Indonésie - 3

J16 - Samedi 21 janvier 2023 - Padangbai - Amed

Distance parcourue : 49,18 Km - Moyenne : 13,14 Km/h

Dénivelé montant : 574 m - Pente montante Maxi : 13 %

Dénivelé descendant : 575 m - Pente descendante Maxi : 13 %

Altitude départ : 15 m - Altitude arrivée : 14 m - Altitude Maxi : 359 m

Heure de réveil : 7h00 - Heure de départ : 9h00 - Heure d'arrivée : 16h30

Hôtel : House garden Amed – (-8,336181 , 115,644418) – 1 grande chambre avec deux lits jumeaux – salle de bains avec eau chaude – Terrasse avec sièges et table – Wifi – 200 000 Roupies Indonésiennes la chambre + 1 grande chambre avec un grand lit double - salle de bains avec eau chaude – Terrasse avec sièges et table – Wifi – 200 000 Roupies Indonésiennes la chambre – Total = 400 000 Roupies Indonésiennes (environ 24 Euros).

Après notre habituel réveille vers 7 heures du matin nous prenons le petit déjeuner dont le prix est inclus dans le prix de la chambre à l’hôtel. C’est encore un petit déjeuner bon mais un peu léger qui consiste en une omelette. Le café et le thé sont à disposition et nous passons un peu de temps avec ces boissons sur l’agréable terrasse de la chambre.

Nous prenons la route vers 9 heures et commençons par un petit crochet pour visiter un temple Indouiste qui se trouve sur les hauteurs de la ville de Padangbai. On y accède par des pentes assez raides (12%) mais pas très longues. Le temple n’a rien de différents de ceux que nous avons déjà vus mais il y a aujourd’hui des gens qui apportent des offrandes. Nous pouvons entrer dans le temple sans sarong mais nous ne pouvons pas monter les marches qui permettent des divinités. Nous pouvons quand même voir la scène des offrandes à distance. Un homme vient nous offrir un petit panier de fruits identique à ceux que les fidèles offrent à leurs divinités.

Après la visite de ce temple indouiste nous revenons sur Padangbai pour commencer notre parcours en direction de Amed. Le début du parcours est assez facile et assez plat. Nous traversons d’abord une petite ville où il y a encore une cérémonie dans un temple indouiste. Il y a des gardiens à l’entrée du temple et nous ne pouvons pas y entrer sans sarong. Les gardiens nous disent que c’est une cérémonie qui concerne tous les indouistes mais nous voyons surtout des femmes, jeunes filles et adolescentes, toutes très bien habillées et maquillées, apporter des offrandes dans le temple. Nous restons un moment ici à profiter de ce spectacle.

Nous reprenons ensuite notre parcours qui devient plus difficile. Sur le reste du parcours il y a trois montées significatives. La première qui est la plus courte est aussi celle qui a les plus forts pourcentages. Au sommet de cette première montée il y a des marches qui conduisent on ne sait où car nous ne sommes pas autorisés à les gravir sans Sarong. Il est possible qu’elles conduisent à un temple qui serait invisible de la route ou alors c’est peut-être simplement un point de vue.

La deuxième montée à aussi des pentes assez raides. Cette partie du parcours passe aussi dans des villages avec des temples mais ils sont moins importants et moins fréquentés que les précédents.

Une petite descente et une partie plate nous amènent ensuite à Almapura. Il y a dans cette ville le palais du dernier roi de Bali « Puri Agung Karangasem ». La trace que j’avais préparée passait devant ce palais mais Jacques l’a modifiée en supprimant cette partie qui était trop pentu à son goût. Nous n’avons donc pas vu ce palais qui était pourtant la seule chose intéressante à voir à Almapura.

Le parcours redevient ensuite montant avec des pentes raisonnables (3% le plus souvent et 6% au maximum) sur une dizaine de kilomètres. Environ trois kilomètres avant la fin de la montée le parcours passe devant le jardin des eaux. Cette visite était au programme et nous y entrons. Le prix de l’entrée est de 50 000 Roupies Indonésiennes (environ 3 Euros). Le jardin est joli avec des bassins sur lesquelles on peut marcher sur des dalles surélevées. Il y a beaucoup de poissons dans les bassins dont de très grosses carpes. La végétation, l’agencement du jardin et l’environnement sont très beaux. Avant l’entrée du jardin il y a un homme qui présente des animaux dont un gros serpent qui semble être très docile et que l’on peut toucher.

Nous avons eu un arrêt pluie avant la visite du jardin de l’eau et nous en aurons deux autres ensuite. La pluie se remet aussi à tomber lorsque nous arrivons à Amed qui est notre ville étape pour cette nuit. Ceci ne facilite pas nos recherches. Nous trouvons trois hébergements qui ne conviennent pas à Jacques et à Jean-Claude. Nous cherchons sous la pluie d’autres hébergements mais les propriétaires sont absents dans la plupart de ceux que nous voyons.

Nous finissons quand même par trouver deux belles chambres qui sont un peu en retarit de la route et nous nous y installons pour la nuit. Les propriétaires des chambres ont aussi un petit « warung » (commerce restaurant) au bord de la route et nous y dinons le soir.

J17 - Dimanche 22 janvier 2023 - Amed - Singaraja

Distance parcourue : 73,12 Km - Moyenne : 15,77 Km/h

Dénivelé montant : 409 m - Pente montante Maxi : 6 %

Dénivelé descendant : 411 m - Pente descendante Maxi : 8 %

Altitude départ : 14 m - Altitude arrivée : 12 m - Altitude Maxi : 92 m

Heure de réveil : 7h00 - Heure de départ : 8h01 - Heure d'arrivée : 15h30

Hôtel : Permata Sari (RedDoorz plus Singaraja) - Jl. Natuna, Penarukan, Kec. Buleleng, Kabupaten Buleleng, Bali 81155 – 2 chambres identiques – grand lit double – climatisation – douche froide – espace abrité devant la chambre avec 1 table et 2 chaises – télévision écran plat – wifi (on ne le capte pas depuis certaines chambres) – Piscine - 267 500 Roupies Indonésiennes (environ 16,50 Euros soit 5,50 Euros par personne) pour les deux chambres.

