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Indonésie - 1

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J01 - Vendredi 06 janvier 2023 – Aéroport de Denpasar-Hôtel New Arena Kuta (Denpasar)

Distance parcourue : 5,14 Km - Moyenne :  10,18 Km/h

Dénivelé montant :  1 m - Pente montante Maxi :  1 %

Dénivelé descendant :  1 m - Pente descendante Maxi :  1 %

Altitude départ :  8 m - Altitude arrivée :  8 m - Altitude Maxi :  m

Heure de réveil :  - Heure de départ : 22h30 - Heure d'arrivée : 23 heures

Hôtel : New Arena Hotel - Poppies Lane I Gg. Sorga, 80361 Kuta, Indonesia – 182 000 Roupies Indeonésienne la nuit (environ 11 Euros)

Ce premier parcours sur l’île de Bali est vraiment très court et facile mais nous le faisons de nuit après avoir passé entre 20 et 30 heures dans les aéroports ou les avions. Nous faisons une petite erreur de parcours en quittant l’aéroport et nous sommes obligés de revenir presque au point de départ car nous ne sommes pas sur la bonne voie et une barrière grillagée nous empêche d’aller sur celle où nous devrions être. Le détour ne fait qu’un petit kilomètre et après avoir quitté l’aéroport le parcours est tranquille et sans difficulté. Il fait presque 30 degrés et les vêtements que nous portons ne sont pas adaptés. Malgré la facilité du parcours nous suons donc un peu. Sur le dernier kilomètre la route est très mouillée mais il ne pleut pas.

Nous arrivons à l’hôtel vers 23 heures et nous sommes bien accueilli par les jeunes gens qui s’occupent de cet hôtel. Ils acceptent sans difficulté de garder nos cartons jusqu’à notre retour le 2 février. Le prix est celui qui était indiqué sur Booking et la chambre est très convenable. C’est une chambre avec 2 lits simples et un lit double qui est assez grande et correctement meublée. Il y a la climatisation et la salle de bain est de bonne dimension. Il y a aussi une petite terrasse abritée avec deux chaises et une petite table sur le devant de la chambre. Nous y avons stationné les vélos pour la nuit. Le temps de nous installer et il est trop tard pour aller boire et manger en ville. Nous nous contentons d’acheter une bouteille d’eau à l’hôtel. Nous avons mangé avant d’atterrir et nos estomacs devraient patienter jusqu’à demain.

Nous restons à Denpasar demain pour visiter et nous reposer du voyage si nécessaire.

Diaporama à défilement automatique (5 secondes). Arrêt du défilement automatique si le curseur de la souris est placé sur une photo. Défilement manuel en cliquant sur le côté droit ou gauche des photos.

J02 - Samedi 07 janvier 2023 – Denpasar visite

Distance parcourue : 3,99 Km – Moyenne :  7,29 Km/h

Dénivelé montant : 2 m - Pente montante Maxi : 1 %

Dénivelé descendant : 2 m - Pente descendante Maxi : 1 %

Altitude départ : 8 m - Altitude arrivée : 8 m - Altitude Maxi : 8 m

Heure de réveil : 10h30 - Heure de départ : 12h - Heure d'arrivée : 16 heure

Hôtel : New Arena Hotel - Poppies Lane I Gg. Sorga, 80361 Kuta,

Indonesia – 182 000 Roupies Indeonésienne la nuit (environ 11 Euros)

Avec la fatigue du voyage et les organismes qui s’adaptent différemment au changement d’heure et de climat nous nous sommes endormis à des heures bien différentes cette nuit. Jacques qui est un peu grippé s’est endormi vers minuit. Jean-Claude ‘est couché vers 2 heures du matin et moi à 4h40. Les heures sont en heure locale ile de Bali et il faut enlever 7 heures pour avoir l’heure française.

Nous nous réveillons tous vers 10h30 ce matin. Nous faisons un peu d’ordre dans nos affaires et nous quittons l’hôtel en vélo vers midi. Nous commençons par aller dans une boutique qui est sensé distribuer les carte SIM Telkomsel que Jacques et moi avons réservées. La boutique est à 900 mètres de l’hôtel en suivant des ruelles étroites. Nous y sommes vite et les deux jeunes femmes qui s’occupent de la boutique nous reçoivent avec le sourire. Elles n’ont pas les cartes Telkomsel 25 Go que nous avons préréservées et que nous devions payer 150 000 Roupies Indonésiennes mais elles nous proposent des cartes avec 35 Go pour 200 000 Roupies Indonésiennes. Nous n’avons pas besoin de 35 Go mais la différence de prix n’est que d’environ 3 Euros et nous prenons chacun une de ces cartes. Les jeunes femmes font toutes les manipulations nécessaires à l’activation des cartes et elles vérifient que tout fonctionne. Nous leur achetons aussi un petit accessoire avec un cordon que l’on asse derrière le cou et qui permet d’éviter la chute du téléphone.

Jacques veut manger du poisson et nous allons voir s’il y en a à proximité de la plage. Nous en trouvons un qui est de type restaurant chinois et qui propose différents plats avec viande ou poisson ou végétarien. Nous choisissons des plats différents que nous faisons passer avec 3 grande bouteilles de bière pour nous trois. Nous nous en sortons pour environ 200 000 Roupies Indonésienne par personne (environ 12 Euros). C’est un prix convenable pour nous mais nous n’avons pas encore de référence de prix à Bali et c’est probablement un prix élevé pour le pays.

