J69 - Mercredi 15 mars 2023 - Ranong – Mamu (Kra Buri)
Distance parcourue : 70,27 Km - Moyenne : 16,15 Km/h
Dénivelé montant : 565 m - Pente montante Maxi : 16 % (en début de parcours hors route 4 sinon Maxi 6 %)
Dénivelé descendant : 585 m - Pente descendante Maxi : 13 % (en début de parcours hors route 4 sinon Maxi 6 %)
Altitude départ : 30 m - Altitude arrivée : 10 m - Altitude Maxi : 131 m
Heure de réveil : 7h00 - Heure de départ : 8h00 - Heure d'arrivée : 14h30
Hôtel : Thabli Resort - บ้าน ทับ หลี ถนน เพ ร ช เกษม Mamu, Amphoe Kra Buri, Ranong 85110 – chambre avec deux lit simples de plein pied avec abri couvert devant et petite terrasse derrière – grande baie vitrée sur l’avant et baie vitrée qui ouvre à l’arrière sur la terrasse – Climatisation – réfrigérateur – télévision écran plat – douche chaude – wifi (pas de signal dans la chambre) – petit déjeuner inclus – possibilité de commander des repas dans la chambre – 650 Bahts la chambre pour deux personnes (même prix pour une chambre avec mêmes prestations et un grand lit).
Le parcours d’hier a été un peu dur pour certains et comme celui qui est prévu pour aujourd’hui est court nous n’avons pas décidé d’une heure de départ précise pour ce matin afin que chacun puisse dormir autant que nécessaire. Malgré cette absence d’heure de rendez-vous nous sommes tous sur le parking devant les chambres vers 7h30. Jackie et Jean-Claude sont prêts plus rapidement que Jacques et moi et ils partent en premier vers 7h45. Nous les suivons 15 minutes plus tard.
La trace préparée évite la grande route autant que possible et nous suivons de petites routes tranquilles sur les 9 premiers kilomètres du parcours. Nous voyons Jean-Claude qui est devant nous prendre sur la gauche une route qui suit de plus prêt le fleuve Kra Buri qui est aussi la frontière entre la Thaïlande et la Myanmar (Birmanie). Jacques avait aussi envisagé cela ce matin mais le paysage très montagneux des bords du fleuve l’a sans doute fait changer d’avis car nous suivons gentiment la trace préparée et nous faisons même une petite erreur de parcours qui nous fait rejoindre la grande route (route 4) environ 1 kilomètre plus tôt que si nous avions suivi la trace. Nous aurons quelques petites montées et même une grosse avec des pentes à 16% sur cette partie du parcours qui précède la jonction avec la route 4.
La route 4 est devient aussi rapidement montante. Le point culminant du parcours est à l’altitude 131 mètres et au kilomètres 15 environ. Cette montée est assez longue et les pentes y sont donc le plus souvent faible avec cependant un ou deux passage à 6%. Il y a un point de vue au début de la descente. J’y fait un petit arrêt en attendant Jacques qui est quelques minutes derrière moi.
Le reste du parcours est en montagnes russes. Nous rejoignons Jackie vers le kilomètre 25 environ et nous nous regrouperons ensuite régulièrement jusqu’à Kra Buri. Elle a suivi la route 4 depuis Ranong et elle a donc éviter la grosse montée que nous eu en début de parcours sur les petites routes que nous avons suivies en sortant de Ranong. Elle a aussi raté un beau petit temple construit avec un grand Bouddha couché.
Nous arrivons à Kar Buri un peu avant midi et nous nous regroupons devant un 7 eleven à l’entrée de la « ville ». Il y a des « hot dog » prêt à manger ainsi que des tables et des chaises à l’intérieur de la supérette. C’est climatisé et un peu frais mais c’est quand même mieux qu’à l’extérieur où il fait très chaud. Jackie et moi prenons un hot dog et une boisson (j’ajoute un petit dessert) que nous mangeons bien installé au frais dans le magasin. Jean-Claude arrive avant que nous ayons terminé nos repas. Il s’installe avec nous pour consommer une boisson fraiche.
Jacques veut déjeuner dans un restaurant et nous prenons la direction de la « ville » pour en chercher un. Nous avons dépassé le « resort » (Pannika Resort) qui était le plus proche de Kra Buri mais quand même environ 1,5 kilomètres avant le centre de la ville. Le hot dog me suffit et je propose d’aller voir les hébergements que Google Maps indiquent un peu plus loin sur notre itinéraire de demain. Jackie vient avec moi et dit tout de suite « j’en ai un à 2,4 km ». Je vois aussi deux hébergements qui sont un peu éloigné de la route principale et où il sera probablement difficile de trouver à manger. Je prends quand même la petite route qui conduit au premier. Ce n’est pas plat et j’ai déjà droit à des « tu me fais faire des côtes ». Nous visitons le premier « resort ». Il est très isolé et les chambres sont à 450 ou 500 Bahts suivant la grandeur. Il n’y a rien pour manger dans le secteur. Nous reprenons donc le chemin en sens inverse en poussant les vélos dans la montée à la sortie du Resort. Il y a un deuxième Resort isolé sur les mêmes chemins. Je suis donc les chemins qui y donnent accès mais c’est encore accidenté et cela ne plait pas à Jackie qui ne manque pas de me le faire savoir. Je ne fais pas le détour qui conduit au deuxième resort qui est de toute façon trop isolé et loin de tout restaurant pour nous convenir et je rejoins la route principale par le chemin le plus court. J’ai l’intention d’aller plus loin sur le parcours de demain pour voir les autres hébergements en bordure de route qu’affiche Google Maps. Je demande à Jackie de ne pas me suivre car je sais que si je ne suis pas à 10 kilomètres près ce n’est pas le cas de Jackie et je préfère ne pas avoir à lui demander si on ne trouve rien de revenir sur Kra Buri.