Nous nous réveillons comme les jours précédents vers 7 heures ce matin et la pluie d’hier a laissé la place à un beau soleil. Nous sommes un peu plus rapides aujourd’hui et nous quittons l’hôtel vers 8 heures. La plupart des restaurant qui sont à proximité de l’hôtel sont fermés. Nous prenons donc la direction de Sinaraja après avoir fait une petite visite à la plage de Amed. C’est une plage de sable noir avec des galets qui n’est ni propre ni belle. Le village semble être surtout un village de pécheur car il y a beaucoup de petits bateaux qui viennent s’échouer sur la plage pour y décharger leur pêche. Des enfants viennent se servir dans le bateau et repartent avec quelques poissons. Ce sont probablement les enfants ou des membres de la famille du pécheur. Nous allons jusqu’au bateau le plus proche qui décharge sa pêche. Ce sont des maquereaux pas très gros selon lui et la pêche du jour n’est pas très bonne. Juste de quoi payer le « pétrole » selon le pêcheur. Il nous propose ses services pour une partie de pêche en mer (barracuda etc…). Nous ne sommes pas venus ici pour pêcher et nous le lui disons.

Le début du parcours suit en sens inverse le parcours d’hier sur quatre kilomètres environ et puisque la fin du parcours d’hier était en légère descente le début du parcours d’aujourd’hui est donc en légère montée. Nous trouvons un restaurant ouvert juste avant l’intersection où nous quitterons l’itinéraire d’hier pour prendre la direction de Singaraja. Une jeune femme est occupée à découper un porcelet laqué devant le restaurant. Bali est à majorité indouiste et le porc semble être une viande appréciée par les indouistes. L’assiette avec du riz un peu de nouilles, quelques légumes et du porc (un peu de peau craquante, un peu de gras et un peu de viande) est à 30 000 Roupies Indonésiennes. Ce n’est pas très copieux mais c’est souvent ainsi avec les plats Indonésiens et ce devrait être suffisant pour nous faire tenir jusqu’à midi.

Après l’intersection la route est toujours montante avec des pentes de 1 à 3% le plus souvent mais il y aura régulièrement des courtes montées avec des pentes de 5 ou 6%. La route que nous suivrons jusqu’à Singaraja est assez fréquentée et les conducteurs de camions ne semblent pas trop se soucier pour doubler des véhicules à deux roues qui arrivent en face. Il faut donc être vigilant et se serrer sur le coté gauche lorsque c’est nécessaire.

Nous faisons la pause déjeuner un peu avant midi dans un « warung » qui propose différents plats indonésiens ou non tels que des spaghettis avec sauce poulet bolognaise. C’est ce plat que je choisis. Les spaghettis sont remplacés par des tagliatelles (ce qui pour moi ne fait pas beaucoup de différence) et mélangés avec la sauce tomate poulet c’est pour moi un plat équivalent à des spaghettis Bolognaises. Les sièges sont confortables et il nous serait facile de nous y assoupir. Nous nous contentons cependant de trainer à table un peu plus que nécessaire après avoir englouti nos repas.

La fin du parcours est moins vallonnée et suit le bord de mer alors que sur la première partie du parcours nous n’avions pas de vue sur la mer. Nous faisons une petite pause sous les « paillotes » d’un restaurant qui dominent la mer pour nous reposer un peu et pour faire le point sur les hébergements. Nous repérons un hôtel bien placé pour le départ de notre boucle Singaraja-Sekumpul-Singaraja de demain. Nous en sommes à 15 kilomètres et donc probablement à moins d’une heure de route.

Nous reprenons la route avec pour objectif cet hôtel. Nous y arrivons un peu plus d’une heure plus tard car Jacques et Jean-Claude ont fait un petit arrêt pour acheter des fruits. Comme souvent il n’y a personne à la réception. En faisant le tour de l’établissement (qui est grand) je trouve un homme en train de débroussailler. Ce doit être le propriétaire car il me dit tout de suite que l’hôtel est complet. Il prend quand même le temps de poser sa débrousailleuse et de m’expliquer où nous pouvons trouver un autre hôtel dans la direction que je lui indique. Il nous donne le nom de l’hôtel « Permata sari » et nous dit qu’il se trouve à environ 3 kilomètres.

L’hôtel Permata Sari propose des chambres sur Booking à un prix correct. Nous repartons donc dans la direction de cet hôtel. Nous le trouvons sans difficulté. Lorsque je demande le prix d’une chambre pour deux personnes (ils n’ont pas de chambres pour 3 personnes) la réceptionniste m’annonce un prix beaucoup plus élevé que celui indiqué sur Booking. Je lui montre le prix Booking sur mon téléphone et elle me dit que pour avoir ce prix il faut que je réserve sur Booking. Avant de faire la réservation nous demandons à voir les chambres. La réceptionniste accompagne Jean-Claude jusqu’au chambres « standards » qui sont dans un bâtiment séparé. Les chambres conviennent à Jean-Claude et je fais donc la réservation sur Booking pour deux chambres et deux nuits.

Pour demain Jacques a eu la bonne idée de renoncer à son itinéraire initial vers Sekumpul qui avait beaucoup de dénivelé et des pentes raides et il l’a remplacé par un autre au départ de Singaraja qui a moins de pentes raides et moins de dénivelé total. Nous y monterons avec un chargement plus léger car nous reviendrons à notre point de départ après la visite des chutes et des rizières. Tout est bien programmé sauf la météo car même si n’avons eu que peu de pluie jusqu’à ce jour le mois de janvier est un mois normalement bien arrosé et les cascades de Sekumpul sont à environ 500 mètres d’altitude et les montagnes sont souvent dans les nuages à partir de midi .

J18 - Lundi 23 janvier 2023 - Singaraja – Sekumpul - Singaraja

Distance parcourue : 34,62 Km - Moyenne : 11,79 Km/h

Dénivelé montant : 641 m - Pente montante Maxi : 18 %

Dénivelé descendant : 641 m - Pente descendante Maxi : 18 %

Altitude départ : 12 m - Altitude arrivée : 12 m - Altitude Maxi : 624 m

Heure de réveil : 7h00 - Heure de départ : 8h15 - Heure d'arrivée : 16h00

La distance et les autres données du parcours qui sont indiquées ci-dessus sont celles du compteur vélo et correspondent bien au parcours vélo. La trace enregistrée et téléchargeable inclus la visite à pied des chutes Hidden et Sekumpul. Les vélos sont restés au « Sekumpul restaurant&coffee shop ».

Hôtel : Permata Sari (RedDoorz plus Singaraja) - Jl. Natuna, Penarukan, Kec. Buleleng, Kabupaten Buleleng, Bali 81155 – 2 chambres identiques – grand lit double – climatisation – douche froide – espace abrité devant la chambre avec 1 table et 2 chaises – télévision écran plat – wifi (on ne le capte pas depuis certaines chambres) – Piscine - 267 500 Roupies Indonésiennes (environ 16,50 Euros soit 5,50 Euros par personne) pour les deux chambres.
 