Jacques veut ensuite rentrer dormir à l’hôtel. Nous en prenant donc la direction en suivant un itinéraire qui passe devant des distributeurs de billets. Au début c’est à contresens de la circulation et nous marchons sur les trottoirs en poussant les vélos. Les deux premiers distributeurs nous renvoient nos cartes sans nous donner d’argent. Le troisième est mieux disposé mais ne distribue que 1 250 000 Roupies Indonésiennes. Ceci ne fait qu’environ 75 Euros et nous faisons chacun deux retraits pour avoir un peu plus de réserves en monnaie locale.

Nous sommes de retour à l’hôtel vers 16 heures. Jacques s’endort presque tout de suite et Jean-Claude l’imite 30 minutes plus tard. Je résiste au sommeil en m’occupant à tenir mes comptes et en mettant à jour le site car je voudrais ma caler le plus vite possible sur l’heure locale.

Demain nous avions prévu une étape un peu longue avec aussi un peu de dénivelé. Jacques ne semble pas être en état de faire un grand parcours et encore moins du dénivelé. Nous allons donc probablement modifier un peu les parcours des jours à venir afin de faire des étapes courtes et faciles.

J03 - Dimanche 08 janvier 2023 - Kuta - Ubud

Distance parcourue : 37,66 Km - Moyenne : 11,68 Km/h

Dénivelé montant : 293 m - Pente montante Maxi : 9 %

Dénivelé descendant : 92 m - Pente descendante Maxi : 7 %

Altitude départ : 8 m - Altitude arrivée : 209 m - Altitude Maxi : 210 m

Heure de réveil : 8h30 - Heure de départ : 10h30 - Heure d'arrivée : 17h00

Hôtel : Aurora House – chambre 2 grand lits pour 3 personnes – 250 000 IDR – Climatisation – wifi – douche chaude

Nous nous réveillons un peu tardivement ce matin et nous ne sommes pas très rapides pour nous préparer. Nous quittons l’hôtel à 9h45 et nous faisons une pause petit déjeuner quelques centaines de mètres plus loin. Nous commençons vraiment le parcours à 10h30.

La météo annonçait de la pluie pour aujourd’hui mais il fait chaud et le soleil est bien présent. Les 15 premiers kilomètres sont en ville et tout le parcours est en zone urbanisée. C’est finalement en ville à l’intérieur de Denpasar que nous avons suivi le plus de routes petites calmes. Ensuite nous avons toujours roulé sur des routes avec une circulation assez dense.

Le profil était majoritairement plat ou en faux plat montant (1 ou 2%) avec quand même quelques courtes montées et descentes avec des pourcentages jusqu’à 9%.

Nous avons visité deux temples indouistes sur notre parcours mais nous aurions pu en visiter beaucoup plus. Il faut porter un « Sarong » (tissu attaché à la taille) pour entrer dans les temples. Le premier que nous avons visité, le plus grand temple Indouiste de Denpasar (mais plutôt petit par rapport à d’autres) était a entrée libre mais il y avait un petit malin à l’entrée qui louait des Sarong pour 20 000 IDR (environ 1,2 Euros). Le deuxième temple que nous avons visité était plus grand mais il fallait payer une entrée de 30 000 IDR (un peu moins de 2 Euros). L’entrée incluait le prêt du Sarong.

Il ne manque pas de petits restaurants à Bali et nous n’avons pas eu de problème pour trouver de quoi nous restaurer. Les plats proposés sont assez basiques « Nasi Goreng » (riz frit avec un œuf au plat) ou « Mie Goreng » (nouilles frites avec un œuf au plat). Ces plats coûtent entre 20 et 25 000 IDR (1,2 à 1,5 Euros) et sont assez copieux et plutôt bons.

Nos premières visites d’hôtels à l’entrée d’UBUD n’a pas été très fructueuse (complets ou trop chers). Nous avons donc continué notre route jusqu’au centre ou nous avons rencontré un Français qui vit en Australie. Il nous a dit qu’il était en vélo comme nous et il avait fait aujourd’hui à peu près le même parcours que nous. Il avait facilement trouvé un hôtel dans une petite rue du centre où ma trace passait mais que nous avions évitée car elle était encombrée de piétons. Après avoir terminé notre conversation avec le cycliste franco-australien nous nous y sommes donc engagés et avons trouvé deux hôtels très convenables qui proposaient tous les deux des chambres avec deux grands lits convenant pour 3 personnes au prix de 250 000 IDR. Nous en avons éliminé un car la chambre sentait un peu le moisi.

Après la douche nous allons à Pied aux Rizières de Kajeng. Il fait presque nuit lorsque nous y arrivons et ces rizières sont assez banales et nous devrions en voir de plus belles.

Demain nous prévoyons d’aller à Kitamani. L’étape fera environ 38 kilomètres ce qui est peu mais le dénivelé positif de 1300 mètres sera un peu difficile à passer car nous ne sommes pas encore bien acclimatés au pays.

