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Malaisie - 1

J33 - Mardi 07 février 2023 – Singapour – Johor Bahru Malaisie

Distance parcourue : 49,73 Km - Moyenne : 12,54 Km/h

Dénivelé montant : 298 m - Pente montante Maxi : 6 %

Dénivelé descendant : 301 m - Pente descendante Maxi : 6 %

Altitude départ : 12 m - Altitude arrivée : 9 m - Altitude Maxi : 55 m

Heure de réveil : 7h15 - Heure de départ : 9h00 - Heure d'arrivée : 18h20

Hôtel : H-Hotel – 14 & 16, Jalan Sri Perkasa 1/5, Taman Tampoi Utama, 81200 Johor Bahru, Johor – Chambres avec un grand lit double et un lit simple – Climatisation – douche chaude – Wifi (pas accessible depuis la chambre) – Vélo sur le trottoir sous une caméra et en face de la réception avec gardien de nuit. 80 Ringgit la nuit pour la chambre occupée par deux personnes (60 Ringgits pour une chambre avec 1 lit double occupée par deux personnes).

Hier soir nous nous sommes donnés rendez-vous pour ce matin vers 8h30 à la réception de l’hôtel. Jacques et moi nous nous réveillons vers 7h15 et c’est l’heure de sortir des lits, de préparer thé et café et de remettre toutes nos affaires dans les sacoches. Nous nous retrouvons en bas à l’heure convenu et nous avons la surprise d’y retrouver aussi Marc un franco-australien que nous avons croisé à Ubud sur l’île Indonésienne de Bali. Il est arrivé hier à Singapour et il en repart ce matin en direction de la Malaisie. Nous sommes donc sur le même parcours et de décidons de faire la route ensemble. Nous faisons un premier arrêt dans un restaurant à moins de 50 mètres de l’hôtel avant de prendre la direction de la frontière malaisienne.

La trace préparée suit des routes adaptées au vélo et elle emprunte aussi parfois des pistes cyclables. Après avoir traversé un passage surélevé qui coupe une voie express je fais une erreur de choix de rampes descendante. Il y en avait deux et j’en prends une au hasard au lieu de prendre le temps d’essayer de voir celle qui a le plus de chance de conduire à la trace qui suit une voie cyclable le long d’un canal. Le reste du groupe me suit et nous nous retrouvons séparés de la voie cyclable par un petit mur d’environ un mètre de hauteur. La voie sur laquelle nous sommes traverse le canal et je vais voir s’il y a une route de l’autre côté. Le reste du groupe me suit. Il n’y a pas de solution de l’autre côté du canal et je décide de remonter la rampe pour redescendre sur celle qui fait la jonction avec la voie au bord du canal. Je vois que les autres demandent la route à des ouvriers qui travaillent sur un chantier. C’est inutile car nous ne sommes pas perdus et on voit très bien qu’il suffit de faire une centaine de mètres pour retrouver la voie cyclable au bord du canal que nous suivions avant de devoir enjamber la grande avenue. Je pense que les autres vont me voir et me suivre mais lorsque j’arrive sur la voie cyclable j’attends environ 5 minutes soit trois fois le temps qu’il m’a fallu pour y arriver et je ne les vois pas arriver. Je vois aussi l’endroit où ils étaient arrêtés et ils n’y sont plus. Ils n’ont pas de carte SIM de Singapour et nous ne pouvons pas communiquer. Il est donc inutile que je les attendent plus longtemps. Ils ont tous la trace sur leur téléphone et Jacques adore faire le guide et il a même fait une autre trace, mieux selon lui, pour rejoindre la frontière. Nous avons tous deux points de passage obligatoires. La gare de Woodlands où nous devons déposer nos cartes de transport pour récupérer les 10 SGD de « deposit » et le check point de sortie de Singapour. Je continue donc mon chemin en suivant la trace que j’ai préparée. Elle emprunte presque toujours des voies cyclables à l’exception de certaines routes en travaux d’élargissement où il faut rouler sur la même chaussée que les voitures. Singapour à l’image d’une grande ville bétonnée mais le parcours que je suis est très « vert » et agréable.

Un peu avant midi je passe devant un petit restaurant propre et accueillant. Il y a de la place pour stationner le vélo et je m’y installe pour manger un bol de proc pomme de terre complétée par une assiette de riz. Marc (le franco australien) a une carte SIM de Singapour et il m’a donné son numéro ce matin. J’ai aussi le numéro de téléphone qu’il avait en Indonésie et qui permet de le joindre sur WhatsApp.  Je luis envoie un message sur WhatsApp avec ma position ainsi qu’un copie d’écran de l’endroit où je suis. Je ne reçois pas de réponse et je ne m’en inquiète pas car il ne regarde probablement pas ses messages en roulant en vélo. En observant les alentours je vois une entrée de métro très proche du restaurant. Elle porte le numéro de la station où il y a un guichet pour rendre les cartes de transport et je suis dans le quartier de Woodlands.