Après notre habituel réveille vers 7 heures nous quittons l’hôtel environ une heure plus tard avec les vélos sans les lourdes sacoches puisque nous revenons à l’hôtel dans la journée après avoir visité les chutes de Sekumpul. Après environ 2 kilomètres sur la route principale nous prenons une petite route sur la droite et commençons la montée vers Sekumpul. Nous faisons une pause petit déjeuner avec du riz et une omelette avant de quitter la ville. Nous sommes déjà passés devant beaucoup de restaurants mais tous étaient fermés et nous préférons « assurer » en nous installant au premier petit warung ouvert que nous trouvons. Il n’y a pas beaucoup de choix et seulement deux tabourets pour s’asseoir. Le prix, 25 000 Roupies Indonésiennes, est aussi un peu élevé pour le contenu des assiettes.

Les 10 premiers kilomètres montent avec des pentes raisonnables avec 5% maximum. Je suis la trace préparée par Jacques pour cette montée. Au kilomètre 11 (Village nommé « Suwug ») une descente raide sur un mauvais chemin succède à une montée très raide (18%, pente que je franchi sans trop de difficulté sur le vélo légèrement chargé). Il y aura encore deux grandes descentes et deux belles montées raides sur mauvais chemin jusqu’au kilomètre 14 (village nommé « Bebetin »). A Bebetin le chemin rejoint la route normale de montée sur Sekumpul. J’ai attendu un moment Jacques et Jean-Claude au village de Suwug et je m’arrête à Bebetin pour les appeler. Jacques me dit qu’ils ne sont plus sur la trace et qu’ils sont sur une route qui arrive à l’altitude 483 mètres et à proximité de l’entrée de la billetterie des cascades.

Je regarde la carte sur mon téléphone. Il y a effectivement une route (ou un chemin) qui arrive directement sur le chemin qui conduit aux cascades sans passer par le point haut à 531 mètres d’altitude que je vais devoir franchir. Le chemin que suivent Jacques et Jean-Claude est plus court avec moins de dénivelé que la trace faite par Jacques que j’ai suivie. Je ne sais pas s’ils sont en avance ou en retard sur moi et je reprends la route vers le village de Sekumpul et les cascades. Il est de toute façon inutile que je les attende plus longtemps à Bebetin puisqu’ils sont sur un itinéraire qui ne passe pas ici.

Il y a encore une pente raide (autour de 15%) à Sekumpul. Le reste du parcours est plus facile et en descente à la fin. Il y a de jolies petites rizières en terrasse un peu après le point haut et je m’y arrête pour prendre quelques photos. En plus des rizières il y une belle vue sur Singaraja et la mer et pour ne rien gâcher la journée est très ensoleillée et la visibilité est bonne.

J’attaque ensuite la descente jusqu’au point où je pense que Jacques et Jean-Claude vont arriver. Après une dizaine de minutes d’attente je vois arriver Jean-Claude sur son vélo. La pente est raide et Jacques arrive une dizaine de minutes plus tard en poussant son vélo.

Après une petite pause nous attachons les vélos à proximité du « Sekumpul restaurant&coffee shop » et partons à pied sur le bon chemin pavé qui conduit aux cascades.

Nous y arrivons après une dizaine de minutes de marche. L’affiche à la billetterie propose deux tarifs. Le « tour moyen » avec les deux cascades Hidden et Sekumpul et le grand tour avec une troisième cascade. Le tour moyen prend environ une heure et l’entrée coûte 150 000 Roupies Indonésiennes (un peu plus de 9 Euros). Le grand tour prend environ une heure et trente minutes et l’entrée coûte 250 000 Roupies Indonésiennes (un peu plus de 15 Euros). Il y a une troisième possibilité qui n’est pas affichée mais qui nous est signalée. Cette entrée ne donne accès qu’au point de vue lointain sur les cascades. La visite peut se faire en dix minutes et l’entrée coûte 20 000 Roupies Indonésiennes (environ 1,22 Euros). Nous choisissons le tour moyen à 150 000 Roupies Indonésiennes. Nous payons et on nous met des bracelets en papier plastifié au poignet. Un jeune homme nous accompagne pour la visite. Certains accompagnateurs ont un badge « local guide » mais le jeune homme qui nous guide n’en a pas.

Le guide n’est pas très utile pour cette visite car il suffit de suivre le chemin ou les escaliers et les points de vue aménagés sont difficiles à rater. Notre guide nous propose régulièrement de nous prendre en photo et nous aide pour les traversées de rivières. Nous allons d’abord à la cascade Hidden qui est plus petite que celle de Sekumpul. Nous n’allons pas jusque sous la cascade car nous ne voulons ni nous baigner, ni plonger ni nous faire mouiller par le brouillard qui entour la cascade. La cascade de Sekumpul est beaucoup plus importante. Comme pour celle de Hidden nous ne nous approchons pas pour nous baigner ou pour plonger du haut d’un rocher comme le font nombre de visiteurs beaucoup plus jeunes que nous. Même en restant à distance raisonnable de la cascade nous bénéficions des embruns. Nous ne restons pas très longtemps en ce lieu très humide car nous n’avons pas prévu de maillot de bain et ne souhaitons pas trop nous mouiller. Le retour vers la billetterie se fait en suivant en sens inverse le même chemin que nous avons suivi pour descendre aux cascades.

Les services du « guide » semblent être inclus dans le prix de l’entrée mais nous lui laissons quand même un pourboire de 50 000 Roupies Indonésiennes. Il ne réclamait pas de pourboire mais il l’accepte facilement et nous remercie poliment.

Nous revenons vers nos vélos au « Sekumpul restaurant&coffee shop » où nous déjeunons. Le service est un peu long mais les gens sont très gentils (comme d’ailleurs l’immense majorité de balinais que nous avons rencontrés) et le repas est bon.

Après le repas nous reprenons la route par laquelle je suis arrivée. La montée est raide au début mais elle s’adoucit sur la fin. Nous nous séparons à l’arrivée sur la route principale. Jean-Claude et Jacques veulent prendre la descente et rentrer à l’hôtel et je souhaite monter un peu plus haut car Google Maps indique des Rizières et le haut des cascades une centaine de mètres plus haut. Depuis le bas des cascades nous avons vu des gens qui étaient en dessus. Il n’est pas tard et il fait beau alors pourquoi ne pas prolonger un peu la visite dans cet endroit superbe.

