déballé et monté les vélos dans un coin tranquille devant l’aéroport. J’ai eu une petite frayeur au déballage car j’avais mis les deux pédales et la télécommande de l’alarme dans la petite sacoche de cadre qui contient normalement mon téléphone. Elle était ouverte et vide. La pédale droite était bien au fond du carton mais celle de gauche était absente. Jean-Claude m’a rassuré en me disant qu’il avait une paire de pédale en pièce de rechange. Je n’étais pas certain d’avoir laissé la télécommande de l’alarme dans cette sacoche mais je ne l’ai pas trouvé et elle devait bien y être. Lorsque j’ai demandé à Jean-Claude ses pédales pour terminer le remontage de mon vélo il m’a fait voir celle qu’il venait de trouver en vidant son carton. Ce n’était pas la sienne mais bien celle qui me manquait. Le mystère d’une pièce manquante dans un carton de vélo retrouvée et retrouvée dans un autre carton de vélo qui a embarqué dans un autre aéroport a 600 kilomètres du premier n’a qu’une solution : La pédale a dû tomber de mon carton au déchargement à Denpasar et elle a été remise dans celui de Jean-Claude (les trous dans les deux cartons ne manquaient pas le faire). Heureusement pour moi il n’y avait que nos deux cartons de vélo dans cet avion.

Après avoir remis les vélos en état de rouler nous les équipons avec leurs sacoches et attachons sur les porte bagages arrière les cartons que nous avons enroulés et scotchés. Jean-Claude n’a pas rabattu à l’intérieur du carton les parties hautes et basses de son carton avant de le rouler et il est un peu large. Il y a peu de circulation et il tente le coup avec son vélo de grande largeur.

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