Je laisse donc mon vélo devant le restaurant et je rentre dans la station de métro. Elle est très grande et je me renseigne à un guichet d’information. La personne me dit de suivre la sortie 4. C’est ainsi que j’arrive à la gare de Woodlands. Je demande une nouvelle fois à un guichet d’information et on m’envoie un peu plus loin au guichet qui vend les billets. Il y a huit personnes dans la file d’attente. Les deux premiers sont des hommes qui font recharger chacun plusieurs cartes de transport. La jeune femme qui est au guichet doit être en formation car elle est surveillée par une autre personne. Lorsque le deuxième homme quitte le guichet il y a déjà 20 minutes que je suis dans la file. Il ne reste que des femmes devant moi et leurs demandes sont traitées en une ou deux minutes. Pour moi c’est aussi rapide et je quitte le guichet environ 30 minutes après être entré dans la file d’attente. Je reprends le chemin inverse pour revenir récupérer mon vélo en me disant qu’il aurait été plus simple de parcourir en vélo le petit kilomètre qui me sépare le restaurant où j’ai mangé de la gare de Woodlands. J’ai un appel de Marc lorsque je sors presque de la station de métro. Ils viennent d’arriver à la gare de Woodlands alors qu’il y a plus d’une heure trente que je suis arrivé au restaurant qui est à moins d’un kilomètre de la gare. Nous nous donnons rendez-vous au guichet où j’ai récupéré mon « deposit » et où il vont récupérer le leur.

Je récupère mon vélo qui m’a sagement attendu et je prends une nouvelle fois la direction de la gare de Woodlands mais en vélo cette fois-ci. Je retrouve le groupe avec les vélos à l’intérieur de la gare. Ils ont récupéré leurs « deposit » et ils veulent faire le tour des nombreux restaurants sui sont installés dans la gare pour en choisir un qui leur convienne pour déjeuner.

Nous quittons la gare plus d’une heure plus tard et suivons la trace préparée jusqu’au check point de sortie de Singapour. Aucune voie n’est prévue pour les vélos mais me passage que j’avais prévu par la voie des camions et bus avec ensuite une bifurcation sur la voie des motos (elles arrivent d’une voie express interdite aux vélos) s’avère être facile et rapide.

Les formalités de sortie consistent juste à un enregistrement informatique de la sortie après avoir scanné et contrôlé le passeport. Nous suivons ensuite la voie moto et traversons le bras de mer sur la digue qui relie Singapour à la Malaisie.

Les formalités d’entrée en Malaisie ne sont pas compliquées non plus mais il y a quand même un contrôle des empruntes digitales et le passeport est tamponnée avec une exemption de visa de 90 jours.

Le reste du parcours en Malaisie est sur des grandes artères avec beaucoup de circulation. Ce n’est pas très agréable mais Johor Bahru est une grande ville et il faut la traverser. Il y a parfois une contre allée beaucoup plus tranquille que la voie principale. Nous faisons un arrêt dans une station service où il y a un distributeur de billets. Nous ne trouvons que des cartes SIM à 10 Ringgits (un peu plus de 2 Euros) avec seulement 1 Go de données. Les formalités d’enregistrement sont longues et nous préférons attendre de trouver des cartes qui ont suffisamment de données pour le temps que nous passerons en Malaisie (environ 1 mois).

Je fais une autre erreur de parcours à environ 6 kilomètres de la fin de la trace et je ne vois pas comment revenir sur le parcours prévu. Il y a une solution avec un petit passage sous la grande artère mais je ne le verrai que plus tard. En tournant dans le quartier où nous sommes nous y trouvons deux hôtels. Le premier que nous voyons n’a que des chambres sans fenêtre qui sente fort le moisi. L’hôtelier ne veut pas non plus que nous stationnions les vélos à l’intérieur et il nous dit que si nous les laissons dehors il ne sera pas responsable en cas de vol. Nous allons donc voir le deuxième hôtel qui est mieux et qui a des chambres avec fenêtre (non ouvrantes) qui ne sentent pas le moisi. Nous nous y installons pour la nuit et nous modifierons le parcours de demain pour rejoindre Pontian par d’autres routes.

Il y a un marché ce soir dans le quartier et nous y achetons nos repas que nous mangeons dans une salle prévue pour cela à l’hôtel. On nous avait initialement dit que nous pouvions rentrer les vélos dans la réception à partir de 21 heures mais plus tard le gardien de nuit nous dit que c’est inutile. Il suffit de les laisser sur le trottoir devant une caméra. Il surveille toute la nuit et c’est selon lui sans risque. Nous faisons ce qu’il dit en mettant nos antivols bien qu’il nous ait assuré que c’était inutile.

J34 - Mercredi 08 février 2023 – Johor Bahru - Pontian

Distance parcourue : 48,03 Km - Moyenne : 14,62 Km/h

Dénivelé montant : 163 m - Pente montante Maxi : 6 %

Dénivelé descendant : 166 m - Pente descendante Maxi : 6 %

Altitude départ : 9 m - Altitude arrivée : 6 m - Altitude Maxi : 46 m

Heure de réveil : 7h20 - Heure de départ : 9h00 - Heure d'arrivée : 16h30

Hôtel : Sam Huat Hotel - No 4, 1st Floor, Jln Johor, Batu 36, 82000 Pontian District, Johor – grande Chambre avec deux lits simples, table, bureau et deux chaises – troisième étage avec ascenseur - grandes baies qui donnent sur la rue – climatisation – douche chaude – pas de wifi dans la chambre – vélo sur le trottoir devant la réception – 80 Ringgit la nuit pour la chambre (même prix pour les chambres avec fenêtre et un lit double).