Après deux fortes pentes (environ 15%) la route reste montante mais avec des pentes très raisonnables entre 3 et 7%. Je passe un panneau qui indique que la route conduit à des rizières et aux « sources des cascades ». Je dépasse le point qui indique cet endroit sur Google Maps sans ne voir aucune rizière ni rivière. Je continue encore sur un kilomètre environ. Il est possible que les rizières et les sources des cascades soient plus loin mais je n’ai aucune indication sur la distance qu’il faudrait que je parcoure et je ne veux pas rentrer trop tard à l’hôtel. J’opère donc un demi-tour pour rentrer à l’hôtel.

Le parcours du retour est descendant et demande peu d’effort mais un peu de vigilance. Le revêtement de la route est assez inégal avec environ le premier tiers avec un mauvais revêtement et des trous (j’ai fait cette partie en montant), le deuxième tiers avec un bon revêtement et le troisième tiers avec un revêtement peu roulant mais qui a moins de trous que dans la première partie.

Je fais quelques courses à Singaraja et j’arrive vers 16 heures à l’hôtel. Jacques et Jean-Claude y sont déjà et ils sont occupés à transférer leurs bagages car ils ont demandé à changer de chambre car le matelas de la leur était très inconfortables.

Le soir nous dinons au même restaurant qu’hier. Il est proche de l’hôtel et la salle de restaurant est à l’étage avec une belle vue sur la mer. Il est de plus à une centaine de mètres de l’hôtel où nous logeons.

J19 - Mardi 24 janvier 2023 - Singaraja - Pemuteran

Distance parcourue : 66,73 Km - Moyenne : 15,54 Km/h

Dénivelé montant : 218 m - Pente montante Maxi : 11 % (pour monter aux sources chaudes de Panas Banjar, sinon 5% maxi)

Dénivelé descendant : 218 m - Pente descendante Maxi : 11 % (pour revenir des sources chaudes de Panas Banjar, sinon 5% maxi)

Altitude départ : 12 m - Altitude arrivée : 12 m - Altitude Maxi : 75 m

Heure de réveil : 7h00 - Heure de départ : 8h25 - Heure d'arrivée : 17h20

Hôtel : Molleh Guesthouse – Pemuteran, Gerokgak, Buleleng Regency, Bali 81155 - Chambre ventilateur avec un lit double + un extra lit (matelas sur le sol) – Belle salle de bains semi extérieure – douche froide – wifi – 200 000 Roupies Indonésiennes la chambre pour 3 personnes avec petit déjeuner inclus.

Après notre réveille habituel vers 7 heures nous trainons un peu plus que d’habitude à l’hôtel. Il y a des bouilloires et des tasses dans les chambres et nous avons acheté des sachets de Thé dans une petite boutique hier (7000 Roupies Indonésiennes = moins de 0,45 Euro pour une boite de sachets de thé). Nous avons donc tout ce qu’il faut pour nous préparer du thé ce matin et nous en profitons.

Nous quittons l’hôtel vers 8h25 et nous faisons un premier arrêt environ 5 kilomètres plus loin dans un quartier apparemment chinois en bord de mer. Il y a des restaurants mais aucun n’est encore ouvert. Nous trouverons un petit Warung ouvert quelques kilomètres plus loin et nous y prenons le petit déjeuner. Jean-Claude et Jacques ont besoin de retirer de l’argent et nous nous arrêtons à plusieurs ATM car certains ne distribuent plus d’argent, d’autres sont en panne et d’autres ne distribuent que des sommes ridicules et incompatibles avec nos besoin. Après de nombreuses tentatives Jean-Claude et jacques finissent par obtenir l’argent qu’ils voulaient retirer.

Arriver à Banjar nous faisons un petit détour pour aller aux sources chaudes de Panas Banjar. C’est sur ce petit détour que nous aurons les pentes les plus raides de la journée, le reste du parcours étant presque plat avec juste quelques petites courtes montées ou des montées un peu plus longues mais à faible pourcentage (1 ou 2%).

Les sources d’eau chaude méritaient l’effort que nous avons fait pour y aller. La billetterie est assez loin des sources et lorsque l’on achète nos billets, 20 000 Roupies Indonésiennes, on ne peut pas savoir si les sources valent ce prix ou non. Après la billetterie il y a de très nombreux commerces tout au long de la route et presque tous les commerçants nous sollicitent pour nous vendre quelque chose. Nous ne nous arrêtons pas et garons nos vélos devant l’entrée des sources. L’homme qui vérifie et prends les billets d’entrée est accompagné d’un compère qui essaie de nous faire payer pour surveiller nos vélos. Jean-Claude lui donne deux pièces de 1 000 Roupies Indonésiennes qui trainaient dans sa poche et il semble se satisfaire de cela.

Il y a une dizaine de personnes qui se baignent dans les bains chauds lorsque nous y arrivons. C’est plus de 10 fois moins que le nombre de commerçants qui sont installés sur le bord de la route entre la billetterie et les sources et on comprend aisément que les commerçants doivent être nombreux à terminer la journée sans n’avoir rien vendu.

Le site est bien aménagé avec des cabines pour se changer et trois bassins différents pour se baigner. Il ne manque que les serviettes qui ne sont pas fournies mais que les commerçants installés sur le bord de la route entre la billetterie et l’entrée des sources proposent. Nous n’avons testé que deux bassins. Dans le premier nous pouvions nager car la hauteur d’eau qui était indiquée allait de 1 à 2 mètres. Ce bassin est alimenté par l’eau qui est déjà passée dans un autre bassin situé en dessus et l’eau y est un peu moins chaude (estimée à environ 30°C). Nous sommes ensuite passés dans le bassin alimenté directement avec les sources chaudes. L’eau y est plus chaude (environ la température d’un bain chaud) mais ce bassin moins large, moins profond et équipé d’un banc à mi-hauteur d’eau ne permet pas de nager. Nous sommes restés environ 1 heure sur le site avant de reprendre notre encore un peu mouillé car nous n’avions pas sorti nos serviettes des sacoches.

Nous faisons la pause déjeuner dans un petit Warung avec peu de choix de nourriture avant de quitter Banjar.

Sur le reste du parcours facile et roulant nous faisons encore quelques arrêts. Un arrêt pour acheter des Rambutans à 8 000 Roupies Indonésiennes le kilogramme (le meilleur prix de notre séjour en Indonésie) et plus loin des raisins à 20 000 Roupies Indonésiennes la kilogramme. Nous faisions aussi un petit crochet pour voir un petit temple « Pura Gunung Gondol » qui est sur une petite colline sur une pointe qui s’avance dans la mer. Ce temple est tout petit mais le temple et l’environnement sont bien entretenus. Nous visitons aussi un deuxième temple « Pura Pabean » situé environ 3 kilomètres plus loin. Ce temple n’est pas très grand non plus mais quand même beaucoup plus important que le premier. Pour le visiter il faut se vêtir avec un Sarong que le gardien nous prête en échange d’une offrande libre au temple.

