Bangkok - Lyon

J89A - mardi 04 avril et mercredi 05 avril 2023 – Bangkok – Istanbul (avion)

Je n’ai pas pris de vols Turkish Airlines depuis 2019. On pouvait jusqu’en 2019 au moins choisir gratuitement son siège jusqu’à 100 jours avant le décollage. C’était alors la compagnie la plus souple en matière de choix du siège. Cette compagnie procède maintenant comme beaucoup de compagnies aériennes. Les sièges sont attribués automatiquement par le « système ». On ne peut choisir un siège que 24 heures avant le décollage et c’est payant. Comme la place dans l’avion importe peu pour moi je n’ai pas choisi de siège et le « système » m’a attribué la place 10B pour le vol Bangkok – Istanbul. L’avion, un Airbus A330-300 (A333), est un bi-couloir avec 10 sièges par rangées (3 – 4 – 3) mais les premières rangées, dont la 10 sur la laquelle est le siège qui m’a été attribué, n’ont que 8 sièges (2 – 4 – 2). La place 10B se trouve sur le bloc central de 4 sièges avec 2 places à sa gauche et une place à sa droite. Depuis cette place il faut donc déranger une personne pour se dégourdir les jambes ou pour aller aux toilettes. La place n’est cependant pas mauvaise car située à l’avant des ailes d’où le bruit des réacteurs est un peu moins gênant.

Je suis membre du programme « Miles&Smiles » qui ne donne d’ailleurs pour l’instant pas d’avantage autre que celui d’enregistrer son passeport et aussi d’indiquer sa préférence de siège. Je n’avais pas indiqué de siège préféré et pour ce voyage je ne peux donc pas reprocher au « système » de ne pas avoir tenu compte de mes préférences. Je l’ai fait au retour chez moi et si je dois à nouveau voyager avec Turkish Airlines je saurai si le « système » tient compte des préférences ou non.

Le départ du vol TK69 qui fait la liaison entre Bangkok et Istanbul est prévu à 22h55 et il est inscrit sur la carte d’embarquement que celui-ci commencera à 21h30. L’embarquement commence à peu près à l’heure prévu. Lorsque le personnel naviguant ferme les portes de l’avion la place qui est à ma droite, et donc avec accès direct au couloir, n’est toujours pas occupée. Puisque personne ne peut plus monter à bord je m’y installe. J’ai donc le double avantage d’avoir un siège avec accès direct au couloir et pas de passager à ma gauche. Je pourrais donc me dégourdir les jambes ou aller aux toilettes sans déranger personne et aussi utiliser le siège vide pour y poser provisoirement des choses gênantes comme par exemple le plateau repas si les hôtesses tardent à venir nous en débarrasser.

L’avion commence à rouler à 22h53 soit 2 minutes plus tôt que l’heure prévue et il décolle à 23h09. Le premier repas est servi environ 1 heure après le décollage ce qui est très bien car le fim que j’ai commencé à regarder aussitôt que l’avion s’est mis à rouler se termine peu après que les hôtesses soient passées pour enlever les plateaux vides. Je m’installe ensuite du mieux que je peux pour dormir. Les sièges en classe économique ne sont pas idéaux pour dormir surtout pour ceux qui ont l’habitude dormir couché sur le côté. Je me réveille 4 fois avant que la cabine soit à nouveau éclairée pour servir le petit-déjeuner. C’est environ 2 heures avant l’atterrissage et le plateau repas n'est pas très différent de celui servi après le décollage. Pour les deux repas il y a deux choix pour le plat principal qui sont proposés sur un menu qui est distribué juste après le décollage.

Le vol est très calme avec juste quelques petites turbulences de courte durée. L’avion se pose à Istanbul à 5h39 et il arrive à la porte de débarquement à 5h50 soit avec 40 minutes de retard. C’est un gros retard pour les passagers qui ont un temps de transfert court. Pour moi le vol suivant doit décoller à 7h15. Les portes d’embarquement se ferment souvent 20 minutes avant l’heure de décollage et j’ai donc environ 55 minutes pour aller jusqu’à la salle d’embarquement du vol suivant. C’est normalement largement suffisant car à l’aéroport d’Istanbul la porte n’est généralement affichée qu’environ 1 heure avant l’heure de départ prévue.