J04 - lundi 09 janvier 2023 - Ubud - Kitamani

Distance parcourue : 33,05 Km - Moyenne : 6,70 Km/h

Dénivelé montant : 1211 m - Pente montante Maxi : 13 %

Dénivelé descendant : 70 m - Pente descendante Maxi : 9 %

Altitude départ : 209 m - Altitude arrivée : 1350 m - Altitude Maxi : 1350 m

Heure de réveil : 7h15 - Heure de départ : 8h30 - Heure d'arrivée : 17h00

Hôtel : Batur View Homestay – Chambre double occupée par une personne – douche avec eau chaude – Wifi – Vue sur le lac – Prix de départ 300 000 IDR négocié à 220 000 IDR avec petit déjeuner inclus

Nous sommes un peu plus matinaux ce matin. Lorsque je quitte le lit à 7h15 Jean Claude est déjà levé et Jacques qui dort encore se réveille et se lève avant 7h30. Nous ne sommes pas encore bien rodés pour les préparatifs et nous quittons l’hôtel vers 8h30.

Le parcours du premier jour a été modifié pour le rendre plus accessible à Jacques qui est encore malade. Jacques à préparé de nouvelles traces qui permettent de passer aux endroits prévus mais en inversant le sens des parcours prévus initialement. Le parcours de ce jour doit donc nous conduire de Ubud à Kitamani en 33 kilomètres environ. Ce trajet est court mais le dénivelé est important car il part de l’altitude 209 mètres pour arriver à l’altitude 1211 mètres. La pente est assez soutenue à partir du kilomètre 6 environ.

La difficulté est donc importante pour nous qui ne sommes encore entraînés ni acclimatés et Jacques n’est pas encore tout à fait remis Il pense donc que cette montée sera trop exigeante pour lui et il ne semble pas y avoir d’hébergement sur le parcours. Après quelques kilomètres ensembles Jean-Claude reste avec Jacques en arrière et j’attaque seul la montée. Il y a quelques passages un peu pentus en début de parcours mais la pente reste faible sur l’essentiel de 6 premiers kilomètres jusqu’aux rizières en terrasses de Tegalalang. Ensuite la pente est souvent autour de 5 à 6% mais certains passages sont entre 2 et 4% et permettent de récupérer. Tout se passe bien jusqu’à pour moi jusqu’à l’arrêt pour la pause de midi au kilomètre 20 environ. Jusqu’ici je n’ai fait qu’une pause fruits et une autre pour acheter de l’eau. Je reprends la route vers 12H30 après avoir pris un repas constitué de riz avec de la viande de poulet et quelques branches d’épinard (10 000 IDR soit environ 0,70 Euros). La dame du restaurant et son fils étaient très sympathiques. Ils m’on dit qu’il y avait encore environ 15 kilomètres de montée avant d’arrivée au point haut. A ce moment là j’estime donc pouvoir arriver 3 heures plus tard soit à 16 heures environ. Le compte aurait été bon sans les crampes qui sont arrivés rapidement après midi et n’ont obligées à faire 5 pauses en attendant qu’elles passent. A chacune de ces occasions j’ai acheté de l’eau et/ou des fruits. Lors du quatrième arrêt « crampes » j’ai vu passer une petite camionnette avec les vélos de Jean-Claude et de Jacques dans la benne. La camionnette est passée assez rapidement et j’ai juste entrevu quelqu’un qui me faisait un signe rapide. J’ai cru que c’était le conducteur mais comme la personne était installée sur le siège de siège de gauche alors que les conduites sont en droite en Indonésie où l’on roule à gauche. Peu importe qui m’a vu mais je sais à partir de là que Jean-Claude et Jacques ont trouvé une solution pour terminer ce parcours. Malgré quelques passages faciles le parcours restant est plus pentu avec des pentes souvent supérieures égales ou supérieures à 7%. Je m’arrête à un carrefour pour consulter el GPS car la trace préparée par Jacques part sur la droite sur une routes descendants. En consultant la carte numérique je vois que les routes se rejoignent plus loin et je quitte la trace préparée pour rester sur la route montante. La cinquième et dernière crampe arrive peu après alors que je suis devant un petit étale de fruit occupé par une dame et sa fille qui doit avoir environ 2 ou trois ans et une femme âgée et édentée. Les deux femmes sont assises sur un petit banc en bambou et elles me proposent par geste de venir m’assoir. Je m’installe donc sur le banc pour me masser les cuisses et faire passer la crampe. Les deux femmes ne parlent pas un seul mot d’anglais. J’essaie de communiquer avec elle via le traducteur vocal de Google. Elles semblent comprendre la traduction vocale mais refusent de parler leur langue devant le téléphone. Elles m’avaient pourtant posé auparavant beaucoup de questions auxquelles je n’ai pas pu répondre faute de les comprendre. Je leur achète un kilogramme de mandarines pour 20 000 IDR. J’ai déjà acheté des mandarines aujourd’hui à 15 000 IDR le Kg mais comme la jeune femme m’en a déjà offert deux et le prix final au kilogramme ne doit pas être très différent des précédents achats. Il reste ensuite environ 150 mètres dénivelé montant pour arriver à destination. C’est dans cette partie que les pourcentages sont les plus importants. La pente est le plus souvent en 8 et 11% mais le compteur indique une pente maxi à 13% aujourd’hui. Je ne sais pas si c’est dans cette partie du parcours ou au début où il y a eu quelques passages raides mais très courts.