Nous arrivons dans la ville de Pemuteran vers 17 heures sous une pluie très légère. Lorsque nous nous arrêtons pour faire le point sur les hôtels nous sommes presque au bout de la trace que j’ai préparée. La trace se poursuit sur un petit chemin bétonné sur environ 200 mètres. Je laisse Jean-Claude et Jacques à leur dégustation du reste de raisin et je pars en direction de la guesthouse qui se trouve au bout de la trace et à deux cents mètres de nous. Cet hébergement propose deux types de chambres. Avec ventilateur ou avec air conditionné. Les chambres n’ont qu’un lit double mais l’établissement propose d’y ajouter un couchage (matelas poser sur le sol). Pour trois personnes les chambres avec ventilateur sont à 200 000 Roupies Indonésiennes la nuit et celles avec climatiseur sont à 250 000 Roupies Indonésiennes. Pour les deux types de chambre le prix inclus le petit déjeuner. J’appelle Jacques pour lui dire qu’il vienne avec Jean-Claude voir si l’hébergement leur convient. Ils arrivent rapidement et nous choisissons une chambre avec ventilateur à 200 000 Roupies Indonésiennes la nuit.

La patronne de l’établissement est très gentille et aussi très efficace. Le lit supplémentaire est très rapidement installé avec sa literie. Elle nous fait ensuite choisir notre menu pour le petit déjeuner de demain matin et nous demande à quelle heure nous voulons être servis.

Le soir nous dinons dans un petit restaurant plus chic et avec plus de choix que ce à quoi nous sommes habitués. Il y a des plages à Pemuteran et il y a beaucoup de touristes occidentaux. Les restaurants se sont donc adaptés aux goûts des touristes de toutes origines et ils ont une carte beaucoup plus variées que celles des petits restaurants de campagne.

J20A - Mercredi 25 janvier 2023 - Pemuteran - Gilimanuk

Distance parcourue : 35,10 Km - Moyenne : 14,72 Km/h

Dénivelé montant : 180 m - Pente montante Maxi : 8 %

Dénivelé descendant : 192 m - Pente descendante Maxi : 9 %

Altitude départ : 12 m - Altitude arrivée : 0 m - Altitude Maxi : 58 m

Heure de réveil : 7h45 - Heure de départ : 9h21 - Heure d'arrivée : 12h10

Hier soir nous avons donné 8 heures comme heure de service du petit déjeuner et il est inutile que nous nous levions beaucoup plus tôt. Nous faisons donc une petite grasse matinée jusqu’à 7h45 ce matin. Le petit déjeuner est servi ponctuellement à 8 heures avec le sourire habituel. C’est bien ce que nous avions commandé. Il y a du thé pour remplir 4 tasses (2 personnes) et du café pour remplir 2 tasses (1 personne) et par personne un verre de jus de citron, deux tranches de pain de mie grillé, de la confiture et une omelette avec de la tomate.

Notre parcours du jour n’est pas long et la traversée en ferry de Bali à java prend normalement moins d’une heure. Nous quittons le très agréable hôtel et son beau parc vers 9h20. Nous faisons ensuite une petite visite aux plages. C’est marée basse et certaines plages se trouvent loin de l’eau et la seule que nous voyons où il est possible de se mettre à l’eau en marchant sur le sable et toute petite. Nous montons aussi à pied à un petit temple qui domine la mer. L’endroit ne semble pas entretenu et à part le point de vue sur la mer et sur java il n’y a rien à voir.

Après ce petit crochet d’environ 3 kilomètres nous prenons la direction de Gilimanuk où nous prendrons le Ferry pour passer sur l’île de Java. Ce parcours fait environ 30 kilomètres. La route est bonne et elle est le plus souvent assez plate. Il y a quand même deux petites montées un peu raides avec des pentes jusqu’à 8%. Nous ne faisons qu’un arrêt pour acheter de l’eau et nous arrivons à Gilimanuk vers midi. Il est l’heure de déjeuner et les restaurants ne sont pas nombreux sur notre route. Nous nous installons au premier que nous trouvons juste avant le port. Le service est très lent et le prix un peu élevé.

Nous achetons ensuite nos billets pour le ferry. Le prix pour une personne et un vélo est de 18 000 Roupies Indonésiennes. C’est un peu long ici et il faut donner une pièce d’identité. Le ticket affiche bien le numéro de passeport mais en guise de nom il n’y a que le prénom. Nous nous dirigeons ensuite vers l’entrée du port et embarquons immédiatement sur le ferry qui est en attente.

 J20B - Mercredi 25 janvier 2023 – Gilimanuk (Bali) – Ketapang (Java) - Bateau

Distance parcourue : 5,36 Km - Moyenne : 6,6 Km/h

Heure de départ : 12h40 - Heure d'arrivée : 13h43

Le ferry quitte le port une dizaine de minutes après que notre embarquement. Il n’y a qu’une dizaine de camions et de voitures et quelques motos. Le bateau pourrait contenir trois fois plus de véhicules mais les départs semblent être à horaire fixe que le bateau soit plein ou non. L’avantage d’un bateau peu rempli est qu’il y a beaucoup de sièges libres dans la cabine et que l’on peut s’y allonger sans nuire à personne. La traversée qui devait durer 45 minutes prend un peu plus d’une heure. C’est surtout à l’encombrement au port d’arrivée que nous devons ce retard. Le débarquement est rapide et nous prenons immédiatement la direction de Banjuwangi.

J20C - Mercredi 25 janvier 2023 - Ketapang - Banjuwangi

Distance parcourue : 9,97 Km - Moyenne : 13,50 Km/h

Dénivelé montant : 39 m - Pente montante Maxi : 2 %

Dénivelé descendant : 11 m - Pente descendante Maxi : 1 %

Altitude départ : 0 m - Altitude arrivée : 28 m - Altitude Maxi : 28 m

Heure de départ : 13h45 - Heure d'arrivée : 14h45

Hôtel : Thalia Homestay – Jl. Prambanan No.25, Taman Baru, Kec. Banyuwangi, Kabupaten Banyuwangi, Jawa Timur 68416 - chambre avec 2 lits double – cour fermée pour les vélos – Salle de bain avec douche froide – Wifi – Petit déjeuner inclus dans le prix – 150 000 Roupies Indonésiennes pour la chambre occupée par 3 personnes

Nous faisons une recherche d’hôtel au kilomètre 7,5 environ. Notre choix se porte sur un hébergement peu cher qui peux organiser le transport et la visite du cratère Ijen que nous avons renoncé à faire en vélo. Nous arrivons rapidement à l’hôtel « Thalia Homestay ». La jeune femme qui nous reçoit nous montre immédiatement la chambre. Elle nous convient et le prix de 150 000 Roupies Indonésiennes (un peu plus de 9 Euros) la nuit petit déjeuner inclus est très bas. Nous réservons pour deux nuits car nous sommes un peu en avance et cela nous permettra de faire la sieste demain après-midi.