 

J89B - mercredi 05 avril 2023 – Istanbul – Lyon Saint Exupéry (avion)

Il y a un panneau d’affichage des départs à la porte où nous débarquons à Istanbul en provenance de Bangkok. Le vol TK1807 Istanbul-Lyon part de la porte B18A. Je suis les flèches indiquant « transfert Internationaux » et en chemin je vois à travers une vitre qui sépare le couloir où je suis d’un autre qui lui est parallèle un panneau indiquant la direction des portes « B ». Je dois cependant continuer en suivant les flèches qui indiquent la direction pour les passagers en transfert vers un vol International. C’est assez long mais il y a souvent des tapis roulants qui permettent de presque doubler la vitesse normale de marche. Les flèches conduisent à un contrôle de sécurité. Pour le transfert entre les vols aller (Lyon-Istanbul et Istanbul-Denpasar) il n’y avait pas de contrôle de sécurité entre la porte de débarquement du premier vol et celle d’embarquement du vol suivant mais c’est différent cette fois-ci. Pourquoi ? Il n’y a heureusement presque pas d’attente et le temps perdu ici ne dépasse guère celui passé à enlever les objets qui doivent l’être du sac et à les y remettre.

Je suis ensuite les flèches qui indiquent les portes « B ». Après avoir parcouru autant de couloirs et changé plusieurs fois de niveaux je suis incapable de situer la zone « B » par rapport à celle où nous avons débarqué mais elle ne doit pas en être très éloigné. Lorsque j’arrive à la porte B18A l’embarquement a déjà commencé. Je vais donc directement dans la file et quelques minutes plus tard je suis installé dans l’avion. Pour ce vol le « système » m’a attribué la place «14F ». L’avion est un Airbus A321 monocouloir (3-3). La place « F » est le siège qui est au milieu de la rangée qui est à gauche du couloir. Une dame qui comme moi n’est plus très jeune est déjà installée coté couloir. Elle est française (il y a beaucoup de français sur ce vol qui atterrit à Lyon) et elle revient d’un voyage de deux mois en Indonésie. Elle faisait autrefois aussi des voyages à vélo avec son mari mais elle ne fait maintenant plus que de la plongée sous-marine. Elle a un Iphone et elle veut remplacer la carte SIM indonésienne qui y est installée par sa carte SIM française. Elle ne sait pas comment procéder et elle n’a pas non plus le petit outil qui est nécessaire (qui peut être remplacé par un trombone ou un autre objet similaire). J’ai ce qu’il faut et je sais où est l’outil puisque je l’ai utilisé quelques heures plus tôt pour faire la même chose avec mon propre téléphone. Je n’ai jamais possédé d’Iphone mais pour ce qui est de la carte SIM elle est installée dans un petit tiroir qui s’ouvre comme sur la grande majorité des autres smartphones. Ela dame est plutôt du genre bavarde et comme j’ai aussi un peu ce « défaut » il ne nous est ensuite pas difficile de trouver des sujets de conversation.

Lorsque les hôtesses ferment les portes de l’avion je constate, comme lors du premier vol, que la place à ma droite est libre. Je change donc de place. Ce n’est pas pour fuir ma voisine car nous pouvons continuer à parler mais pour que nous soyons tous les deux plus à l’aise pour bouger et aussi que nous ayons chacun un peu de place sur le siège libre pour y poser des choses si nécessaire. Je me trouve donc encore une fois sur un siège avec accès direct au couloir alors que le « système » m’en avait attribué un autre. La rangée 14 est encore située à l’avant de l’appareil devant les ailes et comme pour le vol précédent on y entend un peu moins le bruit des réacteurs qu’en étant situé à l’arrière des ailes.

L’avion commence à rouler à 7h30 soit 15 minutes plus tard que l’horaire prévu. Il y a beaucoup d’avion en attente sur le côté de la piste de décollage et nous décollons à 7h58.