Le rendez-vous pour le départ du groupe est fixé à 8h30 ce matin. Je me réveille un peu avant 7 heures et comme je me suis couché tard (un peu après 1 heure du matin) j’essaie de me rendormir. Je n’y parviens pas et je me lève à 7h20. Je récupérerai le retard de sommeil ce soir.

Le temps que tout le monde de prépare et il est déjà 9 heures. Le parcours du jour n’est pas long ni difficile et ce n’est pas le seul inconvénient à partir un peu tard est la chaleur qui est déjà bien présente. Nous nous arrêtons régulièrement là où il y a des commerces pour essayer de trouver des cartes SIM avec un quota de données suffisants et une validité de 30 jours mais les boutiques qui les vendent ne semblent ouvrir qu’à 10 heures. Nous nous arrêtons pour le petits déjeuner au kilomètre 10 environ et il est plus de 10 heures lorsque nous sortons du restaurant. Il y a une boutique « U Mobile » (You Mobile) dans l’agglomération et elle est ouverte. Nous y achetons chacun une carte SIM avec données illimitées et débit 4g de 6mB pour 45 Ringgits (environ 10 Euros). Les jeunes filles qui travaillent dans cette boutiques sont beaucoup plus compétentes et rapides que le vendeur de la station-service où Marc a acheté une certes SIM avec 1 Go de données pour le modeste prix de 10 Ringgits mais avec laquelle la connexion était plus qu’aléatoire. Nous ressortons de la boutique U Mobile vers 11 heures.

L’itinéraire tracé rapidement hier sur le téléphone suit sur environ un kilomètre un sentier parfois un peu boueux. De retour sur la route nous faisons un arrêt rapide dans une station de lavage de voiture pour décrotter un peu nos vélos et sacoches. Il y a des restaurants à proximité et comme il est 12h30 nous faisons la pause déjeuner.

Les 27 kilomètres restants suivent de bonnes routes pas trop fréquentées. Nous arrivons à Pontian vers 15h30 et nous faisons une petite halte au bord de la mer.

Nous partons ensuite à la recherche d’un hébergement. Il y a beaucoup d’hôtel dans la ville. Marc et Jacques en visitent chacun un mais le prix sont en dessus de notre budget. J’en visite quatre dont trois sont dans nos budgets. J’en élimine un dont las chambres sans fenêtres sentent le moisi. Je propose les deux autres à mes coéquipiers mais j’ai une préférence pour l’un des deux. Ils me suivent dans mes choix et nous nous installons pour la nuit au « Sam Huat Hotel ».

Un orage éclate environ 50 minutes après que nous nous soyons installés dans les chambres. Nous attendons que la pluie se calme et nous sortons pour faire quelques achats et diner en ville. Nous sommes de retour à l’hôtel vers 21h30.

J35 - Jeudi 09 février 2023 - Pontian – Batu Pahat

Distance parcourue : 73,86 Km - Moyenne : 16,73 Km/h

Dénivelé montant : 133 m - Pente montante Maxi : 5 %

Dénivelé descendant : 130 m - Pente descendante Maxi : 5 %

Altitude départ : 6 m - Altitude arrivée : 9 m - Altitude Maxi : 45 m

Heure de réveil : 7h30 - Heure de départ : 8h15 - Heure d'arrivée : 16h30

Hôtel : Hotel 57 - 8B.1 Jalan Sulaiman, Off, Jalan Sultanah, Kampung Pegawai, 83000 Batu Pahat, Johor – Chambre deux lits simples sans fenêtre – climatisation – Douche chaude – vélo à l’abri dans l’entrée sous un escalier – Wifi accessible dans la chambre mais impossible de se connecter à Internet – 80 Ringgits la chambre pour la nuit.

L’étape du jour est un peu plus longue que les précédentes et Jackie n’a pas encore assimilé le décalage horaire et elle n’est pas encore non plus habituée au climat. Elle a donc du mal à suivre le rythme du groupe. Elle souhaite donc partir avec Jean-Claude avec un peu d’avance de façon à ne pas se sentir obligée de tenir un rythme trop élevé. Pour les autres (Marc, Jacques et moi) le rendez-vous est à 8 heures à la réception. Je ne me réveille qu’à 7h30 ce matin et Jacques n’est réveillé que depuis peu. Nous préparons rapidement nos bagages et descendons à la réception vers 7h50.

Jackie et Jean-Claude sont déjà partis depuis peu de temps et nous les voyons revenir. Jackie pense avoir oublié ses lunettes de soleil et ils reviennent pour vérifier. Après vérification elles ne sont pas dans leur chambre mais sur la tête de Jackie sous son casque. Ils repartent vers 8 heures. Nous trainons un peu devant l’hôtel à manger les oranges que nous ont données les propriétaires de l’établissement et nous partons environ 15 minutes après eux vers 8h15.

Nous allons jusqu’à la mer car la carte Google Maps indique une route qui rejoint celle de Batu Pahat (route 5). La route qu’indique Google Maps n’existe pas et nous revenons au carrefour proche de l’hôtel pour prendre la route 5. Le détour ne fait qu’environ un kilomètre et il nous a permis de vérifier qu’aucun restaurant n’était ouvert ce matin dans cette partie de la ville.