Nous réservons aussi le « tour Ijen » qui coûte 350 000 Roupies Indonésiennes (environ 21,50 Euros) et qui comprend le transfert aller et retour, le prêt du masque à gaz et l’entrée au parc. Nous voulions descendre dans le cratère mais il est actuellement trop actif et la descente y est interdite. Nous nous contenterons donc de l’observer de loin et d’assister si le temps le permet au lever du soleil sur le lac. Le départ de l’hôtel est prévu à 2h30 demain matin. La jeune femme prend en photo nos passeport pour faire cette réservation. Nous oublions de demander plus d’information sur le départ demain matin. Est-ce que l’hôtelière nous réveille ou pas ? Où faut-il attendre le véhicule qui nous montera au départ du sentier ? Nous serons prêts à l’heure convenu et nous attendrons dans la rue devant l’hôtel.

Le soir nous dinons dans un petit mais excellent restaurant local à proximité de l’hôtel et achetons quelques biscuits pour manger après être monté au bord du cratère. Jean-Claude te jacques se couchent vers 20h15. Pour moi ce sera une heure plus tard après avoir mis à jour le site et la carte.

J21A - Jeudi 26 janvier 2023 - Banjuwangi – Ijen parking (en voiture, montée)

Distance parcourue : 30,56 Km - Moyenne : 34,8 Km/h

Dénivelé montant : 1908 m - Pente montante Maxi : 28 %

Dénivelé descendant : 66 m - Pente descendante Maxi : 6 %

Altitude départ : 28 m - Altitude arrivée : 1870 m - Altitude Maxi : 1878 m

Heure de réveil : 1h40 - Heure de départ : 2h34 - Heure d'arrivée : 3h30

Je me réveille dans la nuit et je regarde l’heure à mon compteur de vélo. Il indique 2h30 et l’heure de passage du taxi qui doit nous monter au parking qui est au pied du chemin d’accès au cratère Ijen est fixée à 2h45. C’était au départ à 2h30 mais le taxi doit prendre deux autres personnes à un autre hôtel et l’heure a été reculé de 15 minutes. La patronne de l’hôtel doit nous réveiller mais elle n’est pas encore venue toquer à la porte. Je réveille donc Jean-Claude et Jacques qui se lève. Jacques bougonne un peu (comme très souvent) et vérifie l’heure sur son téléphone. Il me dit que je me suis trompé d’heure et qu’il n’est que 1h45. Après avoir vérifié sur son deuxième téléphone il devient moins affirmatif car le deuxième téléphone de Jacques indique 2h45. J’ai entre temps démarré mon téléphone (qui a une carte SIM Indonésienne et qui est donc connecté au réseau) et il indique bien 1h45. Jean-Claude qui avait eu une discussion hier soir avec Jacques au sujet de l’horloge de l’hôtel (que je n’avais pas vue) qui retarde d’une heure comprend qu’il y a un décalage d’une heure entre Java et Bali. Il est 1h55 sur l’île de java lorsque nous comprenons l’origine de l’erreur. Jean-Claude et jacques se remettent au lit et je reste à l’extérieur de la chambre car je pense que je ne me rendormirai pas pour si peu de temps (30 minutes environ). Je mange une partie de mes provisions pour me passer le temps.

Vers 2h25 la patronne de l’hôtel vient nous avertir qu’il est l’heure e se lever. Je suis prêt et Jean-Claude et Jacques sont réveillés et ils préparent leurs affaires. Trois minutes plus tard elle revient nous dire que le taxi est en avance et qu’il nous attend. Je la suis alors que Jean-Claude et Jacques finissent de se préparer. En plus du conducteur il y a deux hommes dans le taxi. Ils sont Tchèques et feront partie de notre groupe pour la montée au cratère. Ils sont tous les deux très « forts ». Jean-Claude et Jacques arrivent rapidement et le taxi part aussitôt qu’ils sont installés.

Les 20 premiers kilomètres sont montants mais avec des pentes raisonnables à environ 6% si Locus donne les bonnes informations. Les pentes sont ensuite très raides avec des passages jusqu’à 28%. La pente n’est pas continue et il y a très souvent des parties moins pentues ou plates ou même descendante. La fin est en légère descente.

Aussitôt après être sortis du taxi nous sommes abordés par un guide qui se présente « Sugi, I will be your guide ». Il nous demande ensuite si nous voulons boire un thé ou un café et nous montre un restaurant. Nous nous y installons. Les boisons thé ou café sont à 5 000 Roupies Indonésiennes (environ 0,30 Euros). Le guide passe ensuite à nos tables pour nous distribuer les masques et les lampes frontales. En plus des Tchèques il y a un jeune couple Suisse Allemand avec nous. Ils ne parlent l’Allemand et l’Italien mais très peu le français. Nous commençons la marche vers le cratère Ijen vers 4 heures.

J21B - Jeudi 26 janvier 2023 – Ijen parking – Ijen cratère (à pied – montée)

Distance parcourue : 5,16 Km - Moyenne : 3 Km/h

Dénivelé montant : 589 m - Pente montante Maxi : 30 %

Dénivelé descendant : 95 m - Pente descendante Maxi : 12 %

Altitude départ : 1870 m - Altitude arrivée : 2364 m - Altitude Maxi : 2370 m

Heure de départ : 4h02 - Heure d'arrivée : 6h24

Hôtel : Thalia Homestay – Jl. Prambanan No.25, Taman Baru, Kec. Banyuwangi, Kabupaten Banyuwangi, Jawa Timur 68416 - chambre avec 2 lits double – cour fermée pour les vélos – Salle de bain avec douche froide – Wifi – Petit déjeuner inclus dans le prix – 150 000 Roupies Indonésiennes pour la chambre occupée par 3 personnes.