Heureusement pour moi les crampes me laissent tranquille sur cette dernière partie pentue et j’arrive dans Kitamani sans trop d’effort. Il est environ 16h45 et je profite des vues sur le lac Batur. Je m’arrête aussi un long moment devant un distributeur en attendant qu’il ne soit plus occupé. J’attends plus de 10 minutes que la dernière personne qui y est entrée en sorte après ce délai je renonce à retirer de l’argent aujourd’hui. Pendant toute l’attente un homme qui est agent de sécurité du restaurant qui se trouve de l’autre côté de la route me tient la conversation. Il me propose entre autres un hébergement sous une tente pour 300 000 IDR. C’est cher et je refuse et d’autant plus facilement que Jean-Claude et Jacques m’ont envoyé des messages me disant que je pouvais avoir une chambre dans leur hôtel (Vulcania) pour 300 000 IDR. J’ai demandé l’emplacement de cet hôtel en arrivant en « ville » à une femme. Elle a dû en parler car un jeune homme en moto ne cesse de me proposer de me guider vers cet hôtel. Il est environ un kilomètre plus loin et facile à trouver et je n’ai pas besoin de guide pour cela. Le jeune homme me parle aussi d’un prix de 300 000 IDR mais il m’assure aussi qu’il peut le négocier à la baisse. S’il y arrivait je suppose qu’il me demanderait une rémunération qui ajoutée au prix de la chambre approcherait le prix initial. Google affiche des hôtels moins chers avant le Vulcania. Je m’arrête au premier que je vois « Batur View Homestay ». La porte d’entrée est ouverte et elle donne sur un escalier qui descend l’équivalent de 3 étages. Je ne vois pas de réception mais une jeune femme qui était occupée à des travaux de peinture à l’extérieur vient moi et me prose de descendre voir la chambre qui est encore disponible. Elle aurait besoin d’être rafraichie mais elle est tout de même convenable. Les plus belles chambres ouvrent sur un bacon avec vue direct sur le lac. Celle qui m’est proposée est un peu en retrait mais elle a aussi une vue sur le lac et elle me convient. Le premier prix qu’elle m’annonce est de 300 000 IDR. C’est à croire que c’est un prix standard pour les touristes occidentaux. Après négociation il tombe à 220 000 IDR petit déjeuner compris. Le rapport qualité prix est moins bon que ce que nous avons eu jusque là mais quand même correct. Je prends donc cette chambre. Mon vélo restera au niveau de la route sous un petit abri. La dame m’assure que c’est sûr. Il y a aussi des motos stationnées à cet endroit. Par sécurité j’attache quand même le vélo à une barrière avec un câble antivol. La jeune femme et le jeune homme qui l’assiste sont tous les deux très sympathiques. Ils me proposent un verre de thé à prendre sur la terrasse qui est au niveau de la route avec vue sur le lac. Le thé est bon et l’endroit est agréable.

J’ai dans mes sacoches de quoi manger et boire ce soir. Je n’ai donc pas besoin de sortir pour manger et c’est autant de gagner en temps de repos.

J05 - Mardi 10 Janvier 2023 - Kitamani-Bedulgul

Distance parcourue : 61,92 Km - Moyenne : 8,95 Km/h

Dénivelé montant : 1423 m - Pente montante Maxi : 16 %

Dénivelé descendant : 1495 m - Pente descendante Maxi : 19 %

Altitude départ : 1350 m - Altitude arrivée : 1278 m - Altitude Maxi : 1703 m

Heure de réveil : 7h15 - Heure de départ : 9h20 - Heure d'arrivée : 18h30

Hôtel : Homestay Melati 1 - Jl. Kebun Raya, Candikuning, Kec. Baturiti, Kabupaten Tabanan, Bali 82191 – Chambre double – wifi (pas accessible de la chambre) – Télévision écran plat – Douche froide (Brrr l’eau n’est pas chaude à cette altitude) – chambre sans fenêtre mais avec une petite terrasse avec une table et deux chaises – 200 000 IDR (chambre occupée par une personne).

La trace n’apparait pas sur la carte aujourd’hui car Google renvoie un message d’impossibilité d’importation de fichier GPX. J’ai déjà connu cette situation en Colombie l’année dernière et tout est rentré dans l’ordre une semaine plus tard (connexion à une serveur Google différent ou autre ?). J’ai provisoirement mis un point (icone en forme de vélo) à l’emplacement de l’hôtel à Bedulgul.

Je me réveille à 7h15 ce matin car j’ai indiqué hier soir que je prenais mon petit déjeuner à 8 heures. J’ai le temps d’équiper mon vélo avant 8 heures. Il y a une odeur de pancakes dans l’escalier de l’hôtel mais mon petit déjeuner n’est pas servi sur la terrasse panoramique. Je redescends pour sonner à la réception et un jeune homme arrive en me disant de m’installer sur la terrasse. Mon petit déjeuner est prêt et il va me le servir. Je m’installe à cette belle salle de restaurant qui domine le lac et mon petit déjeuner arrive quelques minutes plus tard. Il y a quatre petits pancakes avec du miel et des tranches de bananes. Le tout est accompagner par un jus d’orange chaud (de vraies oranges pressées). C’est le menu que j’avais choisi hier et le jus d’orange chaud est une première pour moi. Ce petit déjeuner est très bon. Il est un peu léger mais ce n’est pas un problème car il est facile des se restaurer à Bali car il y a beaucoup d’habitations et de commerces aux bords des routes. Mon problème pour cette étape montagneuse risque d’être plus le manque de sommeil que le manque de nourriture. Je n’ai dormi profondément cette nuit que 2 heures le reste du temps c’est du sommeil très léger entrecoupé de long moments éveillés. J’ai déjà eu cette difficulté d’adaptation au décalage horaire en 2018 et il avait fallu plus d’une semaine pour que je retrouve un sommeil normal. J’espère que ce sera plus rapide cette fois-ci car je suis pour l’instant sur un terrain beaucoup plus difficile que les routes plates du Sud Vietnam.