Nous faisons la pause petit déjeuner (pause de 40 minutes un peu longue pour un petit déjeuner) au kilomètre 7 environ dans un petit restaurant. Jacques repart avant Marc et moi et il prend une bonne avance sur nous. Nous le rejoignons vers le kilomètre 15 environ et nous le distançons assez rapidement.

Une dizaine de kilomètres plus loin nous réduisons sérieusement notre vitesse, qui était jusque-là autour de 22 km/h, pour permettre à Jacques de nous rejoindre. Au kilomètre 28 ne voyant pas Jacques revenir nous décidons de nous arrêter pour acheter de fruits. Nus restons au même endroit une vingtaine de minutes et nous ne voyons toujours pas Jacques. Un tel retard n’est pas normal et je l’appelle. Il est au kilomètres 35 soit 7 kilomètres devant nous. Il n’a pas vu nos vélos et nous ne l’avons pas vu passer. Nous repartons à allure modérée sur un kilomètre ou deux puis nous reprenons un rythme plus rapide (environ 22 km/h) qui devrait nous permettre de rejoindre Jacques si nous tenons ce rythme sur 20 kilomètres.

Vers le kilomètre 38, alors que je suis devant et que Marc me suit, je sens que ma roue arrière est poussée vers le bas-côté. Je suis déséquilibré mais j’évite la chute. J’ai tout de suite compris que le vélo de Marc avait touché ma roue arrière et que les sacoches s’étaient peut-être accrochées ensemble. Je m’arrête et met mon vélo sur la béquille. Marc est couché sur le bas coté et il se tord de douleur en se tenant la cuisse qui saigne abondamment. Il me montre une grosse plaie en haut et à l’intérieur de sa cuisse droite. Je ne comprends pas ce qui, sur son vélo, a pu faire une entaille pareille. Deux de ses sacoches sont décrochées et une de ses chaussures est dans le caniveau à deux mètres de lui.

Des riverains arrivent rapidement et je crois qu’ils vont appeler une ambulance. Ce n’est pas le cas et après quelques minutes Marc veut reprendre son vélo pour aller se faire soigner. Je ne pense pas qu’il soit prudent de rouler avec une telle blessure et je vais voir dans la maison la plus proche. C’est un laveur de voiture et il me propose tout de suite qu’un de ses amis emmène Marc à la clinique en voiture. L’ami est présent et il prend tout de suite Marc en charge. Le short de Marc est tout ensanglanté et il craint de tacher les sièges. Le conducteur dit que c’est sans importance car il doit nettoyer sa voiture. Le laveur de voiture m’indique la position de la clinique qui est à environ 1,5 km et j’y vais avec le vélo de Marc. Il est trop grand pour moi mais j’arrive quand même à pédaler et cela me donne l’occasion d’essayer un moyeu Roloff.

Lorsque j’arrive à la clinique Marc est déjà allongé sur un fauteuil de soin avec un soignant (infirmier ou médecin) qui a nettoyé ses plaies et y a appliqué des compresses. Il va bien et le soignant semble attendre la visite d’un médecin avant de recoudre la plaie. Je ne suis utile à rien pour l’instant et je repars en direction du lieu de l’accident pour récupérer mon vélo. Je fais environ un tiers du trajet en trottinant lorsque j’entends quelqu’un m’appeler depuis la voie opposée. C’est un jeune garçon (une quinzaine d’années) qui chevauche mon vélo pour me le ramener à la clinique. Il est suivi par une moto qui le ramènera ensuite chez lui. Il me remet mon vélo et monte à l’arrière de la moto après m’avoir demandé des nouvelles de Marc.

Lorsque j’arrive à la clinique le jeune médecin qui a vu Marc me dit qu’il n’a rien de grave et qu’il peut continuer en vélo s’il le souhaite. Il me donne aussi une ordonnance et m’indique la direction de la pharmacie de l’hôpital. Je vais voir Marc qui a maintenant 9 points de suture puis je me dirige vers la pharmacie de la clinique. Il y a des personnes qui attendent avec un ticket numéroté et un afficheur qui indique le numéro de la personne qui doit se présenter au guichet pour retirer ses médicaments. Je vais retirer un ticket et la dame qui distribue les médicaments garde l’ordonnance qu’elle pose avec un double du ticket numéroté. Il y une autre personne qui prépare les commandes et les médicaments attendent au guichet lorsque le numéro s’affiche. Il y a 5 personnes devant moi et Marc arrive à la pharmacie avant que son numéro ne soit affiché. Je vais chercher les vélos pour que nous les ayons en vue pendant qu’il attend ses médicaments.

Marc se sent capable de pédaler et nous reprenons notre route à une allure très correcte (environ 18 km/h) pour un blessé. Nous maintenons cette allure sur une quinzaine de kilomètres avant de faire un arrêt pour acheter de l’eau. L’anesthésie locale commence à ne plus faire d’effet et Marc à plus de difficultés à pédaler mais il arrive à rouler autour de 15 Km/h sur le plat et même à passer les quelques courtes montées à 4 ou 5% qui se trouvent sur cette partie du parcours.