Nous ne sommes pas les seuls sur le chemin qui conduit au cratère Ijen. Il y a beaucoup de groupes et autant de guides que de groupes. Des « taxis » (espèces de brouettes à deux roues poussées par un homme et tirées par deux autres) attendent dès les premières pentes et il y en aura ensuite régulièrement sur tout le parcours. Ils proposent leurs services à ceux qui ne peuvent pas ou ne veulent pas faire l’effort de monter. Je ne connais pas le prix qu’ils demandent pour la montée.

Le dénivelé total de montée est d’environ 600 mètres et certaines parties sont assez raides. Le chemin est cependant bon sur tout le parcours que se fait en grande partie de nuit pour ce qui est de la montée. Sugi notre guide arrête régulièrement le groupe pour permettre à ceux qui marchent moins vite de recoller aux premiers. Jacques à un peu de mal au démarrage mais il se met vite au rythme et ce sont les deux Tchèques qui sont régulièrement à la traine.

Le ciel est assez couvert ce matin et lorsque le jour se lève nous ne voyons pas le soleil. Nous arrivons au cratère peu de temps après et la visibilité sur le lac qui a des couleurs extraordinaires. La couleur dominante est le vert émeraude mais il y a aussi des trainer jaunes (le souffre sans doute) et quelques taches de bleu. Il y a toujours des « mineurs » qui vont chercher les blocs de souffre au bord du lac et qui les remonte au bord du cratère à l’aide d’un balancier posé sur l’épaule. Les charges « normales » que porte un mineur sur l’épaule varient de 70 à 100 kilogrammes suivant les capacités du mineur. Les blocs de souffre sont ensuite descendus au parking sur des « brouettes » identiques au « taxis » avec les coussins en moins. Sugi nous dit qu’il a effectué ce travail pendant 20 années et il nous montre son épaule pleine de cicatrices comme preuve de ce qu’il dit. On comprend aisément que le travail de guide ou même celui de « taxi » soit préféré à celui de mineur. Les deux sont probablement beaucoup plus rémunérateur et surtout beaucoup moins dangereux que celui de mineur.

Sugi nous propose régulièrement de nous prendre en photo et il nous conduit à tous les point de vue intéressant sur le lac. Nous pourrions les trouver seuls car le chemin est tracé et il suffit de le suivre. Le guide est cependant inclus dans le prix et il est peut-être obligatoire puisque nous sommes dans un parc naturel et il n’est probablement pas autorisé de sortir du chemin afin de protéger la rare végétation environnante.

Le soleil fini par se montrer un peu et il vient éclairer une partie du lac qui se montre alors ses plus belles couleurs. Nous marchons un moment avec un Belge francophone. Il est dans un groupe composé uniquement de francophones et les autres membres du groupe habitent Montbrison dans le département de la Loire. C’est à une vingtaine de kilomètres de là où j’habite. C’est toujours un peu surprenant de rencontrer des gens qui habitent près de chez soi à l’autre bout du monde mais en y réfléchissant mieux c’est assez normal au vu du nombre de gens qui font des voyages lointains.

La descente se fait par le même chemin. Nous y rencontrons d’autres français mais ceux-là vivent très loin de nous en Nouvelle Calédonie. Comme pour la montée il y a des « taxis » dès le début de descente. C’est plus facile pour les conducteurs car les « taxis » sont équipés de freins à tambours efficaces et un homme seul suffit pour descendre un touriste paresseux ou fatigué, les « taxi » proposaient leurs services pour 300 000 Roupies Indonésiennes (environ 18 Euros) en début de descente. Plus bas dans la descente le prix passait à 100 000 Roupies Indonésiennes. Nous arrivons tous facilement au parking sans avoir à solliciter l’aide des « taxis ».

Notre guide Sugi nous accompagne, les Tchèques et nous, jusqu’à notre voiture et il fait de même pour le couple Suisse Allemand. Nous lui laissons 100 000 Roupies Indonésiennes (environ 6 Euro) de pourboire et il semble en être ému. Les Suisses Allemands lui donne aussi un pourboire. Il est allé chercher les Tchèques pour le conduire à la voiture alors que nous étions installés au restaurant pour y boire un thé et je ne sais pas s’ils lui ont laissé une gratification ou non.

La voiture nous ramène à notre hôtel en suivant la même route que pour le trajet aller. Le temps de descente est identique à celui de la montée car le conducteur utilise beaucoup le frein moteur dans les fortes pentes descendantes.

La patronne de l’hôtel est présente lorsque le taxi nous dépose et elle nous sert immédiatement notre petit déjeuner en nous demandant si nous sommes fatigués. Ce n’est pas le cas. Nous avons bien supporté la montée au cratère ainsi que la descente et le trajet en voiture n’avait rien de fatiguant. Le petit déjeuner est en réalité un repas froid (riz, œuf au plat et un peu de concombre et de tomate) que nous apprécions après l’effort.

Nous passerons le reste de la journée tranquillement à l’hôtel à nous reposer et à régler quelques-uns de nos petits problèmes techniques.

J22A - Vendredi 27 janvier 2023 -Bajuwangi - Ketapang

Distance parcourue : 12,84 Km - Moyenne : 15,13 Km/h

Dénivelé montant : 16 m - Pente montante Maxi : 3 %

Dénivelé descendant : 44 m - Pente descendante Maxi : 4 %

Altitude départ : 28 m - Altitude arrivée : 0 m - Altitude Maxi : 28 m

Heure de réveil : 6h30 - Heure de départ : 7h20 - Heure d'arrivée : 8h35

Nous sommes encore callés sur l’heure de Bali et nous nous réveillons vers 6h30 ce matin (heure de Java mais sur Bali il est 7h30) après une bonne nuit sommeil car nous nous sommes couchés vers 20 heures (heure de java) hier soir. C’est jacques qui a quitté la chambre en premier et la patronne de l’hôtel apporte immédiatement une assiette avec 6 beignets de banane pliés dans une feuille de bananier. Elle doit avoir des nuits bien discontinuent avec les clients qui vont au cratère Ijen et les petits déjeuners à servir au réveille des clients. Nous complétons le petit déjeuner en nous préparant des thés et du café. Ce petit déjeuner devrait nous permettre de tenir jusqu’à midi.

Nous quittons l’hôtel vers 7h20 et prenons la direction du port de Ketapang en évitant autant que nous pouvons la grande route et son intense trafic. Nous achetons quelques beignets et fruits en cours de route pour avoir quelques réserves pour occuper le temps pendant la traversée.