Jean-Claude et jacques m’envoient des messages pour que je les rejoigne à leur hôtel sans pour autant m’envoyer la position exacte afin que je puisse vérifier s’ils sont bien à l’hôtel Vulcania qui est proche (environ 1 km d’après ce que me disent le gens) de celui où je suis. Il peut en effet y avoir un autre hôtel Vulcania ailleurs au bord du lac. Ils m’ont envoyé hier une position avec WhatsApp mais ce n’était qu’un point sur une carte trop sombre pour que je puisse lire les noms des rues. Il est indispensable lorsque l’on voyage en groupe de savoir partager une position qui puisse être interpréter par une application de navigation qui peut tracer un itinéraire. WhatsApp, Google maps et Maps.me entre autres le permette mais il faut les utiliser correctement. J’avais fait et envoyé à mes équipiers des tutos pour partager la position avec ces applications mais il semble qu’ils n’y aient pas même jeter un œil. Partager la position est pourtant très facile et peut faire gagner beaucoup de temps et c’est parfois le seul moyen de se retrouver.

A défaut d’avoir plus d’informations je pars dans la direction où serait l’hôtel Vulcania d’après ce que me disent les gens. Un homme qui balaie devant sa maison m’interpelle. Je ne le reconnais pas tout de suite car il n’est pas en uniforme ce matin. En l’observant mieux les grands cheveux très noirs et très fin je comprends que c’est l’agent de sécurité avec qui j’ai parlé hier devant e distributeur de billets. Il me dit que c’est sa maison. Il emploi un autre mot dont je ne me souviens plus mais je comprends que c’est sa maison et que c’est ici qu’il vit avec sa famille. Il me propose d’y entrer pour boire un café. Je refuse poliment car je n’ai pas trop le temps et aussi parce que je veux éviter le café pour éviter le plus possible les crampes. C’est un peu dommage car c’était une bonne occasion de voir comment vivent les familles Balinaises et c’est aussi l’intérêt principal des voyages. On peut voir tout les plus beaux paysages du monde en photo prisent dans des conditions optimum sur Internet mais on peut pas ressentir « l’âme » des gens autrement qu’en les rencontrant et en échangeant avec eux. Je repars et après quelques centaines de mètres la route se met à descendre sur les bords du lac. Je descends deux lacets mais c’est la direction opposée à celle que je dois suivre. Je demande où est l’hôtel Vulcania à des vendeuses dans une boutique de vêtements et elles ne connaissent pas. J’envoie un passage à Jean-Claude qui me dit qu’ils sont sur les hauteurs et qu’ils déjeunent sur la terrasse panoramique. Il m’invite à venir y boire un café et me dit qu’ils seront prêts à partir dans 10 minutes. Mon hôtel était sur la route la plus haute qui domine le lac et il avait aussi une terrasse panoramique. J’aurai pu partir il y a déjà plus de trente minutes et les chances de se retrouver avec ce type d’information sont presque nulles et je décide de commencer mon parcours en direction de Bedulgul. La route monte et il y a peut-être un autre hôtel Vulcania.

Je suis abordé ensuite par un homme qui est cycliste lui-même mais qui n’aime que les vélos légers. Il me donne des indications pour aller à Bedulgul. L’itinéraire qu’il m’indique est le plus long et il passe à un point haut à 1700 mètres d’altitude. C’est un itinéraire que j’avais tracé ainsi que deux autres et ce matin j’ai affiché la trace du plus court et du moins montagneux que je veux tester. Je l’écoute mais je ne change pas d’avis. A ce moment je ne sais pas que j’ai tord et qu’il a raison. C’est d’ailleurs ce même itinéraire qui me sera indiqué à chaque fois que je demanderai en route.

Je prends donc les routes indiquées par mon itinéraire « court ». Elle quitte la route principale à l’altitude 1500 mètres environ économisant ainsi 200 mètres de dénivelé montant. La route devient vite descendante et en forte pente (toujours plus de 10%). Il y a beaucoup de petites camionnettes qui descendent doucement et tout attentionné à les doubler je ne vois pas que je quitte ma trace qui emprunte un petit chemin qui part sur la droite. Je m’aperçois de mon erreur environ 1 kilomètre plus loin. Je remonte je suis le chemin qui est parfois un peu goudronné ou bétonné. Après une partie plate il arrive en forte descente dans un hameau rural pour se terminer par une plateforme bétonnée qui surplombe un profond ravin alors que sur la carte Google c’est un chemin qui continue. Je ne suis bien entendu pas passé inaperçu dans ce hameau isolé et les habitants viennent au bord du chemin pour me parler. Le dialogue n’est pas difficile car il y a deux jeunes gens qui ont des motos et qui s’expriment en anglais. Ils me disent qu’il faut que je rejoigne la route principale et que c’est la seule façon d’aller à Bedulgul. Une femme qui ne semble pas très âgée mais qui semble être la mère d’un des deux jeunes garçons lui demande de m’accompagner à moto. Le jeune homme démarre la moto et me fait signe de le suivre. Je lui explique que ce n’est pas nécessaire et que je ne pourrais pas le suivre. Il se laisse convaincre assez facilement et je remonte jusqu’à la route principale. Cet itinéraire « court » m’a en réalité fait faire presque 3 kilomètres de plus et environ 150 mètres de dénivelé montant supplémentaires.