Nous faisons une nouvelle pause à 6 kilomètres du but. Marc mange quelques fruits et biscuits et il s’allonge un moment et moment. Cette pause semble lui avoir fait du bien. Il a du mal à enjamber son vélo mais un fois dessus il roule à une allure normale pour un cycliste valide.

Nous arrivons rapidement à destination et contactons le reste du groupe. Ils ont trouvé un hébergement et il ne nous reste que 400 mètres à parcourir pour y arriver. Jean-Claude nous attend en bas pour aider Marc à monter à l’étage et pour monter ses bagages.

Nous ressortons pour diner vers 19h30 à quatre car Marc préfère rester tranquille dans sa chambre. Il a donné à Jean-Claude une liste de produits pour faire ses pansements et nous les trouvons dans une pharmacie. Jean-Claude lui achète aussi un bol de soupe de nouilles instantanées pour qu’il ait quelque chose à manger ce soir. Nous dinons ensuite dans un restaurant assez moyen et rentrons à l’hôtel. Marc est dans son lit et il va bien. Nous nous donnons rendez-vous vers 8 heures pour le petit déjeuner demain matin. Marc le prendra peut-être avec nous mais il envisage de rester à Batu Pahat jusqu’à ce qu’il puisse pédaler sans trop souffrir.

J36 - Vendredi 10 février 2023 – Batu Pahat – Pekan Muar

Distance parcourue : 51,49 Km - Moyenne : 18,21 Km/h

Dénivelé montant : 17 m - Pente montante Maxi : 3 %

Dénivelé descendant : 16 m - Pente descendante Maxi : 3 %

Altitude départ : 9 m - Altitude arrivée : 10 m - Altitude Maxi : 14 m

Heure de réveil : 7h35 - Heure de départ : 8h25 - Heure d'arrivée : 14h15

Hôtel : Hotel Kingdom - Jalan Sisi, Pekan Muar, 84000 Muar, Johor – chambre avec deux lits simples – climatisation et ventilateur – chambre au premier étage (réception au premier étage aussi) - fenêtres qui donne sur la rue – douche chaude – bon wifi dans la chambre – vélos attachés au rez de chaussée sous l’escalier qui est séparé de la rue par une porte – 70 Ringgits la chambre (négociée car au départ c’était 80 Ringgits).

Nous nous sommes encore donnés rendez-vous pour 8 heures ce matin et nous sommes tous ponctuels. Nous équipons nos vélos et cherchons un restaurant proche pour prendre le petit déjeuner avec Marc qui nous accompagne à pied. Il se sent bien ce matin mais il préfère ne pas prendre de risque et rester quelques jours tranquille le temps que la plaie commence à cicatriser et que les hématomes se résorbent un peu. Nous prenons la route vers 9 heure en laissant Marc qui nous rejoindra en bus lorsqu’il sentira qu’il peut faire du vélo sans risque.

Le parcours du jour est plat et court. Nous adoptons une allure tranquille ni trop vite ni trop lente (entre 18 et 20 Km/h) qui économise nos forces et qui ne contraint pas trop Jackie qui est moins entrainée que nous.

Nous faisons une première pause repas vers 10h30 et au kilomètre 23 environ et une deuxième pause fruits vers 12h30 et au kilomètre 40 environ. Nous faisons aussi une petite visite dans un temple beau bouddhiste à l’entrée de Pekan Muar.

L’hôtel qui est au bout de la trace préparée convient à tout le monde et à 14h30 nous y sommes installés.

Nous sortons vers 16h30 pour visiter la ville. Pekan Muar est une petite ville et les quelques petites choses qui sont à voir ne sont pas loin de l’hôtel. Nous partons donc à pied en direction de « Tanjung Emas Muar ». C’est un parc bien entretenu au bord de la rivière avec des petites places et des attractions pour les enfants. Le jour il y a la possibilité de faire des balades en bateau sur la rivière Muar. Nous allons ensuite en direction de « Muar cultural Walk ». Ce sont quelques petites avec des fresques peintes sur les murs. La rue la plus éloignées du centre a des fresques qui sont anciennes. La rue suivante a des fresques plus récentes et la dernière est décorée avec de thèmes modernes pour les enfants. Nous visitons ensuite le marché qui s’installe le soir dans des rues couvertes. C’est devant l’hôtel où nous logeons. Nous terminons la journée par le diner que nous prenons au restaurant qui se trouve en face de l’hôtel.

J37 - Samedi 11 février 2023 – Pekan Muar - Melaka

Distance parcourue : 49,11 Km - Moyenne : 14,87 Km/h

Dénivelé montant : 43 m - Pente montante Maxi : 4 %

Dénivelé descendant : 43 m - Pente descendante Maxi : 4 %

Altitude départ : 10 m - Altitude arrivée : 10 m - Altitude Maxi : 27 m

Heure de réveil : 7h30 - Heure de départ : 8h45 - Heure d'arrivée : 14h00

Hôtel : Casa Blanca Guest House – 1à-J – 10-J – Jalan Laksamana 2 – Taman Kota Laksamana – 75200 Malacca – Grande camabre avec un grand lit double – climatisation – douche chaude – grande terrasse – wifi dans la chambre – 60 Ringgits la nuit

Ce matin nous nous réveillons à l’heure habituelle et comme tous les jours nous descendons les sacoches et nous équipons les vélos. Il y a aujourd’hui un restaurant juste en face de l’hôtel et il propose des petites friandises ainsi que des petits déjeuners qui changent un peu des traditionnels riz ou nouilles. Nous prenons donc quelques beignets à la banane ainsi que des thés et cafés accompagnés d’œufs pochés servis sur une tranche de pain de mie grillée. Le petit déjeuner est bon et le service est très attentionné. Le prix est le même qu’à l’habitude (pas cher).