Nous testons un des nombreux guichets qui proposent des « billets online » pour la traversée mais ces guichets ne délivrent des billets que pour les passagers et nos vélos sont des véhicules payants. Nous allons donc acheter nos billets sur le port. Comme pour l’aller il faut montrer les passeports. La délivrance des billets n’est pas plus rapide qu’à l’aller et les informations passagers sont tout aussi inexactes. Je m’appelle encore simplement Jean-Marie. Nous avions payé 18 000 Roupies Indonésiennes par personne avec un vélo à l’aller et pour le retour le prix, toujours pour une personne et un vélo, est de 17 000 Roupies Indonésiennes (donc environ 6 centimes d’Euros de moins qu’à l’aller).

J22B - Vendredi 27 janvier 2023 - Ketapang (Java) – Gilimanuk (Bali) - Bateau

Distance parcourue : 6,07 Km - Moyenne : 6,1 Km/h

Heure de départ : 8h59 - Heure d'arrivée : 9h57 (heure de java = 10h57 heure de Bali)

Nous entrons dans le port et nous embarquons immédiatement. Le bateau est plus récent que celui qui nous a amené à Java et les sièges des cabines (deux à des niveaux différents) sont plus confortables. Le bateau part environ 10 minutes après que nous nous soyons installés et dans la cabine ou nous sommes il n’y que 5 personnes en plus de nous.

Comme pour le trajet inverse la traversée est assez rapide mais le bateau tourne longtemps sur place alors que nous sommes presque arrivés avant d’accoster. Le temps total entre le départ du bateau et l’accostage est d’environ une heure. Il y peu de véhicules dans le bateau et le débarquement est rapide.

Il y avait des policiers à la passerelle d’embarquement à java et il y en a encore à la passerelle de sortie côté Bali. Ils sont très polis et saluent militairement systématiquement tous les conducteurs des véhicules y compris ceux des motos et même nous sur nos humbles vélos. Les douanes contrôlent aussi les documents des camions mais il n’y a aucun contrôle pour nous et les motos et voitures ne sont pas arrêtées non plus.

J22 - Vendredi 27 janvier 2023 - Gilimanuk - Jembrana

Distance parcourue : 43,10 Km - Moyenne : 16,93 Km/h

Dénivelé montant : 208 m - Pente montante Maxi : 7 %

Dénivelé descendant : 196 m - Pente descendante Maxi : 6 %

Altitude départ : 0 m - Altitude arrivée : 12 m - Altitude Maxi : 34 m

Heure de départ : 11h01 (heure de Bali) - Heure d'arrivée : 15h00 (heure de Bali)

Hôtel : Negara Uri homestay – HMX2+869, Air Kuning, Jembrana, Jembrana Regency, Bali - Chambre pour 3 personnes avec un lit double et un lit simple – Climatisation – douche chaude – Wifi dans la salle de restaurant (salle commune avec café et thé à volonté) – Prix de départ 400 000 Roupies Indonésiennes négocié à 280 000 Roupies Indonésiennes (environ 17 Euros).

Nous commençons le parcours vers Negara (ou Jembrana) aussitôt que nous avons quitté le port. Nous serons sur la route principale pour les 33 premiers kilomètres. A la sortie de Gilimanuk la route est large est très roulante. La largeur se réduira ensuite et nous rencontrerons quelques courtes montées avec des pentes le plus souvent à 3 ou 4% mais la plus longue est plus pentue avec 7%. Sur l’île de Bali le bord des routes est souvent habité. Pour les routes que nous avons suivies (hors routes de montagne) ce doit être environ 50% habité et 50% campagne. Il y avait aujourd’hui plus de parties campagnes non habitées que sur les autres routes que nous avons empruntées (hors routes de montagne). Sur notre parcours nous avons eu quelques rizières (plates) et quelques parties de forêts avec beaucoup de singes qui semblaient attendre la nourriture au bord de la route.

Nous faisons la pause déjeuner dans un petit restaurant au kilomètre 21 environ. C’est en face d’une mosquée et c’est aussi l’heure de la prière et nous devons supporter pendant environ 20 minutes le son très fort des hauts parleurs. Le repas est bon, rapidement et bien servi et le prix est un prix local normal.

A Negara au kilomètre 33 environ nous prenons une petite route sur la droite qui conduit à Jembrana. Je ne sais pas si Jembrana est une ville ou un quartier de Negara car les deux se touchent. La trace préparée passe devant au moins 2 hôtels à Jembrana mais Jean-Claude et Jacques veulent loger au bord de la mer. Ce n’est pas un problème car la trace continue jusqu’à un hôtel abordable (prix vérifié hier sur Booking) qui est en bord de mer.

Nous y arrivons en suivant de très petites et agréables routes. Une partie du parcours traverse une mangrove. Nous arrivons à l’hôtel vers 14h30. Il y a deux réceptions pour le même groupe de bungalows car il y a deux administrations pour ces logements. L’administration «Jembrana Homestay » a des prix plus bas mais plus de chambres disponibles. La dame qui est à la réception de « Negara Homestay » nous propose la chambre « familiale » qui nous convient à 400 000 Roupies Indonésiennes. Elle est à 288 000 Roupies Indonésiennes sur Booking pour les nuits du 1 au 2 février mais pour cette nuit du vendredi au samedi elle est à 450 000 Roupies Indonésiennes. Je dis cependant à la réceptionniste que je peux réserver sur Booking pour 288 000 Roupies Indonésiennes. Nous visitons la chambre qui est grande mais très basique avec un simple béton au sol. Lorsque nous revenons à la réception un homme qui semble être le responsable est présent. Il est plus ouvert à la négociation que la réceptionniste que nous avons eu en premier et qui n’est probablement pas autorisée à négocier. Je montre le prix Booking à l’homme qui ne remarque pas que les dates ne correspondent pas et il me propose tout de suite de faire affaire en direct au prix de 280 000 Roupies Indonésiennes la nuit pour la chambre avec petits déjeuners inclus (c’était aussi le cas sur Booking). Ce prix nous convient et nous nous installons ici pour la nuit. L’hôtel a un accès direct sur la plage que je n’ai pas encore vue car la pluie s’est mise à tomber aussitôt après notre installation dans la chambre. Jean-Claude est allé la voir sous la petite pluie et il l’a trouvé bien.

La pluie ne dure pas et Jean-Claude retourne à la plage pour voir ce qui s’y passe et aussi pour regarder le coucher de soleil. Il y assiste au lavage des buffles dans la mer et au départ des bateaux de pêcheurs. Jacques et moi arrivons trop tard pour le lavage des buffles et le coucher de soleil mais les bateaux continuent à être mis à l’eau. Nous apprenons plus tard que les pêcheurs restent toute la nuit en mer sur les frêles embarcations et qu’il ne rentreront que demain matin à 7 ou 8 heures.