Ma trace suit la route que tout le monde indique au kilomètre 23 environ. Je demande à un homme à moto la route pour Bedulgul. Il ne parle pas anglais mais il sait très bien se faire comprendre par gestes. Je comprends que mon itinéraire mène bien à Bedulgul mais qu’il est tout en montée et descente alors que celui qui est conseillé est plu long mais composé d’une descente, où je suis en ce moment, suivie d’une montée continue et plus régulière jusqu’à Bedulgul. Echaudé par ma première erreur je suis ses conseils et quitte ma trace.

La route descend jusqu’à un grand pont qui permet de franchir un ravin. Le pont est à environ 900 mètres d’altitude et une montée raide amène rapidement à l’altitude 1000 mètres. En haut de cette montée je peux soit reprendre la descente (itinéraire conseillé) soit prendre une route qui monte et rejoint rapidement ma trace. Je choisi l’option de rejoindre ma trace. La route de jonction est facile et en pente légère. Le reste de la trace est comme me l’avait indiqué l’homme à moto. C’est une succession de montées et de descentes avec parfois (souvent) des pentes très raides qui obligent à pousser le vélo. Environ 4 kilomètres avant Bedulgul ma trace rejoint la route sur laquelle j’aurais dû faire la montée si j’avais suivi les conseils que me donnaient les gens. C’est une route meilleure et plus large qui est en pente plus régulière (mais jusqu’à 8% quand même). Elle est très fréquentée et je ne regrette finalement pas d’avoir suivi un itinéraire un peu plus difficile mais beaucoup plus agréable pour moi. Un peu plus d’un kilomètre avant mon arrivée les deux voies de la route se séparent. La voie de sortie de Bedulgul ne monte plus alors que celle d’entrée continue à monter. Je n’ai plus beaucoup de force et je manque de sommeil. Ce dernier kilomètre me semble être très très long. J’en viens à bout quand même et je me dirige vers le premier hôtel en ville qui figure sur la carte Google. Il y a des chambres libres. Les chambres sont bien mais la salle de bain est très basique avec une douche froide. J’aurai apprécié une douche chaude mais je ne suis pas en état pour faire le tour de tous les hôtels. Je prends donc cette chambre à 200 000 Roupies Indonésiennes.

L’hôtel fait aussi restaurant et je vais tout de suite acheter une barquette de « mie goreng » (nouilles sautées avec de la viande). Je reviens à la chambre pour prendre la douche et manger. Je ne peux rien faire d’autre car j’ai trop sommeil. Je me couche à 20h30 et je m’endors immédiatement. Après un premier réveil vers 4 heures du matin je sors du lit à 7 heures. C’est la première vraie nuit de sommeil que j’ai depuis que je suis arrivé à Bali. J’espère que cette grande fatigue d’hier m’aura « calé » sur l’heure locale.

J06 - Mercredi 11 janvier 2023 - Bedulgul - Ubud

Distance parcourue : 56,03 Km - Moyenne : 14,66 Km/h

Dénivelé montant : 468 m - Pente montante Maxi : 14 %

Dénivelé descendant : 1535 m - Pente descendante Maxi : 13 %

Altitude départ : 1278 m - Altitude arrivée : 211 m - Altitude Maxi : 1412 m

Heure de réveil : 6 heure - Heure de départ : 11 heure - Heure d'arrivée : 17h30

Hôtel : New Ubud Tour - F7V6+3PH New Ubud Tour, Jl. Arjuna Jl. Monkey Forest, Ubud, Kecamatan Ubud, Kabupaten Gianyar, Bali 80571 – lit en dortoir de 8 lits – salle de bain commune (une douche (froide) et un WC partagés pour 4 personnes) – grand commun avec fauteuils et tables – cuisine à disposition – jardin fermé pour stationner le vélo – 100 000 Roupies Indonésiennes la nuit.

Je quitte l’hôtel vers 11 heures et je descends en direction du lac Beratan. La ville semble être à majorité musulmane et il y a une grande mosquée. Je fais une rapide pause repas et je continue la route en direction du lac Buyan. Après une partie plate ou en faible pente arrive une montée plus raide avec des pentes qui vont de 7 à 13 %. Il y a beaucoup de singes au bord de cette route. Ils sont un peu peureux mais les gens leur donnent de la nourriture alors le bord de la route doit être pour eux le meilleur emplacement pour se nourrir sans fatigue. Je continue un peu sur la route qui domine le lac Buyan. Je m’arrête à un point de vue et profite un moment du spectacle.

Vers 13h30 je reprends ma route en sens inverse en direction de Bedulgul et je continue ensuite jusqu’à Ubud où je dois retrouver Jean-Claude et Jacques. Le début du parcours est facile et rapide car descendant. Sur les 20 derniers kilomètres le parcours est également facile mais il y a encore des traversées de ravines avec des descentes et montées courtes mais avec de très forts pourcentages. J’arrive à Ubud vers 17h30. Je consulte mes messages sur WhatsApp et Jean-Claude m’en a envoyé un disant qu’il n’y a plus de chambres libres dans leur hôtel. Je rentre donc dans la rue piétonne (JL Arjuna) et je regarde au travers de la première petite porte que je vois. Le vélo ne peut pas y entrer facilement car elle est étroite mais par chance une dame qui est à l’intérieur vient à ma rencontre. Il n’y a ici que des chambres en dortoirs de 6 lits. Le prix est de 100 000 IDR pour la nuit. Devant les dortoirs il y a une grande pièce commune avec des casiers pour sécuriser les bagages. Une porte au fond du dortoir donne sur deux grandes salles de bain avec chacune une douche et un WC. Il n’y a par contre qu’un seul lavabo dans la pièce qui sépare les deux douches/WC. Il y a aussi un beau jardin avec des allées ou sont stationnées beaucoup de moto. L’entrée et la sortie par la porte étroite ne doit pas être facile mais ils y arrivent. La jeune femme qui me reçoit m’indique une petite allée isolée pour stationner mon vélo. Je compte 18 lits dans les 3 dortoirs et il y a 24 coffres. Je demande donc à en occuper deux pour mes sacoches et elle accepte. Il n’y a pas de serviette sur le lit mais il suffit de demander pour en avoir une. Tout ceci me convient et je m’installe ici pour la nuit.