Nous prenons la route vers 8h45 avec le repas plein. La route principale est un passage obligé en début de parcours car nous devons traverser la rivière sur le grand pont. La circulation est assez dense mais la trace quitte cette route vers le kilomètre 2 environ. Le reste du parcours sera principalement sur des petites routes très tranquilles et très plates. Vers le kilomètre 20 environ nous traversons un petit cours d’eau où nagent deux petits crocodiles (ou autres bestioles de la même espèce). C’est un peu surprenant car il y a des habitations à proximité. Ces animaux semblent assez peureux et ils cherchent à se cacher sous l’eau ou sous les branches des arbres qui couvrent en partie le petit cours d’eau.

Sur la fin du parcours il y a beaucoup de ralentisseurs sur les petites rues que nous suivons. Sans ces petites et très fréquentent aspérités à passer ces rues seraient très agréables et aussi parfaites pour voir différents quartiers autrement que sous le vernis de ce qui doit être vu par les touristes.

Nous faisons une rapide visite de la partie historique de la ville. Ce n’est pas très grand et l’essentiel est concentré aux alentours d’un canal. Nous prenons ensuite un petit casse-croute dans un restaurant au bord du canal.

Nous partons ensuite à la recherche d’un hôtel. Je ne suis pas ma trace car Jackie veut voir l’hôtel « Kota Lodge ». Nous y arrivons rapidement. Il ne reste que des chambres avec un grand lit. Elles ont aussi un balcon. Le prix pour a nuit est de 88 Ringgits par chambre. Cela pourrait convenir d’autant que la pluie semble imminente. Nous continuons quand même pour aller voir « casa blanca guesthouse » qui est au bout de ma trace et où nous avons déjà dormi avec Michel en 2014. La guesthouse existe toujours et elle n’a pas beaucoup changée. A peine sommes-nous arrivés à l’hôtel que le ciel ouvre les vannes pour une quinzaine de minutes de « déluge ». Nous sommes à l’abri et la pluie ne nous gêne pas pour visiter la guesthouse. Les chambres à deux lits simples ou un grand lit double sont au même prix (60 Ringgits) mais ma chambre à deux lits qui nous est proposée n’a pas de fenêtre ni de balcon alors que celle avec un grand lit est beaucoup plus grande et elle ouvre sur un balcon partagé par 3 chambres. Nous prenons finalement deux chambres avec une grand lit (2 mètres de largeur) qui partagent le même grand balcon. Il y a un ventilateur et un étendoir à linge sur le balcon ce qui est parfait pour nous. La chambre est au premier étage. Il y a une avancé abrité au rez de chaussée pour mettre les vélos et aussi une cuisine commune ou l’on peut préparer ses repas.

Nous ressortons vers 16 heures pour une petite visite de la ville. Nous y flânons pendant environ deux heures et nous rentrons à l’hôtel qui est très bien placé par rapport au centre historique.

J38 - Dimanche 12 février 2023 - Malaka – Port Dickson (10 km avant la ville)

Distance parcourue : 72,12 Km - Moyenne : 15,93 Km/h

Dénivelé montant : 325 m - Pente montante Maxi : 5 %

Dénivelé descendant : 309 m - Pente descendante Maxi : 4 %

Altitude départ : 10 m - Altitude arrivée : 26 m - Altitude Maxi : 75 m

Heure de réveil : 8h00 - Heure de départ : 8h55 - Heure d'arrivée : 16h30

Hôtel : Laguna Condo Resort - Batu 9, 71050 Port Dickson Town, Negeri Sembilan – Appartement au deuxième étage (avec ascenseur) d’un immeuble résidentiel avec cuisine, séjour, chambre et salle de bain – petit balcon – douche chaude – climatisation dans la chambre – vélo à l’abri en bas de l’immeuble – 80 Ringgits la chambre pour la nuit.

Le parcours du jour était un peu long au goût de mes coéquipiers. Ce n’était pourtant que 82 kilomètres sur un terrain facile où il est possible de faire des étapes plus longues sans problème. Jacques, dont le plus grand plaisir est de refaire les traces déjà faite, a donc profiter du prétexte d’une étape de plus de 80 kilomètres (2 km de plus) pour refaire un parcours plus court qui s’arrête environ 10 kilomètres avant Port Dickson. Le bout de la trace est dans une petite agglomération mais la mer est à proximité et il y a trouver des hébergements. On verra pour les hébergements le moment venu et il sera toujours possible de poursuivre jusqu’à Port Dickson si nécessaire. Ma trace préparée, testée hier Par Claude et Jean-Pierre (qui sont un jour devant nous), n’était pas idéale (petite route et route militaire interdite) et il fallait la revoir. Jacques m’a donc soulagé de cette tâche et des remarques que n’auraient pas manqué de me faire mes coéquipiers si nous nous étions retrouvés sur des chemins peu praticables ou sur une route barrée qui nous aurait obligé à faire demi-tour. C’est aujourd’hui Jacques qui porte la responsabilité des erreurs et c’est sans rechigner que je suis sa trace.