Un repas, du même type que celui qui nous a été servi sur le vol précédent avant l’atterrissage, est servi rapidement après le décollage. J’ai regardé un deuxième film pendant et après le deuxième repas sur le vol précédent mais il restait encore 20 minutes à voir lorsque nous avons atterri. Je regarde donc la fin de ce même film en mangeant.

L’avion se pose à Lyon Saint Exupéry à 9h43 et il arrive à la porte de débarquement à 9h51 avec donc 11 minutes de retard sur l’heure prévue (9h40). Le débarquement est rapide malgré un contrôle minutieux des passeports juste à la sortie de l’avion. Malgré ce premier contrôle, qui semblait ne viser que la recherche de faux passeports, il faut passer par le service de contrôle des passeports. Ce contrôle est automatisé et rapide pour les passeports européens.

Mon bagage qui contient les sacoches arrivent sur le tapis parmi les premiers. Il me faut cependant attendre encore une dizaine de minutes pour voir arriver mon bagage vélo sur le tapis des bagages hors format. Je récupère tous mes bagages en bon état et c’est le plus important.

J’appelle ensuite Jean-Pierre qui attend à proximité de l’aéroport avec sa voiture pour me ramener à Villefranche sur Saône. Il aurait normalement dû venir avec la mienne mais la batterie était déchargée et il n’a pas réussi à ouvrir le capot.

Je l’attends quelques minutes sur le parking. Il ne fait vraiment pas chaud mais j’étais prévenu et je suis chaudement habillé. Il arrive rapidement et prend la direction de Villefranche sur Saône après que nous ayons chargé les bagages dans le coffre.

Depuis quelques années l’ouverture du capot de ma voiture est devenue un peu aléatoire. J’ai cependant appris comment faire pour y parvenir et cela fonctionne encore cette fois-ci. Jean-Pierre installe son chargeur de batterie pour qu’elle se charge pendant que nous déjeunons car en plus de me faire transporter je me fais inviter à manger.

Claude a préparé un excellent repas que j’apprécie d’autant plus que c’est pour moi le premier repas non asiatique depuis presque trois mois. Après le café et un excellent gâteau préparé également par Claude je les quitte en emportant le repas que Claude m’a préparé pour ce soir pour faire avec ma voiture les 80 kilomètres qui me séparent encore de mon domicile. Merci à Claude et Jean-Pierre pour l’accueil, le transport et l’hébergement de ma voiture pendant presque 3 mois.

J89C - mercredi 05 avril 2023 – Lyon Saint Exupéry - domicile (voiture)

Il fait frais mais très beau aujourd’hui. Les arbres sont encore sombres et sans feuille mais les prairies sont bien vertes et il y a sur le parcours quelques beaux champs de boutons d’or. Bien que je fasse ce dernier parcours au volant d’une voiture et sans effort il fait quand même parti du voyage. C’est le dernier et les conditions météo sont parfaites pour un retour très agréable.

Je fais une petite halte à Tarare pour y acheter le nécessaire pour me nourrir jusqu’à la fin de la semaine.

J’ai laissé la maison sous la surveillance de mon voisin Paul et je la retrouve en parfait état avec les plantes arrosées et le courrier déposé sur le canapé dans l’entrée. Aujourd’hui il fait très frais pour la saison mais la journée est bien ensoleillée. Lorsque j’arrive vers 16 heures le soleil a fait monter la température du ballon de chauffage à 60 °C. Malgré les volets fermés il fait 20°C dans le séjour. L’environnement intérieur (les cloisons et les meubles) doit être froid car malgré les 20 °C affichés sur le thermomètre je dois garder ma veste polaire et mon bonnet pour ne pas avoir froid. Lorsque le soleil ne chauffe plus les panneaux et que la température du ballon de chauffage est descendue à environ 40°C j’allume le feu dans la chaudière bois afin de réchauffer la maison pendant la nuit. Le lendemain matin la température n’a monté que de 3°C mais la masse s’est réchauffée et la maison est redevenue très confortable.

×