Avant que j’aie eu le temps de m’installer Jean-Claude m’appelle pour que nous mangions ensemble rapidement car avec Jacques ils vont voir un spectacle de danse Balinaise. Il m’avait proposé d’y aller avec eux mais je ne suis pas un fan de ces spectacles et la musique qui dure trop me fatigue les oreilles. Je remets donc la douche à plus tard et ce n’est pas un problème car je n’ai pas trop sué aujourd’hui.

J’arrive devant le restaurant quelques minutes avant que jean-Claude et jacques n’arrivent. Nous nous installons et discutons en buvant et en mangeant de nos des deux journées passées que nous avons vécues différemment mais qui ont été difficiles pour tous. Pour le parcours entre Kitamani et Bedulgul Jacques avait préparées une trace qui suivait le même chemin que la mienne dans la deuxième partie du parcours. La différence entre nous est qu’ils l’ont suivies en totalité alors que moi, échaudé par ma première erreur, je me suis informé avant de quitter le parcours principal que tout le monde me conseillait. J’ai fini par le quitter mais beaucoup plus bas et j’ai ainsi probablement éviter beaucoup de traversées de ravines.

Le repas terminé Jean-Claude et Jacques vont à leur spectacle et je rentre à l’hôtel pour la douche, le linge, la recharge des appareils et la mise à jour du site. Il est encore impossible d’importer un fichier GPX sur Google Maps alors que lors de notre premier passage cela fonctionnait sans problème. J’espère que Google réglera rapidement ce problème. Pour l’instant je me contente de placer des points à la fin des parcours.

J07A- Jeudi 12 janvier 2023 - Ubud - Padangbai

Distance parcourue : 44,22 Km - Moyenne : 12,8 Km/h

Dénivelé montant : 412 m - Pente montante Maxi : 20 %

Dénivelé descendant : 616 m - Pente descendante Maxi : 20 %

Altitude départ : 211 m - Altitude arrivée : 7 m - Altitude Maxi : 229 m

Heure de réveil : 8h15 - Heure de départ : 9h15 - Heure d'arrivée :14h35

J’ai mis le réveil pour 8 heures ce matin et toute la chambre est encore endormie lorsque je me lève vers 8h15. J’ai sorti peu de chose et les bagages sont vite fait et le vélo rapidement équipé. Je sors de l’hôtel vers 8h35 et beaucoup de restaurant ne sont pas encore ouverts. Jean-Claude m’a envoyé un message avec un nouveau point de rendez-vous. Sur le chemin je trouve un restaurant ouvert. Je passe ma commande et je vais acheter une bouteille d’eau à une supérette proche. Lorsque j’en sors je vois Jean-Claude et jacques qui arrivent. Ils doivent retirer de l’argent et il y a un distributeur de la banque « Commonwealth » à 20 mètres du restaurant où je suis installé. Mon repas n’est pas encore prêt et j’en profite pour retirer également de l’argent à ce distributeur où il est possible de retirer jusqu’à 3 000 000 de Roupies Indonésiennes (environ 185 Euros). Lorsque je reviens mon petit déjeuner est servi. Je le mange rapidement et nous prenons la route en direction de Padangbai.

La trace préparée fait beaucoup de détour pour suivre des petites routes. Il y a encore quelques « ravines » avec des pentes très raides et parfois longues à traverser. Il y a encore aussi beaucoup de temple Indouistes. Au kilomètre 14,6 mon compteur cesse de fonctionner. Je regarde vaguement ce qui pourrait en être la cause mais je ne vois rien d’anormal. Nous Nous arrêtons pour manger au kilomètre 24 environ. C’est un restaurant indien qui n’à que de la nourriture épicée. Le riz est servi bouilli avec la petite coupelle de sauce épicée à côté mais le poulet est un peu « chaud ». C’est mangeable quand même et nous faisons passer le tout avec chacun trois grands verres d’eau glacée citronnée et un peu sucrée. En attendant le service j’ai regardé plus attentivement le problème de mon compteur. C’est tout simplement l’aimant qui est sorti de son logement en plastique et que j’ai perdu. Jean-Claude a un compteur qu’il n’a pas monté et je lui emprunte l’aimant. Le compteur fonctionne à nouveau. Cela ne durera hélas pas car environ 3 kilomètres plus loin nous traversons un mauvais chemin et le compteur s’arrête de nouveau. L’absence d’aimant est plus visible sur le support que m’a prêté Jean-Claude que sur celui que j’avais avant. Le support est toujours bien fixé sur les rayons mais il n’y a plus que le plastique. Le petit aimant métallique a disparu. C’est la première qu’une chose pareille m’arrive et en plus deux fois la même journée. Il fait chaud mais pas plus que lors d’autres voyages où je n’ai pas eu ce problème. Je vais ajouter deux aimants de rechange à ma liste de matériel de dépannage. Ce n’est pas lourd et j’aimerai bien en avoir sous la main actuellement car les magasins de vélos sont rares en dehors de Denpasar. Je prendrai les données du parcours sur Locus mais je ne pourris plus mettre une valeur précise pour les pourcentages de pente car Locus les affichent en temps réel mais ne les mémorise pas.