Nous suivons la route « 5 » jusqu’au kilomètre 20 environ. La trace préparée par Jacques part ensuite sur la gauche mais il est aussi possible de continuer sur la route « 5 » en direction de « Masjid Tanah » et de rejoindre la trace plus loin. Cette solution me semble meilleure et c’est ce parcours que j’avais retenu pour éviter les « problèmes » rencontrés hier par Claude et Jean-Pierre. Nous nous concertons à l’intersection. Personne ne veut prendre la responsabilité du choix mais il ressort de ce que disent Jacques et Jackie qu’ils préfèrent suivre la trace de jacques. Je leur fais remarquer qu’elle emprunte les mêmes routes que celle de ma trace préparée et que Claude et Jean-Pierre ont dû faire demi-tour pour cause route militaire barrée. Jacques affirme que ce parcours est mieux car descendant alors que l’autre monte (on voit l’inverse en regardant les routes mais peu importe) et Jackie trouve la route 5 dangereuse. Nous restons donc sur la trace préparée par jacques et après environ 500 mètres de montée et autant de descente nous nous retrouvons face à une barrière sur veillée par un militaire en arme. Il nous interdit le passage et nous devons revenir sur la route « 5 » et la suivre sur environ 5 kilomètres avant de trouver une route plus tranquille qui rejoigne la trace préparée.

Nous faisons la pause déjeuner au kilomètre 35 environ dans un joli restaurant en bord de plage. Le reste du parcours est comme le début légèrement vallonné mais les pentes sont très rarement supérieures à 3% et elles ne sont pas longues. Sur tout le parcours le revêtement est bon et l’ensemble du parcours peut être qualifié de facile et roulant. Jackie qui manque d’entrainement et qui n’est pas encore bien acclimatée a un peu souffert d’un parcours un peu plus long et avec un peu plus de montées que ce que nous avons fait depuis notre départ de Singapour.

Lorsque nous arrivons à quelques kilomètres du bout de la trace préparée par jacques il donne le signal de recherche d’hébergement. Nous nous partageons les visites. Je vais dans la petite agglomération sur la droite voir la seule guesthouse que Gogle maps signale. Jacques et le reste de la troupe vont visiter des logements de type appartement dans des grands immeubles que Google indique qu’il y a des appartements à louer. La Guesthouse que je visite est très médiocre avec des chambres petites et sans fenêtre. La chambre avec un lit double et un lit simple est à 100 Ringgits et celle avec deux lits simples est à 90 Ringgits. Il n’y a qu’une salle de bain commune pour toutes les chambre (5 en tout) et c’est un jeune homme qui travaille dans un restaurant proche qui me fait visiter. Le propriétaire de l’établissement n’est pas sur place et tout se passe par téléphone entre le jeune garçon qui me fait visiter et le propriétaire. Il n’est donc pas facile de négocier et le prix qu’il demande est plus du double que ce que vaut une chambre petite et sans salle de bain privée. Je ne donne pas de réponse mais j’ai eu Jacques au téléphone au cours de la visite et ils ont des meilleures offres de l’autre côté de la route avec les appartements dans les grands immeubles.

Je les rejoins alors qu’ils sont sur le point de réserver deux appartements sans pouvoir les visiter. Le prix est de 80 Ringgits par appartement et on ne risque pas grand-chose à réserver. Ils ont par ailleurs déjà visité un autre appartement avec deux chambres et ils l’ont trouvé très bien. Seul le prix de 250 Ringgits les a fait renoncer. C’était pourtant certainement un bien meilleur rapport qualité prix que celui de la guesthouse que j’ai visitée.

Après avoir enregistré le paiement le gardien de la « résidence » nous conduit aux appartements. Les clés du premier sont dans une boite qui se déverrouille avec un code (comme un cadenas). Nous le visitons tous et il est très bien. C’est beaucoup plus spacieux qu’une chambre d’hôtel pour un prix comparable. Ce sont Jackie et Jean-Claude qui logeront ici mais si nous avions pu visiter avant de payer nous aurions probablement décider de ne prendre que cet appartement pour nous quatre. Le deuxième appartement est dans un autre immeuble mais il est presque en tout point identique au premier. Il n’a par contre pas de clé et la porte s’ouvre avec un code. Jacques et moi logerons ici cette nuit.

Les immeubles sont à environ un kilomètre de la petite agglomération et nous reprenons les vélos pour y aller diner. Le ciel est menaçant et il tombe parfois quelques gouttes mais nous ferons l’aller et le retour sans nous mouiller.

J39 - Lundi 13 février 2023 – Port Dickson - Bagan Lalang

Distance parcourue : 58,56 Km - Moyenne : 16,58 Km/h

Dénivelé montant : 263 m - Pente montante Maxi : 5 %

Dénivelé descendant : 283 m - Pente descendante Maxi : 4 %

Altitude départ : 26 m - Altitude arrivée : 6 m - Altitude Maxi : 63 m

Heure de réveil : 7h30 - Heure de départ : 8h30 - Heure d'arrivée : 14h30

Hôtel : Bagan Villa Resort – Bagan lalang, 43950 Tanjong Sepat, Selangor – Bungalow rustique pour deux personnes – petite terrasse abritée – climatisation - douche froide – wifi – vélo à l’abri dans la chambre ou sur la petite terrasse abritée – 70 Ringgits le bungalow pour deux personnes.