Il y a un hébergement « Khung nam Resort » très correct environ 4 kilomètres plus loin mais pour se restaurer il n’y a qu’un restaurant dans le village qui ferme à 17 heures et le 7 eleven qui est environ 1 kilomètre avant. Il y a des chambres très bien et à des prix variant de 500 à 700 Bahts suivant la taille et les équipements.
J’appelle mes coéquipiers pour leur proposer cet hébergement avec expliquant ses avantages et ses inconvénients. Jacques me demande si je suis allé voir ceux qui sont plus loin. Il y en a encore deux. Un à deux kilomètres et une autre à environ 4 kilomètres. Je n’y suis pas allé mais comme j’ai environ 6 kilomètres d’avance sur eux je peux pousser un peu plus loin pour voir ce qui se présente.
Le premier hébergement « Rimtarn Resort » n’est pas très bien et le dialogue avec l’homme qui dormait à la réception et presque impossible. Il y a des poules et des dindes dans la cour devant les bungalows. Il n’y a que des bungalows avec un grand lit et le prix est de 500 Bahts la nuit. Il y a un restaurant de l’autre côté de la grande route à environ 300 mètres. Cet hébergement est beaucoup moins que le précédent et son propriétaire beaucoup moins avenant que la très gentille petite dame qui m’a fait visitée le premier. J’élimine cet hébergement et je poursuis vers le suivant qui est environ 2 kilomètres plus loin.
J’arrive rapidement au « Thabli Resort ». La souriante jeune femme qui est à la réception ne parle pas un mot d’anglais et elle ne répond pas non plus avec le traducteur Google Thai-Français. Elle appelle une autre personne, la propriétaire probablement, qui parle anglais. Il y les chambres que nous voulons (une avec deux lits simples et une avec un lit double). Le prix est de 650 Bahts la chambre avec petit déjeuner inclus. Je fais répéter deux fois pour le petit déjeuner car cet établissement est proposé par des centrales de réservation au même prix mais sans petit déjeuner. La propriétaire me confirme qu’il y a le petit déjeuner avec café et du pain chinois si j’ai bien compris. Ce ne sera probablement pas grand-chose mais on verra cela demain. On peut aussi diner ici. Le menu n’est pas très étoffé mais ce sera mieux que rien.
Cet hébergement me semble être le mieux adapté à nos besoins et j’appelle mes coéquipiers pour les en informer. Ils sont tous au premier hébergement et Jackie et Jean-Claude ne semblent pas du tout content de devoir continuer sur 4 kilomètres (presque plat et il n’est que 14h45). Ils finissent par arriver avec un petit détour car ils dépassent tous l’hébergement sans le voir alors que je leur avait envoyé la position Google maps. Par chance je vois jacques qui dépasse l’hôtel sans y jeter un regard et je l’appelle. Il ne devait pas avoir ses écouteurs dans les oreilles et il s’arrête pour me répondre. Lorsqu’il revient vers moi il me dit que Jackie et Jean-Claude sont devant. J’appelle Jean-Claude pour lui dire qu’ils ont dépassé l’hôtel. Jackie me rappelle peu après pour me dire qu’elle ne sait pas où est l’hôtel car je ne lui aurais pas envoyé la position. Je vérifie et elle a bien reçu le message envoyé 30 minutes plus tôt sur WhatsApp. Elle l’a aussi lu car les petites coches bleues de WhatsApp en attestent. Tous finissent par arriver et en guise de remerciement pour mes recherches je n’ai que des critiques et des reproches - « le premier était bien » (oui mais il n’y avait pas de possibilité pour manger) – « tu aurais y rester » (oui mais Jean-Claude participait à la conversation lorsque Jacques m’a demander d’aller voir plus loin et il n’a pas réagi). Depuis plus de deux moi je me suis habitué à ces comportements critiques mais je pense que je suis beaucoup trop tolérant et que certains comportements ne sont pas acceptables. Les excuses de la fatigue ou pour d’autres motifs sont un peu facile. Je vais essayer à l’avenir de ne m’occuper que de l’hébergement pour Jacques et moi et si ce n’est pas possible parce que nous sommes ensemble je laisserai mes coéquipiers chercher l’hébergement pour la nuit. J’ai fait beaucoup plus que ma part dans ce domaine depuis le début du voyage et il me semble tout à fait normal que les autres participent maintenant.