Nous faisons un arrêt d’une quinzaine de minutes à Klungkung pour visiter « Taman Kertha Gosa » (un palais de justice ou ancien palais e justice). Après en être sorti nous voyons un groupe qui est accompagné d’un guide. Le guide va acheter les tickets d’entrée de l’autre côté de la route. Il n’y avait personne ni aucune indication à l’entrée et nous n’avons donc pas payé d’entrée mais il y a un musée à l’intérieur. Nous n’y sommes pas entrés et le ticket d’entrée est peut-être pour le musée.

Nous continuons ensuite sur des routes faciles et roulantes jusqu’à Padangbai. Il n’est que 15h15 lorsque nous y arrivons et nous décidons de faire la traversée jusqu’à Lombok ce soir. Nous payons les tickets en entrant au port. Le montant payé, 264 000 Roupies Indonésiennes pour 3 personnes (avec vélo mais le passage du vélo est peut-être gratuit). Converti en Euros cela fait environ 16,20 Euros soit 5,40 Euros par personne. La somme payée est chargée sur une carte de paiement (format carte de crédit) que l’on doit présenter à la personne qui est au guichet un peu plus loin. Il nous fait passer un à un en nous demandant nos noms et délivre à chacun 3 tickets en débitant à chaque fois le montant de la carte. Il rend la carte au dernier entré et il semble qu’il y reste un solde de 9 000 Roupies Indonésiennes.

Une fois sur le port nous allons voir au quai d’embarquement. Un garde nous dit que le prochain bateau ne part que dans une heure et qu’il faut aller attendre à l’ombre. C’est ce que nous faisons.

J07B - Jeudi 12 janvier 2023 – Padanbai (Bali) – Lambar (Lombok) -Traversée en bateau

Distance parcourue : 71,5 Km - Moyenne : 13,9 Km/h

Heure de départ : 16h40 - Heure d'arrivée : 22h00

Nous embarquons vers 16h20 et le bateau quitte le quai à 16h40. Il y a peu de monde et on peut s’installer où on le souhaite. Il y a deux salles. Une salle est équipée avec des grandes banquettes au centre et des petites banquettes face à face de part et d’autre de tables sur les côtés.  L’autres salle est équipée de couchettes. On peut aussi s’installer sur le pont avant ou sur le pont supérieur. Il y a aussi un petit restaurant à l’intérieur. Il n’y a pas d’eau aux toilettes (juste un bac d’eau avec un broc) ni au robinet.

Peu après le départ je m’allonge sur une banquette pour dormir. Je me réveille quelque fois pour voir où en est le bateau. Il n’avance vite et le mieux à faire est de dormir. Nous aurions pu arriver plus tôt si le bateau n’était pas resté une heure à l’arrêt avant d’entre dans le port. Nous débarquons finalement vers 22 heures. Vu l’arrivée tardive dans une petite ville Jacques à contacter par précaution un hébergement qui a dit être ouvert lorsque nous y arriverons et avoir des chambres disponibles. Nous en prenons la direction immédiatement après être sortie du bateau.

 J07C - Jeudi 12 janvier 2023 - Lambar Port  - Lambar Hôtel

Distance parcourue : 2,54 Km - Moyenne : 12 Km/h

Dénivelé montant : 3 m - Pente montante Maxi : 1 %

Dénivelé descendant : 0 m - Pente descendante Maxi : 0 %

Altitude départ : 0 m - Altitude arrivée : 3 m - Altitude Maxi : 3 m

Heure de départ :  22h16 - Heure d'arrivée : 22h41

Hôtel : Villa Bougenville Homestay - Jalan Yos Sudarso, Lembar, Kec. Lembar, Kabupaten Lombok Barat, Nusa Tenggara Bar. 83364 – Une chambre climatisée pour deux personnes avec salle de bain privée à 300 000 IDR et une chambre non climatisée pour deux personnes (mais occupée par une seule personne dans notre cas) avec salle de bain commune à 200 000 IDR. Il y a aussi une cuisine à disposition. L’hôtelier nous offre des bananes et il y des sachets de thé et de café à côté du distributeur d’eau chaude et froide. Il n’y a pas de wifi mais le réseau mobile est bon. Le petit déjeuner est inclus dans le prix. Les vélos sont à l’abri dans une cour couverte et fermée.

Le parcours est court et plat. L’éclairage public est minimum mais nous avons des éclairages sur les vélos et nous faisons le 2,54 kilomètres sans problème. Nous sommes très bien accueillis. Les prix qui nous sont proposés sont un peu plus haut que si nous avions réservé sur Booking mais nous ne sommes pas vraiment en position de négocier. De plus les deux chambres coûtent 500 000 Roupies Indonésiennes pour la nuit. Ceci fait environ 10 Euros par personne avec le petit déjeuner inclus. Nous nous installons donc ici pour la nuit et nous verrons demain matin ce que vaut le petit déjeuner.

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