Jackie et Jean-Claude sont dans un immeuble distant de celui dans lequel Jacques et moi logeons. Nous sommes prêts pour 8 heures et nous appelons Jackie et Jean-Claude pour savoir où ils en sont. Ils sont également prêts mais nous avons laissé nos vélos à l’abri en bas de l’immeuble et eux ont monté les leurs dans l’appartement. Il leur faut donc un peu plus de temps car il faut faire deux allers-retours avec l’ascenseur. A cela s’ajoute un problème de boite de clé qui ne veut pas rester verrouillée. Nous sommes à l’entrée de la résidence vers 8h25 et Jean-Claude y arrive quelques minutes plus tard. Il n’a pas réussi à refermer la boite de clés et il remet donc les clés aux gardiens qui se débrouilleront à les remettre en place.

Nous commençons les parcours vers 8h30. Le ciel est couvert mais il ne pleut pas. Il ne fait pas non plus trop chaud et nus apprécions la toute relative « fraicheur ». Le parcours jusqu’au centre de Port Dickson fait une dizaine de kilomètres et il est très roulant et facile. Jacques se met en tête du groupe dés l’entrée de la ville car il veut absolument prendre le petit déjeuner au port. Nous passons à deux rues du port mais Jacques est largement devant et il continue dans une direction qui nous fait sortir de la ville. Nous essayons de l’avertir mais il est trop loin pour entendre et lorsque nous le rejoignons il veut continuer et chercher un restaurant sur le parcours. Le reste du groupe approuve et nous n’aurons donc finalement rien vu de Port Dickson mais à part une plage il n’y a rien de bien particulier à voir dans cette ville.

Nous faisons donc la pause petit déjeuner dans un restaurant au bord d’une grande route à la sortie de Port Dickson. Je rate ensuite une intersection et nous quittons la trace sur environ 2,5 kilomètres. Lorsque je m’aperçois de l’erreur il n’y a pas d’autre solution que de revenir sur nos pas jusqu’à l’intersection ratée.

Nous continuons ensuite notre route sur une quinzaine de kilomètres jusqu’à Sepang. Cette partie de parcours est un peu vallonnée mais elle reste roulante et plutôt facile. La route traverse de grandes plantations de palmiers à huile.

Nous arrivons à Sepang vers 11h15 et nous y faisons une pause boisson pour ceux qui ont soif (tous) et repas pour ceux qui ont faim. Nous prenons tous un pancake à la banane mais comme souvent j’ai plus faim que les autres et j’ajoute un pancake à l’œuf et un thé. Un homme qui fait du négoce de bovins s’installe à notre table et il s’intéresse à nous, à nos passés et à notre voyage. Il nous donne aussi de bons conseils sur les hôtels avant Bagan Lalang et nous donne même le nom de celui qu’il pense être le meilleur pour nous. Ces conseils ne seront pas utiles car jacques a décidé d’aller jusqu’à la mer. Il part avant nous sans s’arrêter dans la traversée de la ville, pourtant bien avec hôtels et restaurants, que nous avait conseillée le négociant en bovins. Sur cette partie de parcours nous traversons quelques parcelles où sont cultivées les plantes (plante grasse) qui donnent les « fruits de dragon ».

Nous quittons la trace pour faire un crochet par Bagan Lalang et nous devrons revenir en arrière demain matin pour rejoindre la route 5 qui est la seule à avoir un pont qui traverse la rivière. Un cycliste malaisien nous double et il nous dit que pour trouver des hôtels abordables et bien placés par rapport aux restaurants il faut revenir en arrière ce que nous avait dit le négociant en bovins). Nous faisons une pause boisson un peu avant Bagan Lalang pour faire le point à l’ombre et au frais. Nous prenons des boissons et un client nous donne encore des conseils pour le choix des rares hôtels abordables en bord de de mer. Il nous conseille « Bagan Villa resort » mais jacques était fixé sur un autre hôtel « casa reo » qui est sur Booking (et booking est la bible pour mes coéquipiers). Nous réussissons à nous mettre d’accord pour passer en premier à « Bagan Villa Resort » et ensuite à « casa reo » si le premier ne convient pas. Il n’y a qu’environ 500 mètres entre les deux hébergements.
Nous arrivons rapidement à « Bagan Villa Resort ». Le prix initial des petits bungalows est de 96 Ringgits mais le propriétaire nous fait un prix à 140 Ringgits pour deux bungalows jumelés. Ce sont des constructions assez simples avec une salle de bains très basiques l’emplacement est bon et le prix tout à fait correct. Nous n’avons besoin de plus de confort et les bungalows avec abri sur le devant sont idéaux avec les vélos. La chambre est aussi assez grande pour que l’on puisse y mettre les vélos sans qu’ils ne gênent. Nous nous installons donc ici pour une après midi de repos et une nuit de sommeil.